Il y a un « e » à génie mais combien de fois avez-vous entendu qu'une femme était géniale ?Première femme écrivain, voire premier écrivain tout court, musicienne, philosophe, éducatrice, activiste politique, Sappho (VIIe siècle avant J.-C.) fut, de son vivant, la première autrice à être reconnue comme géniale. Elle fut par la suite, de l'Antiquité à nos jours, sans cesse métamorphosée, quitte à être détournée, ce qui lui assure paradoxalement le privilège d'une nouvelle existence. Toujours trahie, toujours vivante, toujours géniale, telle est Sappho de Mytilène.Ce sont quelques-unes de ces vies, à la fois absolument réelles et fictives puisqu'elles ont été crues, neuf pièces d'un fascinant puzzle, que raconte ce livre. Sage aussi connue et révérée que Socrate chez les Grecs, Sappho devient tour à tour courtisane, sorcière païenne, activiste révolutionnaire, lesbienne sulfureuse et féministe iconique, miroir tranchant où se reflète l'image de la femme propre à chaque époque. À travers ces neuf vies de Sappho, emblème de toutes les femmes qui ont osé prendre la plume pour faire entendre leur voix, Laure de Chantal explore la question de la place que les sociétés ont réservé au génie féminin, à commencer par la nôtre.
Écrit-on pour les enfants ou les adolescents comme on écrit pour les adultes ? Comment construire une intrigue, inventer des personnages, captiver jeunes lecteurs et jeunes lectrices et voir ses textes publiés ? C'est en apprenant à lire la littérature jeunesse qu'on peut apprendre à l'écrire, répond Clémentine Beauvais. À l'aide de nombreux exemples tirés de romans et d'albums, elle livre outils théoriques, méthodes, conseils pratiques et anecdotes pour écrire ses propres textes, de l'idée de départ au point final.
Rien ne semble plus incongru que de prendre appui sur la société d'Ancien Régime pour penser le refus féminin. Assignées au devoir de « réserve » par les traités de civilité et au silence ou à la « feinte résistance » par les codes de séduction, les héroïnes de la littérature classique n'auraient rien à nous transmettre, surtout pas le pouvoir de dire « non ». On aurait pu croire l'affaire pliée sans la sagacité de Jennifer Tamas. Car, à leur manière, les femmes du Grand Siècle ont résisté, elles ont désobéi, et de ces combats à bas bruit il demeure des traces. Sous les images de princesses endormies célébrées par l'industrie du divertissement se cachent de puissants refus, occultés par des siècles d'interprétations patriarcales. Jennifer Tamas les exhume avec courage et subtilité, elle traque l'expression du féminin sous le regard masculin et tend savamment l'oreille vers le bruissement des voix récalcitrantes. Conviant les figures dissidentes des siècles anciens, du Petit Chaperon rouge à Bérénice, elle vivifie le discours féministe et trouve chez Marilyn Monroe le secret d'Hélène de Troie. Elle révèle ainsi, non sans un brin d'irrévérence, un magnifique matrimoine, trop longtemps séquestré dans les forteresses universitaires.
"" Depuis le début, j'ai été prise dans une tension, un déchirement même, entre la langue littéraire, celle que j'ai étudiée, aimée, et la langue d'origine, la langue de la maison de mes parents, la langue des dominés, celle dont j'ai eu honte ensuite mais qui restera toujours en moi-même. Tout au fond, la question est : comment, en écrivant, ne pas trahir le monde dont je suis issue ? » Ainsi Annie Ernaux évoque-t-elle son travail d'écriture dans cette conférence célèbre qu'elle a prononcée à Yvetot, en 2012, lors de sa rencontre officielle avec les habitants de la ville. Cette nouvelle édition 2022 de Retour à Yvetot, texte fondateur et éclairant sur la vie et l'Å«uvre de la célèbre écrivaine, est augmentée de plusieurs inédits confiés par l'autrice : photos personnelles, correspondance avec son amie de collège Marie-Claude jusqu'à ses 22 ans, extrait manuscrit de son journal intime de l'époque, carnet scolaire.
Ça s'écrit comment ?
Avec quoi j'accorde ce mot ?
Faut-il mettre un L ou deux L ?
Ne vous prenez plus la tête avec l'orthographe ou la grammaire françaises, pleines de pièges !
