Qui dit lire dit écrire - et inversement.
Il fallait à ces contenus une revue consacrée. Et c'est désormais le cas avec la parution du premier numéro d'Écrire avec Lire Magazine. Au-delà des leçons d'écriture, vous y découvrirez des analyses de quelques grands classiques ou de récents succès afin d'approfondir votre technique et vos connaissances. Vous saurez également tout sur les erreurs à ne pas commettre avant d'envoyer un manuscrit, ou encore sur la manière de construire un polar - le domaine du thriller sera aussi mis à l'honneur avec les conseils de Jean-Christophe Grangé et de Bernard Minier. Sans oublier des chroniques, des extraits de livres, des coordonnées d'éditeurs, le calendrier des concours de nouvelles à venir, une présentation des divers ateliers d'écriture, etc.
Honoré de Balzac, Illusions perdues d'un visionnaire Course à la réussite La Comédie Humaine : une tragicomédie sociale en 91 chapitres Son oeil aiguisé sur la société Était-il un homme heureux ?
Son amour pour Rabelais et Napoléon DOSSIER : Les écrivains et leur mère, tout un roman : Gary, Duras, Morrison...
Lire Magazine Littéraire, numéro de juin Le dossier : Les plus belles maisons d'écrivains Le grand entretien avec Douglas Kennedy L'univers d'un écrivain : visite chez Aurélie Valognes Le portrait : Éric Fouassier Notre enquête : La littérature à l'épreuve de l'intelligence artificielle Et nos extraits en avant-première :
- Le Romantique, de William Boyd, Seuil - Les Cahiers d'Esther, Histoires de mes 17 ans, de Riad Sattouf, Allary éditions - Les princesses ont toujours raison, de Fabrice Midal, Flammarion Inclus : 13 extraits de livres qui font l'actualité accessibles grâce à un QR code.
Lire Magazine Littéraire propose un hors-série exceptionnel consacré aux 101 plus belles poésies française. Baudelaire, Rimbaud, Labé, Desbordes-Valmore, Hugo, Verlaine, Eluard, Mallarmé... Du moyen-âge à nos jours, en passant par la renaissance, le classique et le XIXème siècle foisonnant, découvrez notre sélection de ces trésors indémodables de notre patrimoine littéraire. 101 textes essentiels, plus encore en ces temps troublés.
Un magnifique hors-série richement illustré pour célébrer l'amour des rimes et la sensibilité des plus grands poètes et poétesses français !
Après un numéro 1 de rentrée, littéraire et scolaire, le N°2 fait la part belle aux livres dessinés, au graphisme et à l'imaginaire, même si tous les genres, sans hiérarchie, seront à nouveau abordés, avec pour chacun une sélection choisie parmi les nouveautés, mais aussi des poches et des classiques.
« La liberté naît, la nuit, n'importe où, dans un trou de mur, sur le passage des vents glacés », écrivait René Char au maquis. Aujourd'hui, la grande perturbation écologique, sanitaire, financière, migratoire, politique et sociale semble donner toute latitude aux pouvoirs pour mettre à mal le pacte démocratique. L'espace civilisationnel, celui des langues et des arts, du partage et de la transmission, doit sans cesse être affranchi et vivifié pour contrer l'emprise de la technologie et toutes les formes de violence. Ainsi la défense des libertés passe-t-elle par l'exaltation de la Liberté, seule dimension a priori dont l'existence réelle ne tient qu'à notre volonté.
