Depuis que le soleil ne se lève plus, la vie s'éteint à petit feu. Rosie craint pour la santé de son grand-père Edmond, qui pousse des quintes de toux à arracher des séquoias. Du haut de ses treize ans, elle décide de trouver un moyen de ramener le soleil et part sur son vélo Harley à sa recherche. Mais sa bonne volonté ne suffit pas. Après avoir échoué à convaincre Noé, l'homme le plus riche du monde, de l'aider, elle se lance dans une épopée qui lui fera croiser la route de Crépuscule, un paria au grand coeur, Aube, son ange gardien, Vénus, la femme la plus belle du monde, le fameux Famos, Ilra la magicienne et son mari le Chat Cinno, Momo le pêcheur, un sonneur de cloches et même des éléphants footballeurs.Mais qui va réussir à réveiller le soleil ?Dans ce premier roman lumineux, Oxmo Puccino s'empare de l'énergie de la jeunesse pour pointer l'urgence écologique, la vanité de la célébrité, le vertige des passions. Avec humour, poésie et tendresse, il nous offre surtout une histoire d'amour et d'amitié, une quête initiatique entre Le Petit Prince et Tim Burton.
Des mecs comme Alain Basile, vous n'en croiserez pas tous les jours et pas à tous les coins de rue.
C'est dans son épicerie, La Belle Saison, que j'ai fait sa connaissance. Mon père venait de me mettre à la porte et je vagabondais dans les rues en rêvant d'une vie de bohème. Alain, lui, il en avait rien à faire de la bohème et des lilas sous les fenêtres, sa seule ambition était de devenir millionnaire. Pour réussir, il était prêt à tout et avait besoin d'un associé. C'est tombé sur moi. Mais accuser Alain Basile d'avoir chamboulé mon existence reviendrait à reprocher au Vésuve d'avoir carbonisé Pompéi. Sans lui, je n'écrirais pas aujourd'hui.
Si La Sainte Touche raconte les aventures d'un duo improbable avec humour, c'est aussi un pur joyau littéraire, aussi cynique que romantique. Un roman dans la veine de Karoo de Steve Tesich, de la série Breaking Bad et du film Dikkenek.
Peu après les attentats de Charlie Hebdo, alors que la paranoïa s'empare des esprits, Inès est accusée d'apologie du terrorisme et suspendue par sa hiérarchie. Que s'est-il passé ? Qui a dénoncé cette professeure de philosophie d'origine maghrébine qui s'est toujours identifiée aux valeurs de la République ?
En quête de justice et de vérité, la jeune femme va rencontrer une galaxie de personnages et redécouvrir sa mémoire enfouie : l'arrivée de son père en France, l'usine, l'abandon des traditions, le racisme, et ce déracinement qui n'en finit plus de briser les êtres.
Fresque sociale et récit initiatique, ce premier roman d'Aïcha Béchir dissèque une société contemporaine fracturée par ses contradictions. Un texte qui n'épargnera personne, mais dont l'intransigeance est nécessaire pour cicatriser ce « nous » blessé.
En Égypte, on aime dire que deux choses sont éternelles : les pyramides et Oum Kalthoum.
Charles de Gaulle la surnommait « la Dame » et Maria Callas, « la voix incomparable ». Mais comment cette jeune fille paysanne, empêchée d'aller à l'école faute de moyens, obligée de se grimer en garçon pour chanter, est devenue une immense diva et icône mondiale ?
Ce roman graphique retrace le parcours exceptionnel de la chanteuse égyptienne, symbole de l'émancipation des femmes. G
« Les deux enfants finissaient toujours par s'endormir main dans la main, l'une s'approchant trop près du rebord du matelas, l'autre le nez écrasé sur le pied du lit.
Elles restaient ainsi une bonne partie de la nuit - les doigts entremêlés. ».
