L'atelier de Jean-Jacques Rousseau se compose d'une succession de lieux symboles où, au cours d'une vie en mouvement, il a quelque temps posé sa table de travail : parmi eux son donjon à Montmorency, son laboratoire à Môtiers, cette chambre « qui ne ressemblait en aucune manière à celle d'un homme de lettres » rue Plâtrière à Paris... sans compter bois et bosquets des promenades qu'il fréquentait un carnet et un crayon en poche. Mais cet atelier est surtout l'immense espace de papier constitué par ses manuscrits de travail, des milliers de pages autographes aujourd'hui dispersées à travers le monde. Il nous permet de découvrir les chemins de l'invention d'un écrivain penseur critique des Lumières, de suivre brouillons à l'appui la naissance du Contrat social, de l'Émile ou de La Nouvelle Héloïse, et de regarder Rousseau annoter Platon, Montaigne ou Voltaire dans les marges des livres de sa bibliothèque.
D'ordinaire, on s'efforce d'expliquer les fables de La Fontaine aux enfants. Ils n'en ont pas besoin : ils les comprennent d'intuition, même sans saisir parfois la moitié des mots. En grandissant, nous perdons cette fraîcheur de sympathie. Et il faut beaucoup de science et de patience aux adultes pour remonter la pente, pour que l'oeil se fasse à ce ciel nocturne brillant de tant d'étoiles qu'est le recueil des Fables choisies mises en vers.
Cet ouvrage voudrait jouer le rôle d'un télescope secourable pour faciliter cette observation, sans autre prétention que d'aider à lire La Fontaine, à le déchiffrer et à le goûter. Il scrute pas à pas les 22 fables du livre I, de La Cigale et la Fourmi au Chêne et le Roseau, pour en faire ressortir et en faire ressentir la profondeur secrète, les mystères enfouis, les connivences celées et la logique de l'assemblage, analogue à celle d'un jardin à la française. Une invitation à la promenade au jardin des Fables...
Kessel a marqué son siècle, il reste ce « témoin parmi les hommes » à la renommée indéfectible, mais dont on connaît assez peu les pratiques d'écriture et où l'on confond parfois celles du journaliste et du romancier.
Nous allons le côtoyer ici en explorant le fonds Kessel qui conserve les traces de l'élaboration des oeuvres et révèle sa conception du « métier d'écrivain ». Nous déambulerons aux côtés du grand reporter griffonnant ses articles aux confins de la planète, du jeune romancier reclus dans une chambre d'hôtel ou de l'académicien installé au bureau de sa dernière demeure.
On découvrira les « réemplois » qui, d'une même veine ou d'une même aventure, font naître un reportage et un roman à succès, et d'autres « Kessel », dramaturge ou scénariste. L'examen du manuscrit de L'Armée des ombres, oeuvre de combat entre fiction et documentaire, viendra clore cette déambulation kesselienne.
Cette jeune fille de dix-sept ans pleine de charme que peint un Gauguin amoureux, c'est Madeleine Bernard. Elle n'est pas un modèle comme les autres. En cet été 1888, la jeune fille est la muse de Pont-Aven. D'autres l'ont peinte, dont Émile Bernard, son frère. Née à Lille en 1871, Madeleine est d'une grande beauté et d'une vive intelligence. Elle voit naître sous ses yeux la formidable aventure de l'art post-impressionniste. Sur les bords de Seine à Asnières, à Saint-Briac, à Montmartre, elle est présente, sans être artiste elle-même, et rencontre Odilon Redon, Van Gogh, grand ami de son frère. Elle s'intéresse à la peinture, mais aussi à la théosophie, aux spiritualités orientales. Entre ce frère rebelle si doué et une mère tyrannique, il lui faut trouver sa place de femme. Elle aspire à la liberté, choisit de travailler, mais supporte mal le milieu superficiel des ateliers de couture. Au fond, c'est une âme mystique, tendue vers l'invisible. Qui est Madeleine, qui mourra à vingt-quatre ans ? Cette jeune femme qui ose rompre de manière radicale avec sa vie d'avant en s'enfuyant à Genève, loin des siens ? Sa vie y prendra un tournant romanesque en croisant celle de la jeune Isabelle Eberhardt et de son frère. Marie-Hélène Prouteau, qui a eu accès à une correspondance abondante, a tenté de cerner cette personnalité remarquable, complexe, attachante dans ses contradictions.
