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Les Presses Du Reel
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Des corps compétents (sportifs, artistes, burlesques)
Collectif
- Les presses du réel
- Villa Arson
- 15 Janvier 2014
- 9782840666479
Actions et discussions autour des compétences corporelles dans l'art et d'autres disciplines, physiques et filmiques (performances, vidéos), sportives et burlesques.
Pour explorer les liens entre techniques de corps, techniques de représentation et techniques de connaissance, un certain nombre de pratiques artistiques contemporaines (performances, vidéos) sont revisitées par l'entremise d'une confrontation à d'autres disciplines, physiques et filmiques, sportives et burlesques. Cet élargissement du champ d'investigation permet, en particulier, de moins interroger les techniques dans leur effectivité ordinaire qu'à partir de leurs moments décisifs : instants « t » de l'invention, ou de la soudaine obsolescence, points de bascule d'une incompétence en compétence, de l'illégalité à la légalité.
Pourquoi soulever aujourd'hui la question des compétences corporelles ? Pour changer d'abord d'axe de lecture. Il est aisé, en effet, de constater que les débats que soulèvent la performance artistique, depuis quelques années, tournent principalement autour de son passé : reenactment, « choses mortes », archives, etc. Et il nous a semblé intéressant de modifier, pour une fois, le sens de la coupe. Il ne s'agit plus ici d'interroger la performance de manière verticale mais horizontale, en convoquant non plus ses mânes mais ses « voisins de paliers » : performances sportives et burlesques.
Publié à l'occasion du festival et de colloque éponymes organisés avec la HEAD, Genève, à la Villa Arson, Nice, en 2012, et de l'exposition « Des Corps compétents (la modification) » à la Villa Arson, Nice, en 2013.
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Centrée sur une sélection de performances filmées collaboratives réalisées par une figure du British Black Art, cette monographie illustrée se compose d'une série d'essais replaçant la pratique pluridisciplinaire de Sonia Boyce dans le contexte de l'histoire de l'art tout en analysant ses intérêts pour le féminisme noir anglo-saxon, les cultural studies, le cinéma, l'histoire de l'art et la théorie critique.
Publié suite à l'exposition « Paper Tiger Whisky Soap Theatre (Dada Nice) », Villa Arson, Nice, du 31 janvier au 30 avril 2016.
Sonia Boyce (née en 1962 à Londres, où elle vit et travaille) s'est fait connaître au début des années 1980 en tant que figure clé de la scène artistique British Black Art, devenant une des artistes les plus jeunes de sa génération à entrer dans les collections de la Tate Gallery. Sa production artistique était alors associée à un retour de la peinture figurative sous les traits de l'identité raciale et genrée dans le contexte britannique thatchérien (Lay Back Keep Quiet and Think of What Made Britain So Great, 1986).
Or ses oeuvres photographiques, Tongues (1997) ; ses papiers peints, Clapping Hands (1994), Lovers' Rock (1998) ; ses installations, Afro Blanket (1994) et ses vidéos, The Audition (1998-), montrent dès les années 1990 un intérêt accru pour la chanson, la musique et le son, à travers une dimension archivistique, performative et le développement d'une pratique collaborative. Cette articulation s'exerce désormais au sein d'installations et de vidéos, manifestes d'improvisations, lesquelles évoquent les relations de pouvoirs interpersonnels ainsi que les négociations entre l'histoire officielle et la mémoire collective (Dance of Belem, 2011; Move, 2013). Performeurs, chanteurs, vocalistes, danseurs et badauds redéfinissant les enjeux actuels des pratiques collaboratives sous le cadrage des caméras.
Nombres de ses travaux sont présents dans les collections nationales britanniques (Tate Modern, Arts Council Collection, British Council, Victoria and Albert Museum, Government Art Collection, Whitworth Art Gallery). Inclus dans ses expositions personnelles : « Devotional », National Portrait Gallery, Londres (2007) ; « Crop Over », Harewood House, Leeds et Museum & Historical Society de la Barbade (2007/2008), « For you, only you (Paul Bonaventura) », Ruskin School of Drawing & Fine Art, Oxford University et tournée (2007/2008), « Like Love », Spike Island, Bristol et tournée (Green Box Press, Berlin 2010) ; « Scat : Sound and Collaboration », Rivington Place, Institute of International Visual Art (2013).
Elle participe régulièrement à des biennales internationales comme « Praxis : Art in Times of Uncertainty, 2e Biennale de Thessalonique, Grèce (2009) ; « The Impossible Community », Moscow Museum of Modern Art (2011) ; « Play! Recapturing the Radical Imagination », 7e Biennale internationale d'art contemporain de Göteborg (2013) ; « All the World's Futures », 56e Biennale de Venise (2015).