Deux jeunes femmes, deux destins, deux Maroc. Si une forte amitié lie dans l'enfance Kenza et Fatiha, la fille de sa nourrice, la réalité de la société marocaine les rattrape, peu à peu, dans sa sourde cruauté. Elles se retrouvent à Casablanca, fin 2011. Que s'est-il passé entre-temps ?
Quelles trahisons les séparent ? Dans un pays qui punit l'avortement et interdit l'amour hors mariage, comment ces deux fillettes, issues de milieux opposés, ont grandi et sont devenues femmes ?
Par les récits croisés de Kenza et Fatiha, Zineb Mekouar entremêle les destinées de deux héroïnes entre soumission et transgression. Dans cette grande fresque, leurs blessures et leurs drames épousent les clivages politiques et sociaux du Maroc contemporain. Intime et universel.
« Il existe des hontes qu'il est de bon ton d'avoir. J'ai appris à m'en débarrasser.
Il existe des hontes universelles qui nous confortent dans notre appartenance au genre humain.
Il existe des hontes que l'on traverse, et d'autres qui nous empêchent.
Il existe des hontes plus ou moins puissantes, des hontes furtives et des hontes qui s'ancrent.
Il existe des hontes si terribles. Des hontes qui foudroient.
Et il existe des hontes qui font partie de nos vies simplement parce que nous sommes nées filles. » « Dans ce livre nerveux et combatif, l'autrice décortique ce tabou, histoire de ne pas se laisser terrasser par l'humiliation. » Dorothée Werner, ELLE « Le douloureux et bouleversant essai de Florence Porcel. » Télérama
« J'ai fait un rêve. J'étais guéri et on roulait de nuit sous la pluie en voiture. Ma femme était au volant et nos filles étaient derrière. J'ai demandé à Wahiba de s'arrêter et je suis descendu. Je me suis roulé pendant deux minutes dans l'herbe trempée du bas-côté. Quand je suis remonté, tout le monde me regardait comme un fou et Jasmine m'a demandé pourquoi j'avais fait ça. Je me suis retourné et j'ai dit. Parce que je peux. » Guilhem Gallart a mis plus de deux ans avant d'écrire ces lignes. Ce n'est pourtant pas faute d'y avoir été encouragé. On attendait qu'il raconte sa vie, ses débuts en tant que producteur, son enfance à Toulouse, sa jeunesse à Marseille, sa carrière au sein du groupe mythique Fonky Family, la maladie de Charcot dont il souffre depuis 2015.
Mais il fallait déjà se reconstruire, apprendre à vivre entièrement paralysé, retrouver une forme d'équilibre, de sérénité. Et puis écrire un bouquin sur sa vie, lui qui n'aime pas parler de sa personne, il a dû faire mûrir l'idée avant de l'écrire avec ses yeux.
Il aime cette nouvelle vie difficile, passionnante et pleine de défis. Il ne la souhaite à personne, mais elle vaut la peine d'être vécue.
Qui aurait cru qu'une école du rap naîtrait à Boulogne-Billancourt et que ses artistes métamorphoseraient le hip-hop français ? Les Sages Poètes de la Rue, Booba, Ali, LIM, Salif, Mala, Kohndo, Nysay, Mo'vez Lang, Tuerie... tous ont marqué de leur empreinte cet ancien bastion ouvrier, fief de Renault, qui continue d'influencer les nouvelles générations de rappeurs.
Pour reconstituer l'histoire de l'école de Boulogne, l'auteur de cette enquête au long cours a interviewé plus de cinquante rappeurs, producteurs et journalistes. Des débuts des Sages Poètes de la Rue dans la zone du Pont-de-Sèvres au triomphe de Booba, en passant par la carrière écourtée de Salif, quel héritage ont laissé ces artistes qui se sont unis puis déchirés ?
Truffé d'anecdotes, Boulogne, une école du rap français passionnera le grand public comme les spécialistes.