Avec ses explications très simples et colorées, MaitressAdeline vous donne des moyens mnémotechniques pour ne plus vous tromper !Les 101 règles à savoirDes exercices pour s'entraînerLes astuces et les pièges à éviter
Après Le Sel de la vie, Françoise Héritier poursuit ici son exploration tout en intimité et en sensualité de ce qui fait le goût de l'existence.
Elle nous invite à retrouver nos étonnements d'enfance, quand la découverte des mots, à travers leur brillance, leur satiné, leur rugosité, s'apparentait à celle de la nature et des confitures.
À travers les mots, c'est le trésor caché s'établissant en nous entre les sons, les couleurs, les saveurs, les touchers, les perceptions et les émotions qu'elle nous convie ici à redécouvrir.
À chacun, à son tour, à partir de quelques mots, de trouver la richesse de l'univers intime qu'il porte en soi.
Découvrez le texte fondateur de J.R.R. Tolkien, précurseur des théories sur le conte de fée, le merveilleux et la littérature de Fantasy.
Du conte de fées est l'essai de Tolkien qui correspond le mieux à l'ensemble de son oeuvre créatrice. Il est essentiel à la compréhension des écrits de Tolkien lui-même, et il pose bon nombre de ses principes créateurs, parmi lesquels la sous-création, le concept de Faërie et la valeur de la fantasy. L'objectif de la présente édition est d'ouvrir à l'oeuvre créative et théorique de Tolkien, afin de saisir son raisonnement autour de la littérature dite de Fantasy et le conte de fée.
Cette nouvelle édition française est accompagnée d'une préface de Nathalie Prince, universitaire spécialiste des littératures jeunesse et de Fantasy.
Dans cet essai, Tolkien se pose trois questions : qu'est-ce qu'un conte de fées ? Quelles en sont les origines ? Et surtout : quelle est leur utilité ? Les notions abordées y sont très importantes pour cerner l'importance qu'accorde Tolkien au conte de fées et mieux comprendre l'univers original qu'il a créé au fil de ses ouvrages.
Ils sont fous ces artistes ! Depuis la Préhistoire, ils ont réalisé des oeuvres qui défient l'imagination. Statues géantes, colosses sculptés dans la montagne, tours qui taquinent les nuages, gigantesques palais, peintures démesurées... Mais jusqu'où iront-ils ?
Accompagnez ces peintres, sculpteurs et architectes dans leur quête de grandeur et de beauté, et partez aux quatre coins du monde découvrir leurs chefs-d'oeuvre les plus prodigieux.
Une histoire de l'art extra-large et extraordinaire, qui embrasse toutes les civilisations, toutes les techniques et toutes les époques, à partager en famille.
Invitation au voyage à travers l'oeuvre littéraire de Monique Wittig, ce livre nous embarque dans une passionnante exploration des propositions poétiques et politiques d'une autrice dont l'influence majeure sur la pensée féministe et le mouvement lesbien ne cesse de s'amplifier. Publié pour la première fois en 2002, c'est la toute première étude sur cette oeuvre unique et radicalement disruptive, tant par l'imaginaire qui la soutient que par son adresse à subvertir le langage pour réinventer, au-delà des genres, un monde ouvert à une pluralité infinie. Revu et actualisé, le livre de Catherine Écarnot paraît en 2023, année de la commémoration de la mort de Wittig et du cinquantenaire du Corps lesbien.
Derrière la chaîne « Linguisticae » se cache un véritable passionné des mots : Romain Filstroff. Après des études de langue, il lance son blog spécialisé dans la linguistique. De posts en vidéos, « Linguisticae » grandit et séduit chaque jour de plus en plus d'abonnés ; ses vidéos cumulent plus de 10 millions de vues.
Un nouveau titre de Muriel Gilbert d'un genre totalement inédit : 100 conseils et astuces sur les fautes les plus fréquentes (grammaire ou orthographe) de la langue française.