Les chefs-d'oeuvre se prêtent à tous les traitements, fût-ce les plus irrévérencieux. C'est même par là qu'on les reconnaît. Mais quel sens y a-t-il à chercher à améliorer l'une des plus belles réussites du répertoire ?Le présent ouvrage propose de frayer les voies d'une critique authentiquement créatrice en renouant avec le mode de lecture qui prévalait à l'âge classique et dont Rousseau donne encore l'exemple dans la critique du Misanthrope proposée par la Lettre à d'Alembert. Il confronte ainsi le chef-d'oeuvre de Molière à ce qu'il aurait pu être, tout autant qu'à ce qu'il est devenu dans les différentes interprétations qui en ont été données et les innombrables sixièmes actes qui en ont été forgés, avec la conviction qu'il y a dans tout texte de quoi en faire un autre.La valeur d'une oeuvre se mesurant aux possibles qu'elle autorise, il n'y a jamais bien loin de la lecture vivante d'un texte à sa continuation, et il n'est pas de plus belle façon de réviser ses classiques que de leur imaginer des variantes.
Le présent ouvrage propose de relire l'auteur de La Divine Comédie à la lumière des grands lecteurs de Dante, européens et italiens : Ezra Pound et T.S. Eliot, James Joyce et Samuel Beckett, Ossip Mandelstam et Jorge Luis Borges, Primo Levi, Edoardo Sanguineti et Pier Paolo Pasolini. Il interroge également la réception de Dante en France, de Paul Claudel à Philippe Sollers et Jacqueline Risset. Autant de lectures, plurielles, qui constituent une introduction à La Divine Comédie et à la littérature du XXe siècle, de ses courants les plus novateurs, qui ont su coordonner Dante à notre modernité.Cette nouvelle édition de l'ouvrage Lectures de Dante, un doux style nouveau, paru en 2006, n'est pas qu'une simple révision. Il s'agit en partie d'une réécriture, augmentée d'une postface de Sara Svolacchia.
Que peut-on faire avec les textes illisibles ?
Les oeuvres poétiques qui ont bouleversé la modernité ont imposé un nouveau régime de réception, dont on n'a pas encore pris toute la mesure. Déjouant la manière habituelle dont le lecteur synthétise la signification, elles réclament de sa part une attention spécifique.
Laquelle ? Pour la déterminer, Pierre Vinclair propose de partir des textes mêmes. Dans un corps à corps avec le célèbre poème de T. S. Eliot, The Waste Land (1922), il avance strophe par strophe, élucidant les références intertextuelles, les ramenant au contexte de production, offrant une nouvelle traduction du texte et élaborant de nouveaux schèmes théoriques à même de rendre compte de son fonctionnement. Il parvient ainsi à comprendre ce que le poème attend de nous. S'ouvre alors un nouveau territoire de pratiques à explorer, qui définit une éthique de la réception.
À quelles conditions la critique telle qu'elle se pratique en Afrique francophone peut-elle sortir de son arcboutement sur des formes routinisées pour participer à l'invention des pratiques émancipatrices ? Telle est la question au coeur de cet essai.
À la recherche d'une fonction sociale effective de la critique à l'ère du creusement des inégalités, l'auteur propose de renouer avec l'esprit de la critique tel qu'on peut le retrouver chez Marx, Nietzsche, Benjamin, Césaire, Foucault et Said, pour qui la critique avait pour ambition de déstabiliser ou de démanteler les structures ossifiées de la connaissance et de l'exploitation, les mythes et les mythologies de la vie quotidienne, d'une part ; d'autre part, de repoliliser et resocialiser la littérature et, surtout, de développer une approche intégrant théorie littéraire et théorie sociale. Sont analysés des romans de Sinzo Aanza, Mariama Bâ, Jean Bofane, Mbougar Sarr, Fiston Mwanza Mujila et un court-métrage de Sammy Baloji.