Suis-je noir ? C'est la question que s'est posée Charles Cédric à son arrivée en France. Lui qui est encore étudiant découvre qu'on le considère davantage comme « Noir » que comme Charles ou Cédric. Que signifie cette étiquette ? Des années plus tard, à travers cet essai brillant, drôle aussi, il déconstruit cette manie de nommer « noire » toute personne à la couleur de peau foncée. Il en retrace les origines, en révèle l'absurdité, étudie l'hégémonie des Noirs américains, l'invention du concept de « Noir » et le mal que provoque sa perpétuation...
Il pose et répond à des questions essentielles : peut-on combattre le racisme avec les armes du racisme ?
Et si nous avions tout faux en qualifiant les gens de « Noirs » ou de « Blancs » ?
Un livre qui rassemble, invite à réfléchir et à construire un futur de paix.
Janvier 2011. Les journaux sont censurés, les informations se diffusent sur Internet et un murmure parcourt la Tunisie : la rue gronde. Mehdi, un jeune journaliste, tourne en rond dans sa cellule, sans savoir ce qu'il va devenir. La Cellule, elle, sait tout, elle a vu ce que les geôliers ont fait aux autres prisonniers.
Dehors, Essia s'inquiète de la disparition de Mehdi, son nouvel amour. Elle part à Sfax, sa ville d'origine, pour tenter de le retrouver. À Tunis, Yacine, le père d'Essia, se rappelle l'indépendance. D'ailleurs, il a mal sous le pied gauche, comme au depart des Francais en 1956. Mehdi est encore le seul à le comprendre : c'est une révolution.
Hella Feki décrit la révolution de jasmin de l'intérieur, avec une écriture puissante, évocatrice, sensuelle. Ses personnages racontent leurs espoirs, leurs blessures, leurs peurs, leurs défaites, leurs envies de tout changer. De tout casser. Pour mieux reconstruire.
« Tu es comme une bougie que l'on a oublié d'éteindre dans une chambre vide », ainsi commence l'une des chansons d'Oxmo Puccino. Comment ne pas faire le parallèle avec le début de À la recherche du temps perdu de Marcel Proust où le narrateur raconte ses rêveries dans son lit, enfermé dans sa chambre ?
À l'occasion du centenaire de la disparition de son ami littéraire Marcel, Oxmo Puccino a souhaité lui rendre hommage en se soumettant à son fameux questionnaire. Les trente-quatre réponses de ce livre dessinent un autoportrait d'Oxmo Puccino.
On y découvre son rapport à la vie, à la poésie du présent, à la patience, les coulisses de son métier d'artiste, l'importance des absents dans son quotidien, le respect des souvenirs, la sacralité de l'amitié et même une passion tardive pour la pêche.
Paris, 2019. À la mort de son grand-père ouvrier, Julien, un trentenaire travaillant dans un fonds d'investissement, se réveille en ne sachant plus qui il est. Quand on lui offre l'opportunité de prendre la tête de la filiale française de Wunderbike, une start-up californienne à l'ambition environnementale affichée, Julien pense pouvoir enfin concilier travail et convictions. Sa mission : révolutionner la mobilité à Paris, grâce à des vélos électriques performants et à une équipe surmotivée. Mais après des débuts enthousiasmants, Julien déchante rapidement. Livreurs à vélo en quête de survie, conflits avec la mairie, vandalisme, actions de militants écologiques... il n'est pas si simple d'évoluer dans la jungle parisienne.
Du quartier de La Chapelle à Paris, à San Francisco en passant par Bobigny, Julien se débat pour poursuivre son combat, mais se retrouve happé dans un engrenage infernal. Bientôt, l'embrasement n'est plus qu'à une étincelle.
Dommage que les murs ne parlent pas. S'ils avaient pu s'exprimer, les murs du Saturne, le bar d'Abdel Mirouche, auraient eu bien des choses à raconter. C'est là-bas que son neveu Bombonne a fait ses classes, entre le comptoir et le flipper, veillant à ce que les verres des clients restent toujours pleins. Les bistrots, c'est une école de la vie, tous les alcooliques vous le diront.