Apulée # 7 Libertés rassemble des poètes consacrés ou à découvrir, des romanciers, chercheurs, artistes - Ubah Cristina Ali Farah, Abdelaziz Baraka Sakin, Sherko Bekas, Yahia Belaskri, Anouar Benmalek, Jean-Marie Blas de Roblès, Laure Cambau, Gérard Chaliand, Georges-Olivier Châteaureynaud, Julien Delmaire, Selahattin Demirtas, Alain Deneault, Noël Devaulx, Ananda Devi, Pascal Dibie, Georges Didi-Huberman, Zehra Dogan, Delphine Durand, Éric Faye, Annie Ferret, Myriam Gaume, Lise Gauvin, Édouard Glissant, Bruno Grégoire, Hubert Haddad, Zadig Hamroune, Fawaz Hussain, Yvon Le Men, Khalid Lyamlahy, Martin Melkonian, Laure Morali, Joëlle Naïm, Cécile Oumhani, Catherine Pont-Humbert, Jean Portante, Jean-Luc Raharimanana, Gauhar Raza, Madeleine Riffaud, Rodney Saint-Éloi, Éric Sarner, Leïla Sebbar, Kenza Sefrioui, Hamid Skif, Sami Tchak, Vincent Teixeira, Laurence Vilaine, Kateb Yacine...
Au programme de ce numéro :
Le grand entretien avec Mélissa Da Costa L'univers d'un écrivain : visitre chez Michel Pastoureau Le grand dossier sur les soeurs Brontë : Trois soeurs puissantes L'Enquête : Sur les traces de Cormac McCarthy
Au programme de ce numéro :
Un grand dossier sur la littérature de résilience, ces livres qui nous font (vraiment) du bien Le grand entretien avec Pierre Lemaitre : Je m'amuse à brouiller les pistes L'univers d'une écrivaine : Christine Orban L'enquête : Daniel Pennac et sa famille formidable, la clôture de la saga Malaussène
Papier Machine n°12 portera sur le mot GRUE et flambe avec ses 112 pages coupées découpées colorées.
Au sommaire de ce numéro : Des mikados conspirateurs, les ravages du Kung Fu sur un Bruxellois, de la peinture shiny bright, une sombre histoire de rue et de miroir, une bibliothèque aux fondations rhizomatiques, un tableau Excel qui parle et qui chante, les pensées d'un kiné, des jambes dans le vide, de la colère au bord des lèvres, la peur des comètes, des containers et des oiseaux, une balade en musanthropie, une plante qu'on appelle Robert, du sucre imbibé de tristesse, du cul - mais romancé, les p'tits trucs bien-être d'une ingénieure des ponts et chaussées, la lutte de PLU et bien d'autres choses encore.
Avec les contributions de Christine Aventin, Jayashree Stella, Axel Houillier, Mamoste Dîn, Keridwen François-Merlet, Clara Nizzoli, Norma Berardi, Arthur Lacomme, Juliette Volcler, Aldwin Raoul, Mabeye Deme, Olivia Molnár, Vitalia Samuilova, Mélina Ghorafi, Valentine Bonomo, Marc Rillet, Kaoutar Chaqchaq, Aliette Griz, Antonin Crenn, Anne Penders, Marie-Ange Tincelin, Chloé Plassart, Gyula Molnár, Lucie Combes, Leslie Doumerx, Lola Massinon, Aurélien Caillaux, Aggelos Detsis, Adrien Lafille, La bibliothèque la Grue, Étienne Joanny.
Réalisé à Clermont-Ferrand par l'Atelier de création littéraire contemporaine (Service Universités Culture et Université Blaise-Pascal) à l'occasion des trente ans de Cheyne éditeur (1980-2010), ce numéro hors série de la revue Terres d'encre réunit des textes d'auteurs, de passeurs et de lecteurs : éditeur, universitaires, enseignants, libraire, traducteurs, conservateur, metteur en scène, comédienne, journaliste, étudiants.
Transmettre, en trente années de création, d'édition, de lectures : trente années pour connaître, écouter, rencontrer, échanger. Transmettre, le temps d'une génération, par toutes les magies du verbe poétique : Penser l'acte de transmettre comme partie prenante - et non subalterne, et non comme un mal nécessaire - de l'aventure poétique (Jean-Pierre Siméon). C'est à ces rencontres que fait écho cette revue, ouverte à toute la variété et la richesse des regards : à soi, aux autres, au monde.
Découvrez ce numéro 512 d'octobre 2022. Au programme: Grand dossier Louis Ferdinand Céline - Au delà du scandale, une affaire de style - Graphologie : ce que révèle son écriture Entretien avec Françoise Chandernagor Je fais des rêves qui me dictent mes romans Actualité : Helène Devynck, Jonathan Franzen, Claudie Gallay, Anne Goscinny, Sylvain TEsson, David Van Reybrouck...
