Apprenons le coréen ! est spécialement conçu et adapté pour faciliter l'apprentissage du coréen en classe ou en étude guidée. Sa conception est le fruit de longues années de travail d'une équipe de professeurs du secondaire et d'université spécialistes de l'enseignement du coréen.
Ce manuel comprend un lien vers une piste audio MP3, ac- cessible également depuis le site des Presses Universitaires de Bordeaux, et un cahier d'exercices vendu séparément.
L'ensemble est destiné aux lycéens préparant le BAC LV- coréen, aux étudiants, ainsi qu'à tout public francophone voulant s'initier à la langue coréenne. Son objectif est d'op- timiser les dialogues de mise en situation dès la première leçon : les phrases apprises sont applicables directement.
Sa méthode est adaptée à des apprenants de tous horizons.
Ce cahier d'exercices accompagne le manuel Apprenons le coréen ! niveau intermédiaire B1-B2. Ses exercices font donc écho aux points grammaticaux et aux expressions abordés dans ce dernier. Quatre types d'exercices sont proposés pour entraîner à la compréhension orale et écrite et à l'expression orale et écrite : « Entraînement à la grammaire », « Écouter et écrire», « Écouter et comprendre », « Lire et comprendre ».
Cette méthode est adaptée aux lycéens préparant le BAC LVcoréen, aux étudiants et aux apprenants de tous horizons.
Manuel d'apprentissage du coréen. Il s'agit d'une nouvelle édition qui corrige des fautes de typographie et change la police des caractères coréens.
Ce manuel est le second de la série.
Il permet à l'étudiant d'apprendre 1000 mots et des expressions de conversation usuelle. Il met l'accent sur la communication orale.
Des éléments de grammaire sont donnés permettant de s'exprimer de façon à la fois précise et nuancée.
Il donne aussi un aperçu de la culture coréenne.
Il est accompagné d'un cahier d'exercices.
La précédente édition s'est vendue à plus de 2028 exemplaires depuis 2015.
Ce manuel est conçu pour faciliter l'apprentissage du coréen en classe ou en étude guidée. Il comprend un lien vers des pistes audio MP3 et est accompagné d'un cahier d'exercices vendu séparément. Il est destiné aux lycéens préparant le BAC LV-coréen, aux étudiants, ainsi qu'à tout public francophone voulant aller plus loin dans la langue coréenne après le niveau débutant (A1-A2 et A2-B1). Son objectif est d'optimiser les dialogues de mise en situation dès la première leçon : les phrases apprises sont applicables directement. Sa méthode est adaptée à des apprenants de tous horizons.
Cette grammaire basque du « bon usage » navarro-labourdin expose le plus complètement et clairement possible, selon un plan simple et dans les limites d'un manuel facile à consulter, les caractères principaux de la langue basque en général, et en particulier ceux du domaine dialectal choisi, le tout dans une perspective historique. Ces caractères linguistiques, peu nombreux en phonétique et prononciation, sont considérables pour la morphologie, la syntaxe et le verbe. Ces derniers diffèrent et vont même jusqu'à s'opposer à ceux des langues environnantes, romanes issues du latin comme le français et l'espagnol, ou autres comme l'anglais, l'allemand et les langues slaves. Durant une très longue période le basque n'est connu que de manière très incomplète par des inscriptions antiques et par de nombreuses, mais brèves, citations -surtout toponymiquesde la période médiévale. L'espace dialectal actuel dit « navarrolabourdin » voire « aquitain » décrit dans ce manuel a vu naître, à la Renaissance et à l'époque classique, les premiers livres en langue basque ainsi qu'une description précise de sa grammaire et les premiers pas de sa lexicographie.
Le numéro et les contributions qui le composent examinent l'oeuvre de Montesquieu sous l'angle de la fiction : il s'agit de se demander comment Montesquieu conçoit la fiction et, pour cela, de réexaminer son roman le plus célèbre, les Lettres persanes, mais aussi les autres fictions qu'il a pu écrire, moins connues, comme des contes orientaux ou des textes courts. Le volume analyse ainsi toutes les fictions écrites par l'auteur, et s'intéresse aux frontières entre fiction et non fiction chez un auteur écrivain qui est aussi un penseur.
