À propos

Avril 2015 marquera le centenaire du génocide arménien. Une page noire de l'Histoire turque, toujours controversée, toujours taboue. Quel regard peut porter sur cette communauté et sur cet épisode une Turque née dans les années 70 ? Pinar Selek répond avec ce récit personnel et engagé, tissé de ses souvenirs, observations et rencontres. Avec elle, nous apprenons de l'intérieur ce que signifie se construire en récitant à l'école des slogans proclamant la supériorité nationale, en étudiant sur des manuels mensongers, en côtoyant des camarades craintifs et silencieux, en sillonnant une ville où les noms arméniens ont été effacés des enseignes, en militant dans des mouvements d'extrême gauche ayant intégré le déni.
Un témoignage sensible et polémique de la part d'une femme engagée dont la personnalité et les écrits continuent d'être marqués par la question arménienne.


Rayons : Sciences humaines & sociales > Sciences sociales / Société > Sociologie généralités > Essais / Réflexions / Ecrits sur la sociologie


  • Auteur(s)

    Pinar Selek

  • Traducteur

    ALI TERZIOGLU

  • Éditeur

    Liana Levi

  • Distributeur

    Sodis

  • Date de parution

    05/02/2015

  • Collection

    Opinion

  • EAN

    9782867467646

  • Disponibilité

    Épuisé

  • Nombre de pages

    96 Pages

  • Longueur

    19 cm

  • Largeur

    12 cm

  • Épaisseur

    0.7 cm

  • Poids

    89 g

  • Support principal

    Grand format

Infos supplémentaires : Broché  

Pinar Selek

  • Naissance : 1-1-1971
  • Age : 54 ans
  • Pays : Turquie
  • Langue : Turc

Pinar Selek est née en 1971 à Istanbul dans une famille de gauche (son père fut
emprisonné cinq ans à la suite du coup d'État de 1980). Sociologue, ses travaux portent
sur les minorités opprimées par la République turque. En juillet 1998, débute pour elle
un invraisemblable cauchemar judiciaire. Elle est accusée d'avoir participé avec des
rebelles kurdes à un attentat terroriste ayant fait sept morts. Arrêtée, torturée, elle
est incarcérée pendant deux ans, jusqu'à ce que les rapports d'expertises concluent...
à une fuite de gaz. Malgré trois acquittements et l'annulation de la condamnation à
perpétuité en juin 2014, le procès sur le fond du dossier est toujours en cours. Son
comité de soutien compte près de 4500 personnes, dont les écrivains Orhan Pamuk et
Yachar Kemal.
Réfugiée politique en France, Pinar Selek a enseigné à l'université de Strasbourg et mène
actuellement des recherches sur l'espace militant turc et les mouvements arméniens
de la diaspora à l'ENS Lyon. Son premier roman, La Maison du Bosphore, a paru aux
éditions Liana Levi en avril 2013 (Piccolo février 2015).
Site de l'auteur : www.pinarselek.fr

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