Au programme de ce numéro :
Le grand entretien avec Mélissa Da Costa L'univers d'un écrivain : visitre chez Michel Pastoureau Le grand dossier sur les soeurs Brontë : Trois soeurs puissantes L'Enquête : Sur les traces de Cormac McCarthy
Au programme de ce numéro :
Un grand dossier sur la littérature de résilience, ces livres qui nous font (vraiment) du bien Le grand entretien avec Pierre Lemaitre : Je m'amuse à brouiller les pistes L'univers d'une écrivaine : Christine Orban L'enquête : Daniel Pennac et sa famille formidable, la clôture de la saga Malaussène
Après un numéro 1 de rentrée, littéraire et scolaire, le N°2 fait la part belle aux livres dessinés, au graphisme et à l'imaginaire, même si tous les genres, sans hiérarchie, seront à nouveau abordés, avec pour chacun une sélection choisie parmi les nouveautés, mais aussi des poches et des classiques.
Lire Magazine Littéraire propose un hors-série exceptionnel consacré aux 101 plus belles poésies française. Baudelaire, Rimbaud, Labé, Desbordes-Valmore, Hugo, Verlaine, Eluard, Mallarmé... Du moyen-âge à nos jours, en passant par la renaissance, le classique et le XIXème siècle foisonnant, découvrez notre sélection de ces trésors indémodables de notre patrimoine littéraire. 101 textes essentiels, plus encore en ces temps troublés.
Un magnifique hors-série richement illustré pour célébrer l'amour des rimes et la sensibilité des plus grands poètes et poétesses français !
« La liberté naît, la nuit, n'importe où, dans un trou de mur, sur le passage des vents glacés », écrivait René Char au maquis. Aujourd'hui, la grande perturbation écologique, sanitaire, financière, migratoire, politique et sociale semble donner toute latitude aux pouvoirs pour mettre à mal le pacte démocratique. L'espace civilisationnel, celui des langues et des arts, du partage et de la transmission, doit sans cesse être affranchi et vivifié pour contrer l'emprise de la technologie et toutes les formes de violence. Ainsi la défense des libertés passe-t-elle par l'exaltation de la Liberté, seule dimension a priori dont l'existence réelle ne tient qu'à notre volonté.
Apulée # 7 Libertés rassemble des poètes consacrés ou à découvrir, des romanciers, chercheurs, artistes - Ubah Cristina Ali Farah, Abdelaziz Baraka Sakin, Sherko Bekas, Yahia Belaskri, Anouar Benmalek, Jean-Marie Blas de Roblès, Laure Cambau, Gérard Chaliand, Georges-Olivier Châteaureynaud, Julien Delmaire, Selahattin Demirtas, Alain Deneault, Noël Devaulx, Ananda Devi, Pascal Dibie, Georges Didi-Huberman, Zehra Dogan, Delphine Durand, Éric Faye, Annie Ferret, Myriam Gaume, Lise Gauvin, Édouard Glissant, Bruno Grégoire, Hubert Haddad, Zadig Hamroune, Fawaz Hussain, Yvon Le Men, Khalid Lyamlahy, Martin Melkonian, Laure Morali, Joëlle Naïm, Cécile Oumhani, Catherine Pont-Humbert, Jean Portante, Jean-Luc Raharimanana, Gauhar Raza, Madeleine Riffaud, Rodney Saint-Éloi, Éric Sarner, Leïla Sebbar, Kenza Sefrioui, Hamid Skif, Sami Tchak, Vincent Teixeira, Laurence Vilaine, Kateb Yacine...
Découvrez ce numéro 512 d'octobre 2022. Au programme: Grand dossier Louis Ferdinand Céline - Au delà du scandale, une affaire de style - Graphologie : ce que révèle son écriture Entretien avec Françoise Chandernagor Je fais des rêves qui me dictent mes romans Actualité : Helène Devynck, Jonathan Franzen, Claudie Gallay, Anne Goscinny, Sylvain TEsson, David Van Reybrouck...
Papier Machine n°12 portera sur le mot GRUE et flambe avec ses 112 pages coupées découpées colorées.
Au sommaire de ce numéro : Des mikados conspirateurs, les ravages du Kung Fu sur un Bruxellois, de la peinture shiny bright, une sombre histoire de rue et de miroir, une bibliothèque aux fondations rhizomatiques, un tableau Excel qui parle et qui chante, les pensées d'un kiné, des jambes dans le vide, de la colère au bord des lèvres, la peur des comètes, des containers et des oiseaux, une balade en musanthropie, une plante qu'on appelle Robert, du sucre imbibé de tristesse, du cul - mais romancé, les p'tits trucs bien-être d'une ingénieure des ponts et chaussées, la lutte de PLU et bien d'autres choses encore.