Anecdotes, comédies dont Molière est le héros, romans, tableaux, films : la vie et l'oeuvre de Molière sont génératrices d'histoires. La tentation de la fiction se manifeste dès les premiers textes qui lui sont consacrés, à commencer par les Nouvelles nouvelles (1663), où Donneau de Visé retrace le parcours fictif d'un auteur dont la réussite est bâtie sur la chance, l'absence de scrupules et les soutiens des « gens de qualité », ou La Vie écrite par Grimarest (1705), « un des plus faux et des plus ennuyeux romans qui aient jamais paru », selon Jean-Baptiste Rousseau. Cette tendance s'accentue aux siècles suivants, où se développe le mythe moliéresque, relayé par les biographes et les critiques, mais aussi par les institutions culturelles, artistiques et scolaires, et où s'opère ce que Nathalie Heinich a appelé une « mise-en-légende » de l'artiste. Recopiées, amplifiées ou au contraire discréditées, minorées, les histoires imaginées par les premiers biographes et commentateurs sont pérennes. Cet ouvrage s'interroge sur le rôle de la fiction dans la réception de Molière, et plus généralement s'attache à éclairer la construction de l'histoire littéraire.
Dans un contexte de mondialisation culturelle, la notion de « paysage originel » permet de retrouver un sol. Cet essai montre combien l'identité peut se construire par la littérature, car nous nous reconnaissons tous dans des lieux fondateurs avec des valeurs qui nous constituent. L'élaboration dynamique de soi est ici explorée par les poésies dites « francophones » et l'étonnante construction d'un « étranger au sein de la même langue ». Par-delà les déterminismes nationaux, l'affirmation de l'identité articule les échelles de la diversité, du « pluriversel ». De manière emblématique, les poètes provenant de Suisse romande tentent d'échapper à un héritage particularisant ; ou, au contraire, de le revendiquer. Le choix des paysages originels souligne alors un trait commun : on ne naît pas « écrivain francophone », on le devient.
Quel impact un phénomène climatique peut-il avoir sur l'imaginaire littéraire ? Comment sont perçus au cours du temps les différents scénarios de changement climatique et leurs conséquences ? Comment nous confronter à une situation inédite, lutter ou inverser le cours de l'histoire annoncée ? Nous répondons à ces questions à travers les récits littéraires du XVIIe siècle à nos jours avec, en parallèle, l'avancée des recherches sur le climat.Passage d'une comète, traversée d'un nuage cosmique, tremblement de terre, le soleil qui pâlit, la Terre qui bascule ou un savant fou qui sévit, autant de scénarios utilisés par les écrivains pour provoquer des changements climatiques. Les auteurs montrent une imagination tout aussi débordante pour nous proposer des moyens de lutter contre eux.
En janvier 2022, Molière a eu 400 ans. Quatre siècles d'une notoriété prodigieuse qui s'est affirmée dès les premiers spectacles donnés à Paris à la fin des années 1650 et qui n'a cessé de s'amplifier au fil du temps, jusqu'à s'étendre à l'échelle planétaire.Quatre cents ans après sa naissance, Molière est à la fois cet auteur construit au fil des siècles par les discours critiques et les infléchissements du goût, et ce comédien-poète fermement inscrit dans son temps, chef de troupe habile à mettre au point diverses stratégies esthétiques et économiques pour bâtir sa carrière et faire valoir son oeuvre. Le retour sur Molière nous ramène aux origines de la création des comédies et, dans un même mouvement, nous fait porter un regard renouvelé sur la manière dont s'est élaborée notre conception de l'oeuvre.Les contributions réunies dans le présent volume s'inscrivent sous le signe de ce double retour sur Molière : d'une part, un retour fondé sur une recherche documentaire renouvelée, sur les modalités concrètes de l'activité du comédien-poète et de sa troupe au travail entre 1643, date de ses débuts comme comédien, et 1680, date de la fondation de la Comédie-Française, sept ans après sa mort ; d'autre part, et dans le prolongement chronologique du premier volet, un retour sur Molière auteur, au prisme du discours critique de 1680 à 1980.