Une nuit, à l'occasion d'une partie de cartes clandestine organisée par tonton Mirouche, les célèbres « soirées Wall Street », un nouveau client débarque. Un beau parleur nommé Le Suisse, bien décidé à vivre ses rêves plutôt qu'à rêver sa vie.
Quand Le Suisse entraîne Bombonne dans ses aventures, ce dernier se retrouve tiraillé entre les principes inculqués par son oncle et l'envie d'échapper à un destin tout tracé. Jusqu'au coup de trop ?
Avec ce nouveau roman, dans la droite lignée de La Sainte Touche, Djamel Cherigui explore l'univers des cafés et des escrocs à la petite semaine. Il y déploie sa fantaisie, son humour et sa tendresse, dans un style inimitable, digne d'un Audiard du Nord.
Suite à un accident, Mustapha vit des heures sombres et, très vite, il perd tous ses repères : épouse, famille, travail, amis. Alors qu'il est sans espoir, cette épreuve va le conduire dans les profondeurs de son être, les souvenirs de sa vie affluent et petit à petit l'aident à lui trouver un nouveau sens.
Des années 1970 à nos jours, de Drancy à Casablanca, Mustapha Zem brosse une fresque familiale tendre et chatoyante. Avec humour et autodérision, il raconte le destin d'un enfant obéissant, d'un adolescent qui se cherche et d'un adulte qui va, enfin, se poser les bonnes questions. La révélation d'un écrivain.
Dans le cadre d'une demande de permis de séjour, un jeune clandestin est convoqué à un test de maîtrise du français. Piqué au vif, il répond à l'administration en adressant le livre que vous tenez entre vos mains. Un roman au style aussi éloquent que décapant, l'histoire de son arrivée en France.
Dans Clandestinement vôtre, vous n'entendrez parler ni de colonisation ni de couleur de peau, mais vous goûterez à l'humour cinglant d'un jeune homme qui rêve de quitter le Cameroun pour étudier les sciences politiques en France. Vous le suivrez dans ses aventures hexagonales, s'acharnant à survivre, à jouer de son intelligence, parfois de ses charmes, pour donner vie à son ambition : rentrer un jour au pays pour mener une révolution. G.
Pas de place pour les tabous avec Charles Cédric. La seule chose qui compte, c'est la vie, les souvenirs, l'instant présent, l'amour, le bonheur.
La sincérité. Ce livre est une fiction inspirée de sa vie, à laquelle se sont ajoutés quelques bobards dont les écrivains ont le secret.
C'est ainsi qu'ils s'approchent de la vérité.
De sa fenêtre, Salim regarde la mer, le mouvement des vagues, et enfin il se sent vivre. Ici, à Alger, le soleil brille mais le quotidien est gris. Pas de boulot.
Pas de perspective ni d'espoir. Il n'y a que des mauvaises cigarettes, des mauvaises bières et des mauvaises nuits. C'est la désillusion, et Salim ne veut pas être un désillusionnaire de plus. Il va partir, prendre la mer et rejoindre l'Europe, pour y libérer son énergie et réaliser son envie d'avenir.
Mais comment faire ?
Avec Brûleurs, Neïla Romeyssa signe un premier roman intense, coup de poing, furieusement poétique.
Sada avait 18 ans, il est mort un samedi soir de 2011, devant une gare, à la suite d'une rixe entre jeunes. Son grand frère Adama Camara lutte contre l'envie de vengeance qui le ronge, mais la justice traîne, il craque et tire sur les six responsables. Incarcéré avec son autre frère, Daouda, complètement innocent, il va mener un combat depuis sa prison pour le faire libérer.
Dans ce livre, il raconte son long parcours en maison d'arrêt, ses amitiés et tensions avec les prisonniers, les surveillants, la justice, le drame terrible qui a détruit une famille, le temps partagé avec sa fille aux parloirs et sa longue marche vers la paix.
Ce témoignage choc est une leçon de vie, un livre sincère sur l'absurdité de la violence ordinaire qui gangrène la jeunesse. La tentation de la vengeance détruit, la parole sauve.