Avec les contributions de Christine Aventin, Jayashree Stella, Axel Houillier, Mamoste Dîn, Keridwen François-Merlet, Clara Nizzoli, Norma Berardi, Arthur Lacomme, Juliette Volcler, Aldwin Raoul, Mabeye Deme, Olivia Molnár, Vitalia Samuilova, Mélina Ghorafi, Valentine Bonomo, Marc Rillet, Kaoutar Chaqchaq, Aliette Griz, Antonin Crenn, Anne Penders, Marie-Ange Tincelin, Chloé Plassart, Gyula Molnár, Lucie Combes, Leslie Doumerx, Lola Massinon, Aurélien Caillaux, Aggelos Detsis, Adrien Lafille, La bibliothèque la Grue, Étienne Joanny.
La rédaction de Lire Magazine Littéraire vous propose son numéro tant attendu spécial rentrée littéraire. Au sommaire de ce numéro : Un grand dossier sur Alexis de Tocqueville, penseur de la liberté. Enquête sur Virginie Despentes, révoltée permanente. Nos romans préférés de la rentrée : Emmanuel Carrère, Emma Becker, Miguel Bonnefoy, Yves Ravey, Leila Mottley,... Retrouvez également des extraits exclusifs des romans de la rentrée littéraire : Russel Banks, Tatiana de Rosnay, Serge Tisseron et Manu Larcenet.
Il est tout à fait naturel que L'Atelier du roman se tourne souvent du côté de l'Amérique latine, du côté de cette terre romanesquement fertile depuis un siècle. De Bioy Casares à Borges, de Sabato à Cortazar et de Carpentier à Roa Bastos, Marques, Fuentes, Vargas Llosa et beaucoup d'autres, les écrivains latino-américains ont ouvert à l'art du roman des voies nouvelles surprenantes et extrêmement fécondes. Le chilien Roberto Bolaño (1953-2003) est le dernier de cette glorieuse lignée. Son oeuvre qui a ébloui le monde entier au tournant du millénaire, acquiert rétrospectivement une signification que n'ont jamais eue les oeuvres de ses illustres confrères. Car cette oeuvre artistique éclot à un moment où notre espèce n'a des yeux que pour la science. Et depuis un demi-siècle nos sociétés hyperconnectées deviennent de plus en plus mélancoliques, fatalistes et désespérées. On a presque oublié qu'il appartient exclusivement à l'art d'illuminer l'homme et de lui insuffler l'enthousiasme pour vivre parmi ses semblables et pour renouveler de fond en comble sa civilisation. Et subitement, Roberto Bolaño. Le miracle de la création, on n'y croyait plus. Et subitement voilà une oeuvre romanesque protéiforme, inclassable, volcanique, anticonformiste, viscéralement moderne et profondément révolutionnaire. Malgré la stérilité artistique innée en notre monde, utilitariste dans son âme et postmoderniste dans ses apparences. Et malgré, sur le plan personnel, les innombrables obstacles qui ont jalonné la courte vie de Bolaño. Il meurt à Barcelone à l'âge de cinquante ans d'une maladie hépatique diagnostiquée une dizaine d'années auparavant. Cependant, c'est durant cette dernière période de sa vie qu'ont été rédigées La Littérature nazie en Amérique, Les Détectives sauvages et 2666, les oeuvres qui ont propulsé Roberto Bolaño à l'avant-scène romanesque mondiale. Enrique Vila-Matas, Philippe Ollé-Laprune, Juan Villoro, Massimo Rizzante, Miguel Gallego Roca, Francesco Forlani, Baptiste Arrestier, Muharem Bazdulj, Nunzio Casalaspro, Boniface Mongo-Mboussa, Lakis Proguidis, Christopher Dominguez Michael, Carmen Boullosa, Giovanni di Benedetto.
Dans le reste de la matière, à part les chroniques, toujours en décalage par rapport à l'air du temps, et les pages de critique littéraire, toujours dans notre tradition de cosmopolitisme et de diversité, signalons l'article de Norbert Czarny sur Modiano et celui de Fernando Arrabal sur l'école idéale. Et comme dans chaque publication, le tout accompagné des dessins humoristiques de Jean-Jacques Sempé.