Le Moyen Âge merveilleux du Seigneur des Anneaux, du Sorceleur ou de L'Assassin royal vous fait rêver ? Sorcières, magiciens et nains peuplent votre imagination depuis toujours ? Chevaliers, vikings et mercenaires vous passionnent ? Ce beau-livre est fait pour vous. Toutes ces histoires, des contes de fées à Game of Thrones, exercent sur nous un extraordinaire pouvoir de fascination. Prenez garde, pourtant. Explorer les arcanes de la fantasy d'inspiration médiévale pourrait bien changer à tout jamais votre destinée. Derrière ces récits inoubliables se déploient des oeuvres littéraires et artistiques multiples - de la légende du roi Arthur aux contes venus du monde entier -, et leurs influences historiques sont légion - invasions « barbares », art de la guerre dans le Moyen Âge européen et le Japon féodal, châteaux forts et femmes de pouvoir. Mêlées, sublimées, ces sources abreuvent des oeuvres devenues incontournables.Prêts pour l'aventure ?Victor Battaggion est rédacteur en chef adjoint du magazine Historia, à l'origine des hors-série Thorgal et la saga des Vikings et Game of Thrones : la série événement à la lumière de l'Histoire, auteur, scénariste de bandes dessinées et co-directeur de différents ouvrages de référence.Anne Besson est professeure de Littérature Comparée à l'Université d'Artois (Arras), spécialiste des ensembles romanesques et des constructions de mondes dans les genres de l'imaginaire.Ensemble, ils ont constitué une équipe d'experts pour explorer tous ces univers et découvrir ce qui a inspiré les grands artistes de la fantasy. Parmi eux, John Howe, fameux illustrateur et directeur artistique des adaptations de Tolkien, signe la postface de ce livre amené à faire date !
À l'aube de notre modernité, le romantisme a transformé la littérature, la musique, les Beaux-Arts. Mais, plus généralement, il a bouleversé notre manière de penser, d'aimer, de percevoir la nature ou l'Histoire - en un mot, de vivre.
Né en terre germanique, il a brillé d'un éclat formidable dans la France postrévolutionnaire, avant d'essaimer dans l'Europe entière et, au-delà, dans les empires coloniaux et en Amérique, où il a toujours accompagné la naissance des États nationaux.
Ce dictionnaire, le premier à en présenter une vision globale, propose en 649 articles de tout connaître des poètes, artistes, penseurs ou hommes politiques qui ont fait le romantisme : Byron, Hugo, Beethoven, Novalis, Chopin, Turner, Delacroix, Pouchkine, Garibaldi... Le lecteur y découvrira également les idées, les motifs, les modes qui dessinent les contours de la culture romantique et permettent d'en saisir les multiples visages à travers le monde.
Un ouvrage exceptionnel qui restitue le mouvement romantique dans toute sa complexité.
« Ce livre parle avant tout d'amour : le grec ancien a été l'histoire la plus longue et la plus belle de toute ma vie.
Peu importe que vous connaissiez le grec ou non.
Si c'est le cas, je vous dévoilerai des caractéristiques de cette langue dont personne ne vous a parlé au lycée, quand on vous demandait d'apprendre par coeur conjugaisons et déclinaisons.
Si ce n'est pas le cas, c'est encore mieux. Votre curiosité sera comme une page blanche à remplir.
Qui que vous soyez, cette langue recèle des manières de s'exprimer qui vous permettront de vous sentir chez vous, de formuler des mots et des idées qui ne trouvent pas d'expression exacte dans notre langue. » Le grec est une langue géniale : voici neuf bonnes raisons d'en tomber éperdument amoureux.
8 000 verbes et toutes les règles d'accord pour ne plus se tromper !
Je courais, je courrai, tu résolvais, tu résoudras, il acquiert, il acquerra...
N'ayez plus aucun doute grâce à la conjugaison complète de 8 000 verbes, aux règles d'accord et à des astuces pour éviter les pièges !
Pourquoi les chevals sont-ils devenus des chevaux ? Jamais peut-il vouloir dire toujours ? Êtes-vous plutôt cuir ou plutôt velours ?
Des questions délicieuses pour une correctrice incorrigible qui n'aime rien tant que s'aventurer dans la jungle touffue des loufoqueries du français, sautant d'étymologies incongrues en règles absconses et d'anecdotes insolites en conjugaisons bizarroïdes, dont elle nous régale comme d'autant de bonbons sur la langue.
Avec elle, vous apprendrez comment le latin est parvenu à ringardiser le gaulois, par quel mystère certains panneaux indiquent la « déchetterie » quand d'autres préfèrent la « déchèterie », ou qu'« énervé » signifiait à l'origine « ramollo ».
En 2005 a paru Dictionnaire égoïste de la littérature française, immense succès immédiat critique et public. Chroniqué par tous les médias en France et beaucoup même à l'étranger, ce livre qui n'avait pas d'équivalent a reçu cinq prix littéraires. Il est aujourd'hui devenu un classique.