L' ouvrage interroge à la fois le concept de « simulacre » et son usage au 18e siècle, particulièrement mais non uniquement, chez Diderot. En effet, le mot, rendu péjoratif par la critique de l'idolâtrie (conçue comme l'adoration des simulacres) au tournant des 17e et 18e siècles, avec des auteurs comme Bayle ou Fontenelle, subit une revalorisation et une re-sémantisation au cours du 18e siècle : le simulacre n'est plus alors une idole trompeuse mais bien une image, une forme, d'un type particulier qui vaut par sa présence et non parce qu'elle représente. C'est en ce sens que Diderot le théorise dans son court texte Mystification et c'est dans cette perspective, celle d'une figuration sensible et d'une expérience de pensée, que les différentes contributions de ce volume explorent et questionnent l'éventail extraordinaire de simulacres ayant figure humaine présent dans l'oeuvre diderotienne : des mannequins, des pantins, des automates, des marionnettes, des statues, des fantômes... et peut-être même des thermomètres.
L'ouvrage est le premier volume de trois consacrés à l'intime et à ses variations. Il rayonne de l'Antiquité gréco-latine à l'époque contemporaine.
Le mot intime provient du superlatif latin intimus (comparatif interior), « ce qui est le plus intérieur ». C'est la prise de conscience de l'existence d'un « dehors » et d'un « dedans » qui entraîne l'idée de soi.
Dans une première partie, des articles d'archéologues et d'historiens montrent que l'espace réservé à l'intime dans les demeures est une lente conquête. Dans une seconde partie, c'est la naissance de l'espace intérieur de l'intime qui est interrogée par des chercheurs spécialistes de philosophie et de littérature latines. La troisième partie envisage l'intime comme construction de l'individu « moderne » à travers l'étude des pratiques du soin de soi, en lien avec une histoire du corps, mais aussi avec une histoire des femmes dont l'« intimité » pose question aux hommes. La quatrième partie envisage des scénographies littéraires de l'intime à partir de quelques cas particuliers.
Cet ouvrage étudie l'action de la lecture, au double sens de l'action effectuée par le lecteur dans sa lecture, et de l'action effectuée par la lecture sur le lecteur. L'idée clé de l'ouvrage est que l'action de la lecture implique une énergie, une energeia comprise étymologiquement comme mise en oeuvre voire passage à l'acte. Les auteurs étudient des oeuvres littéraires qui thématisent, théorisent ou impliquent ce que nous appelons ici une énergétique de la lecture. Quelles nouveautés la modernité littéraire a-t-elle apportées à la lecture et à la réception en termes d'énergie ? Qu'en est-il aujourd'hui ? Le tournant pragmatique qui s'est développé dans les études littéraires depuis les années 1980 nous a rendus sensibles aux effets éthiques et existentiels des textes dans la vie même des lecteurs. Notre réflexion intégrera aussi les effets historiques et politiques de la littérature des trois derniers siècles :
Comment la lecture peut-elle entraîner une mise en acte, une mise en action (une energeia) ? Nous nous interrogerons sur l'énergie psychique investie dans l'acte de lecture, sur le statut de l'émotion impliquée dans cette énergie, sur la part de la contrainte du texte et la part de la liberté du lecteur.
Les auteurs de cet ouvrage élaborent une pensée critique sur la dimension conflictuelle véhiculée par divers objets de la création artistique. Cette dimension conflictuelle - celle qui génère la polémique, la provocation, le scandale - nait parfois d'un écart esthétique avec les oeuvres antérieures, d'un contexte culturel bousculé, d'une réception vécue comme inacceptable. Elle peut être générée intentionnellement lors de la production ou relever de la réaction violente d'un public récalcitrant. Les stratégies polémiques explicites ou implicites (allusion, ironie, sarcasme...) font l'objet d'approches diverses (linguistiques, rhétoriques, stylistiques, philosophiques et sociologiques) qui instaurent l'oeuvre comme inédite et singulière.