Pour inaugurer cette nouvelle série baptisée « Collections Lire Magazine littéraire » qui prend la forme d'un beau mook, Lire Magazine Littéraire a choisi de réunir en un volume l'histoire de sept femmes de lettres françaises dont nous avons tous, à un moment ou un autre, lu quelques pages ou étudié les ouvrages. À travers les plus belles archives inédites, richement illustrées et jusqu'ici là innaccessibles, la rédaction du magazine a composé cet album où l'on croise le côté rebelle de Colette et la fougue de George Sand, la finesse de Madame de La Fayette et la petite musique de Marguerite Duras, l'engagement de Simone de Beauvoir, la fausse insouciance de Françoise Sagan et la puissance de Marguerite Yourcenar.
Issue d'une famille de la bourgeoisie londonienne, ayant grandi dans un milieu cultivé et aisé, Virginia Woolf n'en a pas moins inlassablement critiqué les habitudes et coutumes de sa classe. Renversant la tradition si pressante du silence des femmes, elle s'est emparée de son privilège pour défendre la cause commune et celle des femmes. Sa vie durant, elle a vécu de sa plume - de ses articles, de ses essais et de ses romans. Financièrement comme éditorialement, elle ne dépendait que d'elle-même, ce dont elle était très fière : « Je suis la seule femme en Angleterre à pouvoir écrire ce qui me plaît. Les autres doivent se conformer aux exigences des collections & des éditeurs », écrivait-elle dans son journal. Dans tous ses livres, Virginia Woolf tente de donner à ressentir, sinon voir, « la chose qui est là et qui existe en dehors de nous ». Et comme le note ici même Annie Ernaux : « Elle le fait en des structures admirables, poignantes, qui matérialisent le gouffre du temps, de cette chose qui existe hors de nous et dans laquelle l'existence humaine apparaît seulement comme une suite d'instants. » « Prendre des notes sur la vie », comme l'écrit Woolf dans son dernier journal, signifie écrire l'être-au-monde comme si chaque infime détail comptait et pouvait soudain, par un renversement de valeur, réaménager le monde. Mais écrire l'existence signifie aussi, parfois, déchirer le voile du silence et exposer les tabous, les blessures secrètes. Virginia Woolf invente une écriture-activiste, une phrase dont la plasticité lui permet d'exprimer l'éprouvé de l'existence et les flux de la conscience, de mettre en lumière le refoulé et l'impensé, mais surtout de dérégler les présupposés en tissant des liens nouveaux.
Depuis une quarantaine d'années, Jean-Paul Goux déploie un univers romanesque dont l'originalité, la cohérence et l'émouvante beauté forcent l'attention. Si son écriture se situe dans une constellation où Julien Gracq et Claude Simon sont des étoiles proches, Jean-Paul Goux se distingue à la fois par la nature de sa prose lyrique, par la force philosophique et politique de sa méditation sur « l'acte d'habiter », ainsi que par sa réflexion sur la prose romanesque comme « fabrique du continu » contre la discontinuité de la vie.
L'irruption dans nos vies d'une pandémie mondiale, suivie de dispositifs de contrôle jamais déployés jusqu'alors, nous a renvoyé l'écho des récits terrifiants de George Orwell et d'Aldous Huxley, entre surveillance généralisée et privations de liberté. Ce nouveau numéro du 1 des libraires se penche sur la littérature d'anticipation, un genre qui ne cherche pas tant à prophétiser le futur qu'à scruter le présent avec lucidité, afin que celui-ci ne se transforme pas un jour en cauchemar. En seconde feuille, « La Bibliothèque idéale du 1 » explore un roman où la dystopie se teinte de vertiges existentialistes : Le Procès de Franz Kafka.
Comment écrire l'histoire des marges ? Cette question traverse l'oeuvre de Michel de Certeau, dans sa dimension théorique, mais aussi pratique : Certeau ne s'installe en effet dans aucune discipline, et aborde chaque domaine en transfuge, tandis que son principal objet d'étude est la façon dont un désir fait face à l'institution. À un moment où, tant historiquement que politiquement, la politique des marges semble avoir été effacée par le capitalisme mondialisé, l'essor des géants du numérique et toutes les formes de contrôle qui en résultent, il est particulièrement intéressant de se demander où sont passées les marges, comment les penser, et en quel sens leur expérience est encore possible. Ce dossier, coordonné par Guillaume Le Blanc, propose d'aborder ces questions en parcourant l'oeuvre de Michel de Certeau, afin de faire voir les vertus créatrices et critiques que recèlent les marges. À lire aussi dans ce numéro : La société française s'est-elle droitisée ?, les partis-mouvements, le populisme chrétien, l'internement des Ouïghours, le pacte de Glasgow, le tombeau de Proust et se donner du temps à Fontainhas.
