Un livre sur le parcours et la vie de l'illustre peintre basque. Infatigable voyageur, Pablo Tillac s'installe définitivement à Cambo-les-Bains pour raisons familiales et de santé en 1919. De la date de son arrivée jusqu'à sa mort en 1969, l'artiste n'aura de cesse de traduire la culture d'une région et la spécificité de l'âme basque.
En déroulant la chronologie d'une vie, Pierre Minvielle retranscrit en filigrane les étapes et l'évolution de sa création artistique. Ainsi Pablo Tillac s'était-il pris d'une passion pour l'origine mystérieuse des Basques ; il avait su capter les caractères propres à la singularité vasconne. Puis, petit à petit, ce portraitiste ne se contenta plus de reproduire les traits d'une physionomie typique, il commença à traquer toutes les attitudes des Basques, à l'église, au cabaret, au trinquet, au cours d'une distraction culturelle ou d'une activité laborieuse.
Cet ouvrage richement illustré de croquis, dessins, peintures, gravures rend hommage à l'immense talent d'un peintre et à l'apport ethnographique inestimable de son oeuvre. Mais surtout il vient combler le peu de documents que nous avons aujourd'hui à notre connaissance sur cet artiste qui toute sa vie s'est consacré à la recherche de l'art sous toutes ses formes.
1966 : Une équipe de randonneurs s'attaque à l'exploration du Rio Vero, une rivière d'Aragon très mal connue à l'époque. Où se cache sa source ? Que renferment les canyons dans le secret desquels s'enfonce le cours d'eau ? Au fil des explorations, les explorateurs réalisent la première traversée des quatre canyons du rio Vero et découvre l'existence de peintures préhistoriques à l'aspect indéchiffrable.
Pierre Minvielle raconte de façon vivante les péripéties qui ont marqué cette aventure.
Fréquentant ces territoires depuis plus de 60 ans, il en est la mémoire vivante. Il en résulte un récit vif et distrayant qui intéressera tous ceux-ils sont nombreux- qui s'intéressent à l'Aragon et aux canyons du Rio Vero.
Pourquoi avoir attendu si longtemps pour raconter cette exploration ? Parce que les témoignages archéologiques ainsi découverts étaient fragiles et l'on pouvait craindre le vandalisme.
Aujourd'hui, ces précieux vestiges sont enfin protégés. Ils sont classés par l'UNESCO au Patrimoine Mondial de l'Humanité. L'auteur qui a découvert ces vestiges peut raconter.
Sophie Chivet est une artiste plus qu'une journaliste reporter. Suite a une commande, elle a photographié les animaux empaillés des reserves du Jardin des Plantes de Paris. Mais ces animaux semblent revivre derrière l'objectif du photographe. Ses gros plans sont saisissants de vérité et de beauté.
Du début des années 1950 à la fin des années 1970, la sierra de Guara, dans le nord de l'Espagne, fut une sierra oubliée. Aussi oubliée que l'est aujourd'hui le passé de cette terre d'Aragon. Son mode de vie, à l'époque, était archaïque : on y taillait le silex pour fabriquer des outils.
Une étrangeté réciproque a réuni l'auteur, alors jeune explorateur de canyons, et les habitants de la sierra.
Ce livre retrace leur émerveillement mutuel.
Dans ces pages, qui disent la découverte de l'autre, l'exode rural, les efforts de l'auteur pour enrayer la désertification, fourmillent de truculents portraits, des témoignages d'une vérité brute, de justes fragments d'une réalité alors méconnue, aujourd'hui dans les friches de la mémoire.
L'exploration, l'écriture et l'archéologie, sont les trois passions de Pierre Minvielle, et la matière de toute son oeuvre. En exposant avec humour différentes aventures vécues aux quatre coins du globe, l'auteur nous rapproche de ces paysages lointains que sont l'Himalaya, les Andes, l'Aragon, Pétra... Mêlant entretiens avec des chercheurs et réflexions personnelles sur les civilisations, nous voyons s'agencer une riche étude sur l'invention de l'écriture alphabétique.