Professeur d'art depuis 1986, l'artiste a souligné le rôle prépondérant de l'école d'art comme lieu de recherche générateur de sa pratique. Sonia Boyce est également chercheure et directrice du projet « Black Artists and Modernism » financé par le Arts & Humanities Research Council (UAL/université de Middlesex, Londres).
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Tapuscrits ; poèmes-partitions, biopsies, passe-partout
Bernard Heidsieck
- Les presses du réel
- Villa Arson
- 28 Août 2013
- 9782840665151
L'ensemble des tapuscrits du pionnier de la poésie sonore : un monument de quelque 1200 pages qui offre une approche inédite de l'une des oeuvres poétiques les plus inventives, les plus marquantes et les plus influentes de la seconde moitié du XXe siècle, au travers de 120 « partitions » reproduites en fac-similé, dévoilant pour la première fois l'écriture, dans sa dimension visuelle et graphique, qui précède et détermine la lecture publique.
Cette publication rassemble l'ensemble des tapuscrits des Poèmes-Partitions, des Biopsies et des Passe-Partout, textes conçus pour la plupart pour être joués et « actés » en public, tous numérisés un par un afin de les restituer de manière la plus littérale possible. De cette matière foisonnante émerge toute une longue vie de lectures et de performances, de festivals et de rencontres, une vie à imaginer et à construire une poésie moderne et vivante qui continue à marquer toute une génération de jeunes artistes.
« Ce que je cherche toujours, c'est d'offrir la possibilité à l'auditeur/spectateur de trouver un point de focalisation et de fixation visuelle. Cela me parait essentiel. Sans aller jusqu'au happening loin de là, je propose toujours un minimum d'action pour que le texte se présente comme une chose vivante et immédiate et prenne une texture quasiment physique. Il ne s'agit donc pas de lecture à proprement parler, mais de donner à voir le texte entendu. » Bernard Heidsieck Publié suite à l'exposition Bernard Heidsieck - Poésie Action à la Villa Arson, Nice, en 2011.
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L'art contemporain et la Côte d'Azur Un territoire pour l'expérimentation 1951-2011
Collectif
- Les presses du réel
- Villa Arson
- 29 Août 2011
- 9782840664765
Contemporary art and the French Riviera (a territory for experimentation): an historical and prospective review of an artistic laboratory that highlights the most discussed topics or mediums since the mid-twentieth century to the present day (painting and sculpture, architecture, film and video, music and sound, photography...).
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Ne pas jouer avec des choses mortes
Collectif
- Les presses du réel
- Villa Arson
- 18 Décembre 2009
- 9782840662556
A partir d'une série d'« objets » issus de performances réunissant une trentaine d'artistes internationaux, de Paul McCarthy à Jessica Warboys, Spartacus Chetwynd ou John Bock, ce catalogue rassemble de nombreux textes sur les pratiques performatives de 1960 à aujourd'hui.
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À moitié carré, à moitié fou / half square half crazy
Vincent Pécoil, Lili Reynaud dewar
- Les presses du réel
- Villa Arson
- 22 Octobre 2007
- 9782840661566
L'art minimal et son héritage actuel.
À moitié carré à moitié fou examine la revisitation ou le remploi de formes et de dispositifs issus de l'art minimal par de nombreux artistes contemporains. Prenant en compte leur cooptation actuelle par l'industrie culturelle et le design, ces artistes mettent à jour la contradiction inhérente aux néo-avant-gardes des années 1960 entre aspiration à l'autonomie de l'art et hétéronomie des moyens mis en oeuvre pour y parvenir. Revenant sur les apories d'un tel héritage historique, les pratiques discutées ici engagent une nouvelle "partie" qui privilégie l'accident plutôt que l'essence, le "déformalisme" plutôt que la résolution formelle et le dysfonctionnement plutôt que l'efficacité rationnelle.
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Performance art : life of the archive and topicality
Collectif
- Les presses du réel
- Villa Arson
- 15 Avril 2014
- 9782840666844
In many ways, this book resembles a field survey by authors who are also active in their area of research; dealing with political, contextual and gender-related issues, it proposes an epistemology of performance art through an investigation of the means and methods of access to knowledge and understanding of this art form, its history and (living) memory, its current practice. This work represents a follow-up to the international symposium entitled "Performance Art: Life of the Archive and Topicality," organized by the Villa Arson and AICA France with the support of the Getty Research Institute; it investigates the definitions and status of performance art now that it has taken its rightful place within the extended field of the visual arts, leading to the current boom in performance re-enactments. The analyses proposed by the various specialist contributors - art critics, art historians, exhibition curators, philosophers and artists - are diverse and complementary but centered on an issue fundamental to performance art: the archive and the status of documents, photographs and objects that constitute or testify to performances.