Peut-on aimer Céline malgré lui ? Sa responsabilité historique à avoir été le porte-voix des idées les plus nauséabondes du XX e siècle oblitère-t-elle définitivement son indéniable puissance littéraire, qui s'affirma par un chef-d'oeuvre, « Voyage au bout de la nuit », et se poursuivit par un voyage au bout de la haine ? Au moment où la découverte de milliers de pages inédites offre un nouvel éclairage sur son oeuvre, Le Monde dresse le portrait de celui qui se décrivait comme un « infâme et répugnant saligaud ».
L'univers numérique, qui entend ranger le document imprimé au rayon des antiquités, est lui aussi, paradoxalement, un univers des écritures, écritures aussi diverses dans leurs visées que dans leurs formes (il n'est que de constater la multiplicité des polices, tailles, graisses et couleurs offertes par les «barres d'outils» de nos ordinateurs); écritures encore et toujours le fruit d'une activité manuelle, les doigts tapant sur le clavier ayant remplacé, pour beaucoup de nos contemporains, le geste de s'emparer d'un stylo. Il y a donc toujours une fabrique de l'écrit, et le fait que les créateurs de caractères numériques continuent de parler de leurs «fontes» est à cet égard révélateur. Mais cette nouvelle civilisation de l'écriture (si tant est qu'on puisse la décrire comme telle) n'est plus automatiquement celle du livre.
Et pourtant... entre préservation de savoir-faire ancestraux, comme à l'Imprimerie nationale, transmission de ces mêmes savoirs au sein d'établissements généralistes ou spécialisés, comme l'ANRT ou l'école Estienne, et tentatives de mêler préservation muséale et création contemporaine, comme voudrait le faire l'Espace européen Gutenberg à Strasbourg, le spectre est large qui témoigne de la vitalité de cette «fabrique du livre». Il n'est pas jusqu'aux artistes qui s'en emparent pour le détourner et en fabriquer... des oeuvres d'art. Laissez-vous conduire, au fil du numéro, de la fabrique artisanale des caractères aux expérimentations numériques qui constituent, l'une aussi bien que les autres, notre univers graphique actuel, que celui-ci s'incarne ou non sous la forme d'un livre.
50 écrivains répondent à la question. Ce questionnaire fait suite en quelque sorte à deux initiatives précédentes, les surréalistes en 1919 demandant « Pourquoi écrivez-vous » à une centaine d'écrivains français, et le journal Libération renouvelant l'expérience en 1988 (auprès de 400 écrivains étrangers et français).
Une enquête nécessaire alors que le numérique et la vidéo accaparent petits et grands...
En supplément, « Papiers » fera une liste exclusive des « 30 livres de littérature à lire pour comprendre le monde contemporain ».
Molière, les ultimes secrets d'un homme heureux.
Numéro anniversaire.
Fabrice Luchini "Molière est le roi du silence".
Portrait : Provocateur ou vedette royale ?
Un boulimique de travail.
Enquêtes : L'affaire Tartuffe.
Pourquoi ses pièces sont indémodables ?
Témoignages.
Deux dossiers au sommaire du numéro de mai-juin. Dossier littéraire : Proust et la question juive. Proust était un grand lecteur de la Revue des Deux Mondes. Il la cite plusieurs fois dans La Recherche. Difficile de ne pas lui rendre hommage à l'occasion du centenaire de sa mort. « Proust et les juifs », tel est la thématique que nous explorerons. Le père de Proust était catholique, sa mère juive. Le rapport de Proust au judaïsme n'est pas unilatéral mais ambivalent. Proust était un grand défenseur du catholicisme (on a de lui un magnifique texte sur les cathédrales), ce qui ne l'empêche pas de prendre la défense du capitaine Dreyfus. Si Proust ne s'exprime pas ouvertement sur la question juive, celle-ci innerve toute son oeuvre à travers des événements, des allusions, des personnages. Nous tirerons donc ce fil rouge en faisant un focus sur la personnalité même de Proust, son entourage, ses amitiés et affinités et sur des protagonistes de La Recherche notamment Rachel. Dossier géopolitique : nous mènerons une réflexion sur le piège de Thucydide. Nous dirigeons-nous vers un affrontement Chine/Etats-Unis ? Les Chinois sont-ils prêts militairement ou s'agit-il surtout d'une guerre économique ? Si l'escalade se poursuit, quelles seront les conséquences sur le plan mondial ? En grand entretien, nous aurons une interview de Sylvain Tesson : que peut la littérature ?