Il est tout à fait naturel que L'Atelier du roman se tourne souvent du côté de l'Amérique latine, du côté de cette terre romanesquement fertile depuis un siècle. De Bioy Casares à Borges, de Sabato à Cortazar et de Carpentier à Roa Bastos, Marques, Fuentes, Vargas Llosa et beaucoup d'autres, les écrivains latino-américains ont ouvert à l'art du roman des voies nouvelles surprenantes et extrêmement fécondes. Le chilien Roberto Bolaño (1953-2003) est le dernier de cette glorieuse lignée. Son oeuvre qui a ébloui le monde entier au tournant du millénaire, acquiert rétrospectivement une signification que n'ont jamais eue les oeuvres de ses illustres confrères. Car cette oeuvre artistique éclot à un moment où notre espèce n'a des yeux que pour la science. Et depuis un demi-siècle nos sociétés hyperconnectées deviennent de plus en plus mélancoliques, fatalistes et désespérées. On a presque oublié qu'il appartient exclusivement à l'art d'illuminer l'homme et de lui insuffler l'enthousiasme pour vivre parmi ses semblables et pour renouveler de fond en comble sa civilisation. Et subitement, Roberto Bolaño. Le miracle de la création, on n'y croyait plus. Et subitement voilà une oeuvre romanesque protéiforme, inclassable, volcanique, anticonformiste, viscéralement moderne et profondément révolutionnaire. Malgré la stérilité artistique innée en notre monde, utilitariste dans son âme et postmoderniste dans ses apparences. Et malgré, sur le plan personnel, les innombrables obstacles qui ont jalonné la courte vie de Bolaño. Il meurt à Barcelone à l'âge de cinquante ans d'une maladie hépatique diagnostiquée une dizaine d'années auparavant. Cependant, c'est durant cette dernière période de sa vie qu'ont été rédigées La Littérature nazie en Amérique, Les Détectives sauvages et 2666, les oeuvres qui ont propulsé Roberto Bolaño à l'avant-scène romanesque mondiale. Enrique Vila-Matas, Philippe Ollé-Laprune, Juan Villoro, Massimo Rizzante, Miguel Gallego Roca, Francesco Forlani, Baptiste Arrestier, Muharem Bazdulj, Nunzio Casalaspro, Boniface Mongo-Mboussa, Lakis Proguidis, Christopher Dominguez Michael, Carmen Boullosa, Giovanni di Benedetto.
Dans le reste de la matière, à part les chroniques, toujours en décalage par rapport à l'air du temps, et les pages de critique littéraire, toujours dans notre tradition de cosmopolitisme et de diversité, signalons l'article de Norbert Czarny sur Modiano et celui de Fernando Arrabal sur l'école idéale. Et comme dans chaque publication, le tout accompagné des dessins humoristiques de Jean-Jacques Sempé.
Issue d'une famille de la bourgeoisie londonienne, ayant grandi dans un milieu cultivé et aisé, Virginia Woolf n'en a pas moins inlassablement critiqué les habitudes et coutumes de sa classe. Renversant la tradition si pressante du silence des femmes, elle s'est emparée de son privilège pour défendre la cause commune et celle des femmes. Sa vie durant, elle a vécu de sa plume - de ses articles, de ses essais et de ses romans. Financièrement comme éditorialement, elle ne dépendait que d'elle-même, ce dont elle était très fière : « Je suis la seule femme en Angleterre à pouvoir écrire ce qui me plaît. Les autres doivent se conformer aux exigences des collections & des éditeurs », écrivait-elle dans son journal. Dans tous ses livres, Virginia Woolf tente de donner à ressentir, sinon voir, « la chose qui est là et qui existe en dehors de nous ». Et comme le note ici même Annie Ernaux : « Elle le fait en des structures admirables, poignantes, qui matérialisent le gouffre du temps, de cette chose qui existe hors de nous et dans laquelle l'existence humaine apparaît seulement comme une suite d'instants. » « Prendre des notes sur la vie », comme l'écrit Woolf dans son dernier journal, signifie écrire l'être-au-monde comme si chaque infime détail comptait et pouvait soudain, par un renversement de valeur, réaménager le monde. Mais écrire l'existence signifie aussi, parfois, déchirer le voile du silence et exposer les tabous, les blessures secrètes. Virginia Woolf invente une écriture-activiste, une phrase dont la plasticité lui permet d'exprimer l'éprouvé de l'existence et les flux de la conscience, de mettre en lumière le refoulé et l'impensé, mais surtout de dérégler les présupposés en tissant des liens nouveaux.