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Monographie / livre d'artiste résultant d'une collaboration éditoriale au long cours entre l'un des artistes britanniques les plus reconnus en France et le studio de design international Åbäke, avec de nombreux textes et entretiens.
Un an après la résidence de Ryan Gander (d'avril à juin 2009) et son exposition The Die is Cast (de juin à octobre 2009), les graphistes Åbäke résident à la Villa Arson à plusieurs reprises à partir d'octobre 2010. Ces séjours leur permettent de conduire une double enquête : déterminer pourquoi le travail de Ryan Gander est-il si apprécié en France et identifier particulièrement ses liens avec la Villa Arson. En effet, depuis 2006 Ryan Gander y a mené une résidence, présenté une exposition monographique et a participé à quatre expositions collectives. En 2012, ces investigations font l'objet d'une publication monographique uniquement en français, Le Dit du dé.
Publié suite à l'exposition Ryan Gander - The Die is Cast et à la résidence de l'artiste à la Villa Arson, Nice, en 2009.
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À moitié carré à moitié fou examine la revisitation ou le remploi de formes et de dispositifs issus de l'art minimal par de nombreux artistes contemporains. Prenant en compte leur cooptation actuelle par l'industrie culturelle et le design, ces artistes mettent à jour la contradiction inhérente aux néo-avant-gardes des années 1960 entre aspiration à l'autonomie de l'art et hétéronomie des moyens mis en oeuvre pour y parvenir. Revenant sur les apories d'un tel héritage historique, les pratiques discutées ici engagent une nouvelle "partie" qui privilégie l'accident plutôt que l'essence, le "déformalisme" plutôt que la résolution formelle et le dysfonctionnement plutôt que l'efficacité rationnelle.
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Not to play with dead things
Collectif
- Les presses du réel
- Villa Arson
- 15 Janvier 2009
- 9783037640715
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Creusant la perspective d'une écologie de l'art, Grégory Castéra (commissaire d'exposition), Yaël Kreplak (chercheuse) et Franck Leibovici (poète et artiste) s'intéressent aux différents modes d'existence des oeuvres. Partant du principe que celles-ci vivent aussi dans les récits qu'on peut en faire, ils font le pari de montrer matériellement, sous la forme d'un projet conçu comme un parcours d'entraînement, les propriétés spécifiques que les oeuvres d'art possèdent dans nos conversations ordinaires.
Vous êtes attablé-e avec des amis, dans un bar. Vous discutez d'une ou de plusieurs oeuvres. Vous êtes-vous déjà demandé si cette conversation participait de la vie publique de l'oeuvre en question ? Si on limitait la durée de vie d'une oeuvre aux horaires d'ouverture de ses expositions, combien elle serait réduite ! Mais prenez en compte tous les moments où elle est racontée, discutée, mise en relation avec d'autres.
Les conversations, informelles, ordinaires, sont le véhicule qui permet à une oeuvre de traverser les âges. Elles sont un des lieux où les oeuvres se transmettent, se refont, existent.
Les oeuvres ont des modes d'existence multiples, et selon les modes, des propriétés, des comportements différents. S'est-on jamais demandé quelles propriétés les oeuvres avaient dans une conversation ? Certainement pas les mêmes que dans les livres ou dans le face-à-face physique.
Et si, dans une conversation, ce n'était plus nous qui parlions au sujet d'une oeuvre, mais l'oeuvre ellemême qui se mettait en action ?
Des récits ordinaires voudrait explorer cette hypothèse : partir à la recherche de ces propriétés.
Des récits ordinaires invite à se fabriquer une nouvelle oreille.
Pour que, dès le lendemain, dans un bar, attablé-e avec quelques amis, et discutant d'une oeuvre, ou de plusieurs, vous puissiez détecter une présence : « dans cette conversation, une oeuvre est en train de s'activer ».
Grégory Castéra, Yaël Kreplak, Franck Leibovici
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La performance ; vie de l'archive et actualité
Collectif
- Les presses du réel
- Villa Arson
- 15 Janvier 2014
- 9782840666431
Une épistémologie de la performance.
