À propos

- Portrait(s) de femme(s)Répondant sans hésiter à la question qui définit la collection Figures libres (" quel est votre héros favori ? "), Maryline Desbiolles a entrepris de faire le portrait de Zouc, cette comédienne totalement atypique, de son vrai nom Isabelle von Allmen, célèbrissime pendant les années 70, et qui depuis a disparu de la scène à la suite d'une maladie nosocomiale.Zouc, femme sans âge, corpulente, toujours vêtue de la même robe noire, pourvue d'un accent suisse et d'une voix capable de monter très haut dans les aigus lorsqu'elle se livre à l'une de ses incarnations ( car on ne saurait parler d' imitations sans diminuer son talent) : en scène, elle joue tous les rôles, elle est la petite fille capricieuse, la mère exaspérée, la maîtresse d'école, la paysanne du Jura... Drôle, Zouc ? Disons : drôle à faire peur. A l'arrière-plan des sketches de son one-woman show s'ouvrent des abîmes - la solitude que l'on devine, l'asile psychiatrique où elle a fait plusieurs séjours -, et pourtant nulle tristesse chez elle. De la gravité.Légèreté/gravité, humour/sérieux, le livre de Maryline Desbiolles oscille entre ces deux extrêmes dans ce livre qui , en suivant le fil d'Ariane du souvenir, explore son propre passé. Souvenirs d'une enfance niçoise -la rue Masséna, les camarades de classe -, mais aussi savoyarde, avec la ferme où l'on passe les vacances et le lapin qu'on saigne. Et surtout portrait de sa mère, cette " femme drôle " qui est comme l'image inversée de Zouc.Avec, pour finir, une méditation sur un tableau énigmatique d'Holbein, " Portrait de femme avec un écureuil et un étourneau ", qui réconcilie toutes ces images de la féminité.Ce texte envoûtant est un vrai bijou.

- Maryline Desbiolles est née à Ugine, en Savoie. Elle vit dans l'arrière pays niçois. Elle considère la poésie comme " son école d'écriture ". Poésie qu'elle a expérimentée dans les recueils et dans des revues qu'elle a créées, mais qui lui semble désormais inséparable de ses romans : La Seiche (1998), Anchise (Prix Fémina 1999), ou encore La Scène (2010) publiés dans la collection " Fiction & Cie " aux Éditions du Seuil. Elle met aussi à l'épreuve son écriture en la confrontant à la peinture, à la sculpture (Nous rêvons notre vie, Éditions du Cercle d'art, 2003 ; Les Draps du peintre, Seuil, 2008) ou dans des pièces radiophoniques.


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  • Auteur(s)

    Maryline Desbiolles

  • Éditeur

    Editions De L'Olivier

  • Distributeur

    Mds

  • Date de parution

    07/10/2010

  • Collection

    Figure Libre

  • EAN

    9782879297224

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    72 Pages

  • Longueur

    20.6 cm

  • Largeur

    14 cm

  • Épaisseur

    0.7 cm

  • Poids

    107 g

  • Support principal

    Grand format

Infos supplémentaires : Broché  

Maryline Desbiolles

Maryline Desbiolles vit depuis longtemps dans l'arrière-pays niçois. Pour s'y rendre on peut passer par la banlieue-est de Nice, un quartier populaire qui s'appelle l'Ariane. Elle a toujours aimé ce nom au point d'en faire aujourd'hui un livre, "Aïzan". Publiée pour la première fois à l'École des loisirs, Maryline Desbiolles écrit depuis l'âge de six ans, quand elle a commencé à noircir les marges de ses cahiers d'écolière pendant les leçons de lecture, ce qui lui a valu de nombreuses heures de piquet. Remarquée en 1998, pour son roman "La Seiche", elle a reçu le prix Femina en 1999 pour "Anchise". Depuis, elle n'a cessé de publier.

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