Ce numéro propose de retracer les relations entre les ports et stations balnéaires de la côte des Hauts-de-France et les nombreux écrivains qui les fréquentent et s'en inspirent.
Début 1863, la Russie tsariste, qui occupe la Pologne, y réprime brutalement un soulèvement. Indigné, Victor Hugo rédige le 11 février suivant un appel à l'armée russe : « Soldats russes, redevenez des hommes... Ce que vous avez devant vous, ce n'est pas l'ennemi, c'est l'exemple. » Si vous remplacez le nom de « Pologne » par celui d'« Ukraine », ce texte enflammé n'a rien perdu de son acuité... C'est ce Victor Hugo là, défenseur des peuples, toujours présent sur les fronts de la justice et de la liberté, que Le Monde vous propose de découvrir dans un hors-série où « La Légende des siècles » côtoie « Les Misérables » et « Notre-Dame de Paris ».
La dictée coquine® désormais en livre !
Créé par Aurore Ponsonnet et Sandrine Campese, le concept de la dictée coquine associe, en direct et devant des participants, une dictée d'un texte érotique original et une correction avec les explications de deux spécialistes, autrices du texte...
Le spectacle-performance se transforme désormais en livre pratique, à pratiquer à deux ou davantage entre amis ou entre amants. 15 dictées sont proposées, accompagnées de codes QR, de corrections et de commentaires sur les difficultés et les pièges de la langue française. Une façon humoristique et sexy d'améliorer son français et son expression écrite.
L'intention première de ce numéro est d'explorer quelques-unes des orientations majeures du roman aujourd'hui en Europe.
En effet, l'évolution du roman a été telle, durant les dernières décennies, et tel aussi sur elle l'impact des transformations historiques depuis la chute du Mur de Berlin, que la nécessité se fait sentir d'ouvrir des chemins de réflexion, d'examiner la diversité des pratiques et de mesurer en quoi elles « compliquent à l'infini toutes les idées qu'on se fait du roman », comme le souligne ici même Philippe Forest.
Il s'agit aussi de mieux cerner, par incidence, les enjeux qui sont les nôtres, tant il est vrai que face à l'ombre menaçante des résurgences hypernationalistes, complémentaires de la violence néolibérale, l'Europe a plus que jamais besoin de sa critique par sa littérature. À cet égard, suggère Emmanuel Bouju, l'un des aspects de la tâche éthique de l'écrivain pourrait être aujourd'hui de « transformer l'idée galvaudée de l'Europe en un objet nouveau de configuration et un lieu vif de l'imagination ».
Enfin, à travers les contributions des écrivains eux-mêmes, ce n'est pas le moindre mérite de ce numéro que de nous permettre d'entrer dans la « fabrique de l'écriture », telle qu'une dizaine de romancières et de romanciers d'aujourd'hui la conçoivent.
Deux fois par an, la revue Littératures & Cie, diffusée en librairie, propose de longs entretiens avec des écrivains, des chroniques (poésie, théâtre, cinéma, musique, bande dessinée), des inédits, des sujets d'actualité, des découvertes, sans se priver parfois d'emprunter des chemins de traverse.
Rédigée par des écrivains, passionnée, voire subjective, Littératures & Cie entend donner à lire ou à relire, sans a priori ni parti pris.
Cette deuxième livraison va à la rencontre, entre autres, de Frédéric Vitoux (de l'Académie française), d'Ariane Bois, de Jeanne Cressange, de Fabienne Leloup, de Pierre Pelot, entre autres, aborde un sujet épineux, celui du plagiat en littérature, invite à relire George Orwell et à redécouvrir Maxime Du Camp, l'ami de Flaubert injustement oublié et propose quelques inédits, dont une pièce de théâtre de Lilian Auzas...
Littératures & Cie N° 2 a également posé 20 questions parfois décalées à 23 écrivains afin qu'ils se dévoilent davantage, notamment Amélie Nothomb, Stéphanie Hochet, François Tallandier, Stéphanie Janicot ou Jean-Pierre Andrevon...
La rédaction de Lire Magazine Littéraire vous propose un numéro spécial vacances additionné d'un supplément jeux de 30 pages sur la littérature. Au sommaire de ce numéro : Le grand entretien avec Boris Cyrulnik, Le portrait d'Ilaria Gaspari, Un cahier critique spécial poches (Littérature française, étrangère, Fantastique, Polars, BD/Jeunesse, Essais/Documents)... Retrouvez également des extraits en avant-première des romans de la rentrée littéraire.