« Adama Camara livre un récit de vie percutant sur les rixes dans les banlieues, les écueils de lavengeance et la vie en prison. » Livres Hebdo
Samba veut le monde, et rien d'autre. Il a bientôt 18 ans et passe ses journées à déambuler dans la ville avec son pote Éros. Un jour, la mairie leur propose un stage. Pour Samba, autiste léger, c'est l'occasion de se confronter au monde du travail. Mais les jeunes sont sceptiques, le nouveau maire est un populiste, tendance droite dure. Louis Walter ambitionne de faire de l'arrondissement son bastion politique. Il vise l'Élysée. Face à lui, Jacques Lascrime et Sandrine Rigal, figures de la gauche culturelle, organisent la résistance. Jusqu'ici tout va bien, mais dans ce quartier où des commerces branchés côtoient une grande pauvreté, les ego et les rêves s'affrontent, chacun veut le monde à sa manière, quel qu'en soit le prix.
Et je veux le monde est un opéra urbain, un roman moderne porté par une construction virtuose, des personnages inoubliables et une tension romanesque implacable.
Partir à l'école la boule au ventre, la tête baissée, endurer les remarques et les moqueries sur son physique, sur sa tenue. Se taire. Entendre que l'on est bizarre. Trouver refuge dans sa chambre, y subir le harcèlement sur les réseaux sociaux. Pleurer, ne pas fermer l'oeil de la nuit et retourner en cours. Frôler les murs. Voilà le quotidien de Tessa pendant toute sa scolarité.
Et puis un jour, elle a été incapable de franchir les portes de son lycée. Personne n'a compris. Ni les professeurs, ni l'administration, ni ses parents. Jusqu'à ce que le corps médical pose enfin des mots sur sa souffrance.
Dans ce livre poignant et engagé, Tessæ fait exploser le tabou de la santé mentale chez les jeunes, pour briser le silence, la honte et l'isolement. Ce témoignage, qui s'adresse aussi aux parents et au personnel éducatif, est un formidable récit de résilience grâce à l'écriture et à la musique.
C'est l'histoire d'un petit garçon dont le père disparaît. L'histoire d'un adolescent qui grandit avec sa mère courage dans une banlieue triste. Celle d'un jeune homme qui entre un jour dans une salle de boxe. Il n'y connaît rien. Il a peur. Il apprend à boxer, à prendre confiance en lui, à mordre la vie. De peur de finir pauvre, il va s'obliger à poursuivre des études pour devenir ingénieur et boxeur professionnel en même temps. Du lundi au vendredi, il développe des logiciels, le samedi, il croise le cuir aux Canaries, à Venise ou Donetsk jusqu'à monter sur le toit du monde en devenant champion.
Des matchs truqués en Italie aux bars clandestins en Thaïlande, des valises de billets en Ukraine à l'excellence cubaine, Brice Faradji raconte dans un style sincère et authentique son long voyage dans l'univers du Noble Art. D'ordinaire, ce sont les écrivains qui se fascinent pour la boxe, voici le livre d'un écorché vif devenu écrivain.
Pandorini, monstre sacré du cinéma français, vient de mourir. Le monde médiatique s'agite. Sur les plateaux télé, les commentateurs se succèdent, on raconte, on rend hommage. Une femme se souvient.
L'acteur hante ses pensées depuis quatorze ans. Elle en avait dix-neuf, elle commençait sa vie d'adulte en douceur, portée par ses rêves. Pandorini lui en a vendu. Lui en a volé, aussi. Elle n'a jamais oublié. Bientôt, les langues vont se délier et la jeune femme va réaliser qu'elle n'a pas vécu une histoire d'amour. Elle était sous emprise.
Avec une écriture sincère, vive, à fleur de peau, Florence Porcel plonge la plume dans la plaie. Elle s'inspire d'un épisode de sa vie pour raconter la destruction de l'innocence d'une jeune adulte par un homme de pouvoir.