Depuis une quarantaine d'années, Jean-Paul Goux déploie un univers romanesque dont l'originalité, la cohérence et l'émouvante beauté forcent l'attention. Si son écriture se situe dans une constellation où Julien Gracq et Claude Simon sont des étoiles proches, Jean-Paul Goux se distingue à la fois par la nature de sa prose lyrique, par la force philosophique et politique de sa méditation sur « l'acte d'habiter », ainsi que par sa réflexion sur la prose romanesque comme « fabrique du continu » contre la discontinuité de la vie.
50 écrivains répondent à la question. Ce questionnaire fait suite en quelque sorte à deux initiatives précédentes, les surréalistes en 1919 demandant « Pourquoi écrivez-vous » à une centaine d'écrivains français, et le journal Libération renouvelant l'expérience en 1988 (auprès de 400 écrivains étrangers et français).
Une enquête nécessaire alors que le numérique et la vidéo accaparent petits et grands...
En supplément, « Papiers » fera une liste exclusive des « 30 livres de littérature à lire pour comprendre le monde contemporain ».
La rédaction de Lire Magazine Littéraire vous propose son numéro tant attendu spécial rentrée littéraire. Au sommaire de ce numéro : Un grand dossier sur Alexis de Tocqueville, penseur de la liberté. Enquête sur Virginie Despentes, révoltée permanente. Nos romans préférés de la rentrée : Emmanuel Carrère, Emma Becker, Miguel Bonnefoy, Yves Ravey, Leila Mottley,... Retrouvez également des extraits exclusifs des romans de la rentrée littéraire : Russel Banks, Tatiana de Rosnay, Serge Tisseron et Manu Larcenet.
L'univers numérique, qui entend ranger le document imprimé au rayon des antiquités, est lui aussi, paradoxalement, un univers des écritures, écritures aussi diverses dans leurs visées que dans leurs formes (il n'est que de constater la multiplicité des polices, tailles, graisses et couleurs offertes par les «barres d'outils» de nos ordinateurs); écritures encore et toujours le fruit d'une activité manuelle, les doigts tapant sur le clavier ayant remplacé, pour beaucoup de nos contemporains, le geste de s'emparer d'un stylo. Il y a donc toujours une fabrique de l'écrit, et le fait que les créateurs de caractères numériques continuent de parler de leurs «fontes» est à cet égard révélateur. Mais cette nouvelle civilisation de l'écriture (si tant est qu'on puisse la décrire comme telle) n'est plus automatiquement celle du livre.
Et pourtant... entre préservation de savoir-faire ancestraux, comme à l'Imprimerie nationale, transmission de ces mêmes savoirs au sein d'établissements généralistes ou spécialisés, comme l'ANRT ou l'école Estienne, et tentatives de mêler préservation muséale et création contemporaine, comme voudrait le faire l'Espace européen Gutenberg à Strasbourg, le spectre est large qui témoigne de la vitalité de cette «fabrique du livre». Il n'est pas jusqu'aux artistes qui s'en emparent pour le détourner et en fabriquer... des oeuvres d'art. Laissez-vous conduire, au fil du numéro, de la fabrique artisanale des caractères aux expérimentations numériques qui constituent, l'une aussi bien que les autres, notre univers graphique actuel, que celui-ci s'incarne ou non sous la forme d'un livre.