Relevant souvent de l'enquête de terrain de la part d'auteurs qui sont aussi les acteurs de leur objet d'étude, ce livre, tout en abordant les enjeux politiques, contextuels et de genres propose une épistémologie de la performance en questionnant les moyens et les méthodes d'accès à sa connaissance, son histoire, sa mémoire (vivante), dans son actualité. Cet ouvrage donne suite au colloque international « La performance : vie de l'archive et actualité » organisé par la Villa Arson et l'AICA France avec le concours du Getty Research Institute. Il interroge les définitions et le statut de la performance alors que celle-ci est enfin intégrée à sa juste valeur au sein du champ élargi des arts visuels, au point qu'on assiste à la multiplication des reenactments. De spécialités différentes - critiques d'art, historiens et historiennes de l'art, commissaires d'expositions, philosophes, artistes - les auteurs offrent des analyses variées et complémentaires centrées sur une problématique fondamentale de la performance : l'archive et le statut des documents, des photographies, des objets, qui constituent l'art de la performance ou en témoignent.
Publié suite au colloque éponyme organisé avec l'AICA France à la Villa Arson, Nice, en octobre 2012.
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Le temps de l'écoute ; pratiques sonores et musicales sur la Côte d'Azur des années 1950 à nos jours
Collectif
- Les presses du réel
- Villa Arson
- 1 Janvier 2014
- 9782840665694
Cette publication est l'aboutissement d'une recherche sur les pratiques sonores et musicales sur la Côte d'Azur des années 1950 à nos jours. Mené à partir de 2007 par Jean-Marc Avrilla, rejoint en 2009 par Éric Mangion, ce projet n'a cessé d'évoluer jusqu'en 2013. Son principal objet reste l'exposition éponyme organisée à la Villa Arson en 2011, qui a réuni une trentaine d'artistes. Les responsables de la recherche n'ont pas souhaité organiser une exposition hagiographique, composée uniquement d'archives. Ils ont confié le traitement de l'histoire à des jeunes artistes qui ont, chacun, interprété une oeuvre ou une séquence du passé, donnant lieu à une quinzaine de duos et de trios d'artistes / musiciens (Pascal Broccolichi & Lars Fredrikson, Vincent Epplay & Robert Malaval / The Rolling Stones, Vincent Epplay & Opération Re-re, Jérôme Joy & Jean Dupuy, Jérôme Joy & Collective Jukebox, Ludovic Lignon & Lars Fredrikson, Arnaud Maguet & Sun Ra, Arnaud Maguet & Jean-Jacques Lebel / Soft Machine, Arnaud Maguet & Richard Prompt, Isabelle Sordage & Éliane Radigue, Isabelle Sordage & Éléonore Bak, Gauthier Tassart & Thomas Koner, Gauthier Tassart & Jean-Pierre Massiéra, Christian Vialard & Yves Klein).
Jean-Marc Avrilla et Éric Mangion ont également invité le collectif The Bells Angels (Simon Bernheim et Julien Sirjacq) à produire une pièce sonore (Dans le labyrinthe), à participer à la scénographie de l'exposition, tout comme à sa médiation grâce à un ensemble d'informations collectées pendant les mois de leur résidence sur place. C'est une partie de ces documents qui est publiée ici. On y retrouve les artistes déjà cités mais aussi Luc Ferrari, Michel Magne, Michel Redolfi, Céleste Boursier-Mougenot, Pierre Beloüin, Pierre-Laurent Cassière, Benjamin Blaquart, Jérôme Grivel, les Stranglers, les Playboys ou les Dum Dum Boys, tout comme des références aux concerts Fluxus, à Daniel Caux et aux Nuits de la Fondation Maeght, au Festival Manca, à Mood, aux ateliers de Clans, au Dojo, à La Station, à Locus Sonus, aux labels Tiramizu et Les Disques en Rotin Réunis, au Zona Archives de Maurizio Nannucci, ainsi qu'à l'exposition pionnière Murs du Son produite à la Villa Arson en 1995 par Jean-Philippe Vienne.
Cette publication s'est construite au fil du temps par The Bells Angels comme une cartographie non stable, dépassant très souvent les limites de la Côte d'Azur. Des textes ont été commandés à Julien Bécourt, Alexandre Castant, Philippe Robert, Thibaut De Ruyter. On y découvre des frontières poreuses et mouvantes entre les styles, les artistes et les époques. Ont été privilégiés les récits des expériences et l'esthétique du fragment, rendant ainsi hommage à Daniel Charles, philosophe et musicologue, enseignant à l'université de Nice durant de nombreuses années, qui a tant marqué les esprits par sa conception aérée et aérienne de la musique et des pratiques sonores de notre temps.