« Un vrai roman post-#MeToo » Causette « Florence Porcel parle d'un sujet devenu tristement célèbre mais essentiel pour toutes les victimes de violence sexuelle ». La Fringale Culturelle « Une fine analyse des tempêtes médiatiques qui accompagnent les accusations publiques de violences sexuelles » Cheek Magazine « Dans quelques années, Pandorini pourra être lu par les sociologues comme la traduction littéraire du mouvement #MeToo. Il sera aussi considéré comme symptomatique des clichés amoureux, d'une forme de naïveté féminine, une naïveté que la narratrice, les années passant, finit par analyser. Il témoigne aussi du cheminement qui conduit du drame intime à l'exposition publique. » Libération « 250 pages, d'une écriture fluide et sincère. [...] Avec beaucoup de justesse, l'autrice décortique la descente aux enfers de la jeune étudiante, l'emprise de son amant, sa sidération au moment de ce premier rapport sexuel qu'elle n'a pas souhaité et aussi son déni. » Le Parisien « C'est vraiment très subtil. » Sud Radio
Cet été-là, il n'a jamais fait aussi chaud. Alex s'apprête à fêter ses treize ans dans une relative indifférence, coincé entre une mère qui a enterré ses rêves et un père obnubilé par les simulations aériennes. Son seul horizon est la nationale qui longe son village. Heureusement, il y a Jérôme et Sophie, ses meilleurs amis, et les eaux turquoise des Caraïbes, l'ancienne carrière de la commune, un îlot de fraîcheur où ils passent leurs après-midi. Mais quand son père se retrouve au chômage, tout se met à dérailler. Sa mère a des envies d'évasion et Marko, la brute du quartier, décide de privatiser les Caraïbes. Alex ne va pas se laisser faire, il est déterminé à sauver cet été et cette famille.
Ce premier roman drôle et amer est un cri de rage contre la monotonie et l'ennui, contre cette vie trop étriquée pour les rêves, contre la croyance que jamais rien ne peut changer.
Ils ont dix ans, pas un sou en poche et vouent un culte au cinéma, aux patates à la braise et au Coca-cola.
Pour étancher cette soif de découverte et gagner quelques pièces, ces cinq débrouillards récupèrent dans une benne, métaux, cartons et bouteilles consignées pour les revendre à un ferrailleur pas très honnête. Mais la concurrence fait rage, les Gitans et Momo le clochard se servent aussi. Alors en attendant de grandir, ils traînent dans le faubourg avec Lachance, leur chat, et s'interrogent sur l'origine du monde, sur ce couple qu'ils ont vu tout nu au sommet de la colline à l'arbre seul.
Abdelhafid Metalsi signe un texte poignant, tendre, dans la veine de La vie devant soi de Romain Gary, de La guerre des boutons et des 400 coups.
C'est peut-être à cause de l'époque qu'Aimée ne se sent pas bien dans sa peau ? Ou peut-être qu'elle est différente ? Ou même pire, dérangée ? Elle vit à Londres, c'est sa dernière année d'université, tout devrait filer droit, mais l'avenir, l'obligation de réussir et le simple fait de choisir l'angoissent. Un matin, au réveil, elle décide d'en finir et rédige une liste de tâches à accomplir avant de disparaître proprement et sans regrets : s'acheter une écharpe rouge, coucher avec un Jamie, trouver une corde, des cigarettes, boire beaucoup de thé, tenter d'appeler sa mère et surtout retrouver cette fille, Emmy, qu'elle a rencontrée plus tôt. Tandis que démarre sa longue déambulation dans Londres, Aimée se mêle aux nouvelles cultures et modes, dans un périple qui raconte l'énergie aussi créative que destructrice de la jeunesse.
Y a-t-il un remède à la mélancolie ? Une méthode pour trouver son bonheur ?
À travers les questionnements d'un personnage entre l'adolescence et l'âge adulte, Ornella Pacchioni dresse le portrait drôle et poétique d'une génération et d'une ville mythique, avec un talent littéraire rare pour une jeune auteure.