L'irruption dans nos vies d'une pandémie mondiale, suivie de dispositifs de contrôle jamais déployés jusqu'alors, nous a renvoyé l'écho des récits terrifiants de George Orwell et d'Aldous Huxley, entre surveillance généralisée et privations de liberté. Ce nouveau numéro du 1 des libraires se penche sur la littérature d'anticipation, un genre qui ne cherche pas tant à prophétiser le futur qu'à scruter le présent avec lucidité, afin que celui-ci ne se transforme pas un jour en cauchemar. En seconde feuille, « La Bibliothèque idéale du 1 » explore un roman où la dystopie se teinte de vertiges existentialistes : Le Procès de Franz Kafka.
En ce temps fébrile, obsédé du jeune et du nouveau, où le goût dominant prône comme des valeurs absolues la rupture et l'impératif de modernité, en ce temps consécutivement empêtré avec sa mémoire et prompt à considérer le passé comme une entrave au pied du marcheur, que signifient hériter, continuer, transmettre ? Qu'est-ce qui se prolonge, qu'est ce qui persévère et simultanément se reformule ou s'adapte dans des circonstances qui nécessairement changent ? Questions générales pour notre temps certes, mais qui trouvent leur parfait point d'application dans toute aventure artistique qui les réactive à chaque pas.
A l'heure ou le Théâtre National Populaire opère une métamorphose architecturale radicale et entend se réinventer sans justement trahir ses principes, les Etats Provisoires du Poème ont sollicité le point de vue de gens de théâtre et de poètes. Fictions, réflexions, métaphores poétiques, les textes ici rassemblés ouvrent les portes : au lecteur de mesurer ce qui s'y joue...
Comment écrire l'histoire des marges ? Cette question traverse l'oeuvre de Michel de Certeau, dans sa dimension théorique, mais aussi pratique : Certeau ne s'installe en effet dans aucune discipline, et aborde chaque domaine en transfuge, tandis que son principal objet d'étude est la façon dont un désir fait face à l'institution. À un moment où, tant historiquement que politiquement, la politique des marges semble avoir été effacée par le capitalisme mondialisé, l'essor des géants du numérique et toutes les formes de contrôle qui en résultent, il est particulièrement intéressant de se demander où sont passées les marges, comment les penser, et en quel sens leur expérience est encore possible. Ce dossier, coordonné par Guillaume Le Blanc, propose d'aborder ces questions en parcourant l'oeuvre de Michel de Certeau, afin de faire voir les vertus créatrices et critiques que recèlent les marges. À lire aussi dans ce numéro : La société française s'est-elle droitisée ?, les partis-mouvements, le populisme chrétien, l'internement des Ouïghours, le pacte de Glasgow, le tombeau de Proust et se donner du temps à Fontainhas.
Pour inaugurer cette nouvelle série baptisée « Collections Lire Magazine littéraire » qui prend la forme d'un beau mook, Lire Magazine Littéraire a choisi de réunir en un volume l'histoire de sept femmes de lettres françaises dont nous avons tous, à un moment ou un autre, lu quelques pages ou étudié les ouvrages. À travers les plus belles archives inédites, richement illustrées et jusqu'ici là innaccessibles, la rédaction du magazine a composé cet album où l'on croise le côté rebelle de Colette et la fougue de George Sand, la finesse de Madame de La Fayette et la petite musique de Marguerite Duras, l'engagement de Simone de Beauvoir, la fausse insouciance de Françoise Sagan et la puissance de Marguerite Yourcenar.
Peut-on aimer Céline malgré lui ? Sa responsabilité historique à avoir été le porte-voix des idées les plus nauséabondes du XX e siècle oblitère-t-elle définitivement son indéniable puissance littéraire, qui s'affirma par un chef-d'oeuvre, « Voyage au bout de la nuit », et se poursuivit par un voyage au bout de la haine ? Au moment où la découverte de milliers de pages inédites offre un nouvel éclairage sur son oeuvre, Le Monde dresse le portrait de celui qui se décrivait comme un « infâme et répugnant saligaud ».
Ce numéro propose de retracer les relations entre les ports et stations balnéaires de la côte des Hauts-de-France et les nombreux écrivains qui les fréquentent et s'en inspirent.