Des chercheurs en art, en littérature, en sciences humaines ont étudié les oeuvres ou les performances qui innervent la sphère publique par des débats controversés qu'elles suscitent, en mesurant leur valeur heuristique, leur portée subversive.
L'empreinte dionysiaque des oeuvres d'art s'arrime aux forces que constituent pour elle la polémique, la provocation, le scandale et qui leur confèrent rayonnement et apport incomparable à la pensée renouvelée du monde et de sa complexité.
Le présent ouvrage prolonge un premier volume intitulé Littérature de jeunesse au présent. Genres littéraires en question(s) qui portait sur l'appropriation des genres canoniques - roman, théâtre et poésie - par les livres pour la jeunesse. Il s'agit d'interroger les trois autres genres de ce champ éditorial : l'album, la bande dessinée et le conte, ici réunis sous la bannière des « genres graphiques ».
Largement prépondérant, l'album, seul genre propre à l'enfance, se subdivise en une infinité de sous-genres thématiques et formels et empiète volontiers sur les autres catégories. Si les classements proposés tentent d'ordonnancer une production aussi foisonnante que diverse, ne sont pas ignorés pour autant les phénomènes d'hybridation et de transgénéricité qui affectent les oeuvres abordées, par exemple si le théâtre s'introduit dans l'album ou si le manga et la bande dessinée s'emparent du conte.
Explorant les différentes facettes de la relation texte/image, les études proposées ont vocation à fournir des outils pour l'enseignement de la littérature graphique, plébiscité aujourd'hui de l'école primaire à l'université.
L'intime est un concept difficile à cerner. S'il est une impulsion essentielle de toute créativité, c'est surtout dans la littérature que la « pulsion vers l'intime » se déploie. Peut-on représenter, écrire, partager l'intime ? La difficulté est double : dire ou écrire l'intime, c'est perdre la qualité d'intime ; mais le taire, c'est se condamner à ne pas le connaître, à ne pas le faire connaître. L'ouvrage, en croisant les regards de chercheurs spécialistes de psychanalyse, de littérature ou d'histoire, offre un ample panorama de la richesse extraordinaire des écritures à la première personne, à travers un parcours chronologique qui fait voyager le lecteur de l'Antiquité à nos jours à travers des correspondances, des mémoires, des autobiographies, des écrits du « for privé », des poèmes ou des récits en prose.
Dans les pas de cheminements critiques familiers (Calvino, Derrida, Rancière) les auteurs du présent volume interrogent les rapports entre « monde écrit » et « monde non écrit », cherchent à définir la puissance d'agir d'une oeuvre littéraire ou artistique à partir d'une pensée des « bords ». Les contributions travaillent toutes sortes de cadres débordés : la langue (à traduire), le livre (à jouer sur scène ou lire dans la rue), le genre, la classe, la race (au sens politique).
Une attention particulière est prêtée aux débordements du récit contemporain, dans une perspective de poétique historique.
La littérature de jeunesse ne cesse de se renouveler, tout comme les études qui s'y intéressent. C'est à une étape méconnue de l'histoire du livre pour enfants que s'intéresse cet ouvrage, à savoir ses enjeux évolutifs dans le discours communiste, des années 1920 aux années 1970. S'appuyant sur les chroniques de la décennie 1960 qu'une revue pédagogique communiste consacre au livre pour enfants, l'ouvrage retrace les contextes politique, historique, scolaire et culturel qui expliquent le rôle attribué à la littérature enfantine, à visée essentiellement humaniste.
Cet ouvrage collectif s'attache à définir et à théoriser la notion de suggestion dans son usage littéraire, et dans les effets de la suggestion sur les lecteurs. L'ouvrage commence par plusieurs chapitres fournissant des approches théoriques ; il aborde ensuite le cas de la suggestion dans la littérature érotique ; il se poursuit avec les effets de suggestions dans des oeuvres narratives, puis dans des oeuvres poétiques ; et il se termine par la question de la suggestion incitative : car la suggestion peut non seulement faire penser, faire ressentir, mais elle peut aussi viser à faire agir.