Le Dictionnaire égoïste de la littérature mondiale est consacré aux littératures des autres pays du monde. Et non pas « étrangers ». Un article l'explique, l'auteur ne croit pas à la notion d'étranger, surtout en matière de littérature. Nous ne sommes pas seuls au monde, et aucun lecteur français n'a été constitué par l'unique lecture de livres français. De même, aucun lecteur n'est constitué par l'unique lecture des livres de son temps. Un lecteur est de tous les temps et de tous les pays. Et c'est ainsi que ce livre comprend aussi bien Eschyle (le plus ancien) que Gabriel García Márquez (le plus récent). Pour « égoïste », cela signifie que l'auteur ne parle que de choses qui, en bien ou en mal, l'intéressent, le passionnent, l'éveillent, et non à partir d'on ne sait quels canons de la littérature.
Le « DELM » comprend, comme son frère aîné, quatre types d'articles : sur des auteurs (Karen Blixen, Jorge Luis Borges, F.S. Fitzgerald, Yukio Mishima, Elsa Morante, Platon, Gertrude Stein...), des oeuvres (Amant de Lady Chatterley (L'), Guépard (Le), Petit Livre rouge (Le)...), des personnages (Ali-Baba, Lady Bracknell, Mademoiselle Else, le prince André, Arturo Ui...), des notions (« Bonheur », « Enterrements d'écrivains célèbres », « Imagination », « Verbes réfléchis »...). Il a, en plus, des « express » (« Esthétique Express », « Machiavel Express »...). On y retrouvera tous les grands noms célèbres, et on y découvrira des méconnus délicieux. On y trouvera un esthétique, et des anecdotes qui sont peut-être un peu plus que des anecdotes, comme Joyce en train de dicter Finnegans Wake à Beckett qui répond « entrez » à un visiteur, Beckett écrivant le mot par mégarde et Joyce lui disant : « Laissez. » Allègre, partial, drôle, sérieux, brillant, inattendu. Un livre qui donne envie d'en parler avec l'auteur. Venez converser avec Charles Dantzig.
Familier des bizarreries et excentricités du langage, Jean-Loup Chiflet nous offre un florilège savoureux de « bons mots » des maîtres du genre : Sacha Guitry, Tristan Bernard, Alphonse Allais, Groucho Marx ou Pierre Desproges.
Le mot d'esprit ? Une réplique fine et subtile, pas toujours bien intentionnée, qui consiste à révéler le côté farfelu, l'absurde d'une situation à partir d'un fait ou d'une affirmation apparemment logique. Ce qu'on appelle « le second degré », précise l'auteur qui ne manque pas d'exemples. « Lorsque Henny Youngman affirme : «J'ai fait une affaire, j'ai acheté une statue de la Vénus de Milo au rabais. Elle a deux bras», il sème la confusion dans notre esprit sans rien expliquer. Mais quand Garry Shandling assure de façon péremptoire : «Une fois, j'ai fait l'amour pendant une heure cinq ! C'était le jour du changement d'heure», on se trouve alors face à un semblant d'explication... » Des formules d'autant plus irrésistibles qu'elles sont souvent énoncées avec le plus imperturbable sérieux.
Le lecteur pourra piocher dans cet inventaire de quoi égayer et mieux apprécier toutes les circonstances de sa vie. Il y trouvera les rubriques les plus courantes et familières comme les plus insolites - notamment animalières. Ainsi des mouches chères à René Fallet : « La mouche est la plus belle conquête du papier collant » ; alors que Sylvain Tesson remarque, pour sa part, que « la vie du kangourou est riche en rebondissements ». On ne saurait mieux dire !
Peut-on imaginer façon plus radicale de faire retour aux sources que de se replonger, sans ennui ni contrainte, dans la langue latine, qui, comme on le sait, fut le creuset de notre langue française ? qu'on ait, au temps de ses " humanités ", penché son front sur l'énéide ou le de viris illustribus ou, au contraire, qu'on n'ait jamais ouvert une grammaire latine, claude terreaux - professeur de lettres dans la région parisienne - a mis au point une méthode qui, à partir de textes des différents âges du latin, peut fournir au plus réfractaire des apprentis les clés de cette langue savante et savoureuse.
D'ovide à pétrarque, en passant par virgile, cicéron, salluste, tite-live, lucrèce. , on pourra, grâce à ce livre, goûter dans leur langue les chefs-d'oeuvre de l'antiquité romaine, et renouer avec " rosa la rose " en s'amusant.