Avec les contributions de : Sandrine Berrégard, Hélène Bilis, Claude Bourqui, Muriel Brot, Mariane Bury, Isabelle Calleja-Roque, Céline Candiard, Fabrice Chassot, Georges Forestier, Matthieu Franchin, Stéphanie Genand, Jean de Guardia, Hubert Hazebroucq, Bénédicte Louvat, Lise Michel, Emmanuelle Mortgat-Longuet, Louise Moulin, Serge Proust, Jocelyn Royé, Agathe Sanjuan, Anthony Saudrais, Christophe Schuwey, Marine Souchier, Frédéric Tinguely, Piermario Vescovo.
Pourquoi Baudelaire n'a-t-il cessé d'éprouver le besoin d'en découdre avec la pensée de Rousseau dans tous les moments charnières de son oeuvre, depuis l'époque des Notes sur Edgar Poe jusqu'au projet de Mon Coeur mis à nu, en passant par de nombreux poèmes du Spleen de Paris et par les récits des Paradis artificiels ?Ce livre formule l'hypothèse que c'est dans l'explication persistante avec Rousseau que se joue dans l'oeuvre baudelairienne une compréhension renouvelée des enjeux de la poésie moderne. Il montre Baudelaire aux prises avec ses contradictions dans sa critique obstinément conduite de la « bonté » originelle, défendue par son adversaire. Puis il lance le pari d'une nécessaire reprise « rousseauiste » de la poésie, inspirée paradoxalement par la lucidité du poète autant que par son désespoir.
Qu'ont en commun Diderot, D'Alembert et l'abbé de Saint-Pierre ? Voisenon et Pluche ? Fontenelle et Sade ? La Font de Saint-Yenne et Condillac ? Casanova et Buffon ? Batteux et Barruel ? Peu de chose a priori réunit les auteurs qui dialoguent au sein de ce volume, sinon que tous, quel que soit leur domaine de réflexion, ont été amenés durant leur parcours intellectuel à se confronter à la question du système et à se prononcer sur sa nécessité, sa pertinence et sa valeur. À lire les études ici rassemblées, il apparaît que la pensée du système innerve les champs du savoir et de la création au XVIIIe siècle. Mais ce tropisme systématique étonnamment persistant ne signifie nullement la permanence de la valeur accordée à l'esprit de système : ces systèmes omniprésents traduisent plutôt la perte de majesté du système, détrôné par d'autres manières de penser et d'écrire le monde et les hommes.
« Il y aurait donc un côté léger dans ce livre, qui lui vient à la fois de sa modestie et de sa propension au jeu. Quelque chose entre des petites histoires de la photographie (pour le montage anachronique des exemples figuratifs au détriment de toute histoire déductive) et un livre des passages photographiques (pour le montage des citations glanées ici et là). Double hommage à Walter Benjamin, donc, et avec ce souci de noter consciencieusement modestement , à la fin de chaque bref chapitre, la littérature évoquée même du bout des lèvres. Stiegler ne manifestant aucun narcissisme d'auteur ou de théoricien , il nous invite simplement, aimablement, à sortir de son propre livre et à reparcourir les labyrinthes de textes et d'images où il aura lui-même aimé se perdre. Il ne veut rien dominer dans l'ordre de la doctrine. Il se contente de se déplacer dans l'immanence des photos et des mots, il court d'image en image, de métaphore en métaphore cette course ou translatio nommant, justement, la notion classique de métaphore et, tout en même temps, de texte en texte dans une littérature photographique traversée comme le serait une jungle par quelque explorateur ou aventurier libre de tout programme. » Georges Didi-Huberman
Quelles sont les notions principales qui structurent la production poétique et la pensée essayiste d'Yves Bonnefoy ?