Des relations que le français entretient avec d'autres langues dans l'espace francophone sont issues des pratiques langagières hétérogènes, qui représentent un enjeu tant politique et social, que médiatique et esthétique. Différentes approches - linguistique, sociolinguistique, analyse du discours et étude littéraire - sont, ici, mises à l'oeuvre pour étudier ces phénomènes de créativité verbale dans les discours politiques, les médias et la littérature. Cet état des lieux des pratiques socio-discursives plurielles offre aussi de nouvelles perspectives, avec un intérêt marqué pour les réseaux sociaux.
Robert Crumb devint à la fin des années 60 le pape de la bande dessinée underground américaine.
Né en 1943 dans une famille typique de la petite classe moyenne de l'après-guerre, il s'imposa à l'âge adulte comme le premier satiriste de la contreculture, avec des personnages mémorables tels que Fritz le chat, jouisseur cynique et désabusé, et le gourou roublard Mr. Natural. Au détour de rencontres avec Janis Joplin, Jim Morrison, Charles Bukowski et bien d'autres, il marqua les années 70 en pornographe vilipendé par les féministes et les gardiens des bonnes moeurs.
Mais il se révéla dans la suite de sa carrière comme un créateur aux facettes multiples, illustrateur et musicien aussi bien inspiré par sa nostalgie des années 20 et 30 que par la vie de Kafka et la Genèse. De Philadelphie à Cleveland, de la Californie aux Cévennes, ce livre retrace la vie et l'oeuvre de R. Crumb, baby-boomer qui quitta à dix-neuf ans la famille dysfonctionnelle dans laquelle il avait grandi pour devenir d'abord l'auteur de bandes dessinées le plus emblématique de la révolution hippie puis, à la fin du XXe siècle, un des principaux pères spirituels des romans graphiques de la nouvelle BD américaine.
Cet ouvrage est la première biographie de R. Crumb. Dessinateur autodidacte au talent exceptionnel, il fait depuis toujours scandale en raison de ses incursions dans la pornographie mais aussi dans une satire sans concessions où il met en scène ses propres angoisses envers les femmes mais aussi toutes les pulsions honteuses de la société américaine, son racisme et son conservatisme.
La modernité du XIXe siècle est indissociable du mouvement et du changement. Les avancées scientifiques, les bouleversements techniques, les révolutions et les changements politiques impliquent de nouvelles relations sociales, politiques et culturelles entre le singulier et l'universel, une complexité dont la littérature de l'époque a su témoigner. Cet ouvrage offre un regard inédit sur la modernité esthétique du second XIXe siècle en faisant dialoguer pour la première fois l'oeuvre de Flaubert avec celle de Baudelaire et celle de Monet. Ces auteurs, fondateurs de la modernité littéraire et artistique, proposent une autre manière de considérer le réel en soulignant les nuances et les variations qui, irriguant l'art de cette période, participent d'un art de la surface et de l'immédiat qui ne manque pas de profondeur.
Cet ouvrage dévoile une unité étonnante dans l'oeuvre de George Sand, la générosité. Celle-ci peut viser l'universel ou le particulier et l'intime. Dans tous les cas, le lecteur retrouve la même cohérence dans un regard sandien nourri par une profonde générosité. Toute sa vie la romancière a en effet opposé à l'individualisme exalté par ses contemporains solidarité et générosité qui doivent permettre progrès de l'humanité et progrès individuel. Son oeuvre a donc incontestablement une fonction morale. Une forme de didactisme sensible fait partie intégrante de son art : George Sand est animée en permanence par la volonté de transmettre à son lecteur un enseignement fraternel. La générosité est bien la clé d'une sensibilité qui concilie les contraires : l'universel et l'intime structurent en profondeur la pensée et l'imaginaire de George Sand. Ce livre le montre en suivant trois pistes : l'engagement et l'éducation, la défense de l'art et des artistes, l'attachement intime à un territoire.