Illustré par Rodolphe Urbs Préface de Arnaud Hoedt et Jérôme Piron #orthogrammaticale Tiens, je cherche le nom JUS dans mon super dico et voici ce que je trouve :
Jus de légumeS, de fruitS, jus de carotteS jus de tomate, de pomme, d'orange (J'abandonne. Laissez-moi ici, je vais vous ralentir. Je retiens les Indiens.) Ce que vous allez trouver dans cet ouvrage ?
Des petites leçons d'orthographe, de grammaire et de vocabulaire, mon avis sur certaines règles, des exemples rigolos et décalés, parfois peu politiquement corrects.
Mon objectif ?
Vous faire découvrir, redécouvrir et retenir, je l'espère, les règles de la langue française, tantôt capricieuse, tantôt rigoureuse, mais jamais ennuyeuse.
Enjaillez-vous bien !* (S'enjailler : verbe apparu à la fin du XXe siècle qui vient du nouchi, un argot parlé en Côte d'Ivoire.)
Le gaffiot, dictionnaire de référence latin-français, en version poche Top : une couverture souple et solide, en intégra, pour une plus longue durée de vie.Élaboré à partir du Grand Gaffiot refondu sous la direction de Pierre Flobert, ce dictionnaire concentre l'essentiel de la langue latine, d'Ennius à Grégoire de Tours, dans un format de poche.Cet outil pratique s'adresse autant à ceux qui commencent l'étude du latin qu'à ceux qui voudraient en avoir une vision synthétique.? 46 000 entrées - Articles importants entièrement revus dans une perspective pédagogique.
- 32 000 expressions idiomatiques.
- 125 000 traductions.? Une présentation claire - Marques indiquant la période (préclassique, classique, postclassique, tardif, préroman) et le type de langue (prose, poésie, théâtre).
- Cartographie : Empire romain et plan de Rome.
« Certains méchants ne veulent pas juste détruire le monde : ils veulent le changer. Radicalement. ».
Dans Le Syndrome Magneto, Bolchegeek théorise le traitement des personnages de méchants de la pop-culture dont les motivations ne sont pas leur intérêt personnel ou une simple vilenie, mais la volonté de rendre le monde meilleur, de lutter contre ses injustices. Le constat de départ est que, régulièrement, une partie du public se trouve davantage en phase avec l'antagoniste qu'avec le héros.
Les combats que mènent ces personnages fictifs trouvent des échos bien réels : les X-Men rappellent plus ou moins volontairement les oppressions racistes, sexistes, LGBT, ou sur toute personne ostracisée. Si le conflit Xavier/Magneto évoque à beaucoup l'opposition entre le modéré Martin Luther King et le radical Malcolm X, il n'est pas anodin que s'y soient projetés des auteurs de comics souvent de culture juive et marqués par l'antisémitisme. Quant aux méchants qui se battent pour des causes écologiques, ou contre les classes dominantes, ils n'ont plus du tout le même traitement aujourd'hui qu'il y a trente ans et il est probable que leur radicalité trouve beaucoup plus de sympathisants.
Avec la même énergie, l'intelligence et l'humour qui traversent les vidéos de Bolchegeek, Benjamin Patinaud signe un premier livre original et brillant où il aborde la culture populaire sous des angles artistiques, sociaux et politiques, pour s'interroger sur notre monde, à travers nos imaginaires communs et ceux qui les forgent.
Vous hésitez toujours sur le pluriel des mots composés ? Les participes passés vous donnent des sueurs froides ? Vous renoncez à certaines tournures par peur de la faute d'accord ?
Clair et concis, ce petit ouvrage a la réponse à toutes vos questions, pour dire adieu aux fautes de grammaire ! Un incontournable pour tous.
TÉcriture et lecture sont les deux faces d'un meme fait d'histoire et la liberté ´r laquelle l'écrivain nous convie, ce n'est pas une pure conscience abstraite d'etre libre. Elle n'est pas, ´r proprement parler, elle se conquiert dans une situation historique ; chaque livre propose une libération concrcte ´r partir d'une aliénation particulicre... Et puisque les libertés de l'auteur et du lecteur se cherchent et s'affectent ´r travers un monde, on peut dire aussi bien que c'est le choix fait par l'auteur d'un certain aspect du monde qui décide du lecteur, et réciproquement que c'est en choisissant son lecteur que l'écrivain décide de son sujet. Ainsi tous les ouvrages de l'esprit contiennent en eux-memes l'image du lecteur auquel ils sont destinés.t Jean-Paul Sartre.