Le poète lui-même n'a cessé d'affirmer, et de montrer, que « poésie » et « critique » ont, depuis Baudelaire, partie liée de manière consubstantielle. Une première partie plus théorique dresse la liste des principes et catégories de cette critique en poésie ; une seconde déploie les diverses modalités d'application pratique d'une poésie qu'on peut dire critique.
En 1803, Luke Howard invente dans "On the modifcations of clouds" la classification des nuages qui est encore la nôtre aujourd'hui (cirrus, stratus, cumulus).
Cet essai fondamental pour la météorologie, pour l'histoire des sciences, mais aussi dans l'histoire de la peinture, n'a été que partiellement traduit en français en 1804 et n'a jamais été édité intégralement dans notre langue. Tel est l'objet du présent ouvrage : la traduction de l'ouvrage de Luke Howard, illustré par les gravures qui ont accompagné ses éditions successives, ainsi que par les fameuses " sky studies " de Constable et d'autres merveilleux nuages des peintres du XIXe siècle (Dahl, Dillis, Turner), qui doivent tant à la classification de Howard.
Témoin d'un moment de l'histoire des sciences en Europe où les démarcations entre les disciplines et les champs ne sont pas effectives, ce livre rend aussi hommage au Goethe météorologue (La Forme des nuages d'après Howard, 1820), et à Lamarck, auteur d'une classification des nuages aux accents poétiques, que l'histoire avait oubliée.
Les nuages sont aujourd'hui au coeur du débat sur le réchauffement climatique ; les sciences et technologies de l'information et de la communication inventent l'« informatique en nuage » ; les « chasseurs de nuages » soumettent leurs clichés à la Cloud Appreciation Society. Le nuage est résolument moderne.
Suivant les voies ouvertes par Michel Serres et Hubert Damisch, littéraires, philosophes, historiens des sciences, de l'art, de la musique, et une géographe-climatologue ici rassemblés abordent la question du nuage à un moment-clé de l'histoire occidentale : celui qui, du tournant des Lumières au crépuscule du romantisme, ouvre la modernité. S'y révèlent le double mouvement de laïcisation de la pensée et de permanence de l'irrationnel ou du mythe, le brouillage entre le sujet et le monde, et le travail des penseurs comme des artistes - écrivains, peintres, musiciens -, pour appréhender, dire et représenter ce qui échappe.
Apparu sur la scène littéraire au tournant des années quatre-vingt, Guy Goffette s'est imposé comme une figure majeure de la poésie contemporaine française. D'origine belge, il a publié la quasi-totalité de son oeuvre chez Gallimard, qui le fait entrer dans sa collection de référence « Poésie » dès 1995, avec Le Pêcheur d'eau, avant de publier son recueil le plus connu, intitulé Éloge pour une cuisine de province - initialement publié chez Champ Vallon en 1988. Ne se reconnaissant pas dans ce qu'on a appelé « le nouveau lyrisme », ce « poète du quotidien » - selon ses propres termes - a rapidement attiré l'attention de la critique : postface de Jacques Borel en 1988, numéro spécial de la revue Littératures en 2007, en 2012 un collectif dirigé par Jean-Michel Maulpoix et un essai d'Yves Leclair. Le terrain reste néanmoins largement à défricher, tâche à laquelle le présent ouvrage entend participer en s'intéressant successivement à la « cuisine » et aux rapports qu'entretient le poète avec la peinture et la musique, mais aussi à l'écriture en prose. Aux différentes contributions s'ajoutent un entretien avec Guy Goffette, ainsi que quelques poèmes et extraits de roman inédits.
Avec les contributions de Béatrice Bonhomme, Serge Bourjea, Benoît Conort, Christine Dupouy, Claire Habig et Marie Joqueviel-Bourjea.