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Prix
Arts et spectacles
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Cet ouvrage de Daniel Arasse récemment décédé, en décembre 2003) connaît depuis 1993, date de sa première parution, un succès continu. Il s'agit là de sa troisième édition.
Le vit intérêt suscité par ce livre repose sur la thèse défendue avec conviction par l'auteur : le mystère qui émane des peintures de Vermeer ne relève pas, comme on l'a toujours soutenu, d'une énigmatique qualité poétique. Au contraire, c'est de façon délibérée que Vermeer a construit ce mystère ; il en a fait une visée consciente de son oeuvre, pour exercer un effet particulier sur le spectateur. Daniel Arasse décrypte l'originalité d'une peinture par ailleurs enracinée dans les pratiques picturales communes à son époque et à sa situation géographique. À travers l'analyse historique détaillée des oeuvres, de leurs structures et de leurs contenus, l'auteur montre, par exemple, comment la « scène d'intérieur » devient chez Vermeer une peinture de l'intimité, un « dedans du dedans », sphère réservée et inaccessible au sein même du monde privé.
Dans cet ouvrage passionnant, Daniel Arasse renouvelle notre perception de Vermeer : il démontre que la poétique propre à sa peinture est inséparable de son ambition picturale. Une ambition qui comme l'envisage l'historien, n'est pas sans relation avec le catholicisme du peintre, avec la foi qu'il avait dans la puissance de l'image peinte qui incorpore une mystérieuse présence.
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Ce livre est un reprint d'un livre italien très rare publié en 1930.
Il est composé de grands chapitres dédiés chacun à un domaine de création bien précis.
Le livre débute par un chapitre sur l'architecture. On y trouve les réalisations plus innovantes et les plus remarquables de cette période. Les architectes y figurent nombreux et pas seulement les plus connus comme Garnier, Gropius, Saarineen, Behrens, Hoffmann, Gio Ponti mais aussi tous ceux qui ont participé à cette période dans la réalisation de parcs, ou de villas.
La décoration intérieure des bâtiments privés ou publics est également mise à l'honneur avec les nombreuses illustrations des créateurs comme Ruhlmann, Süe et Mare et Emilio Lancia. Certains de ces meubles ont été produits industriellement et on pouvait les trouver déjà aux Galeries Lafayette et d'autres grands enseignes.
Les objets en métal, qu'ils soient luminaires, services à thé ou à café et bien d'autres créations des designers comme Cartier, Hoffmann, Edgar Brandt ont aussi une place de choix dans cet ouvrage.
Suivent les arts du feu avec la céramique, le verre et les oeuvres de tous les grands courants de la création européenne des années 20.
Les tissus, broderies, papiers peints et papiers cuirs sont également représentés dans un chapitre important.
117 photos pour le chapitre architecture
161 photos pour le chapitre décoration intérieure et ameublement
138 photos pour le chapitre sur les objets en métal
144 photos pour le chapitre sur la céramique
110 photos pour le chapitre sur le verre et le cristal
133 photos pour le chapitre sur les tissus, et décorations murales
Au total plus de 800 reproductions en noir et blanc, sur un magnifique papier ivoire, ce livre sera précieux pour les designers, collectionneurs, antiquaires et amateurs d'art.
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Jour de chance ; le jour qui a changé leur vie ; 200 chanteurs d'hier et d'aujourd'hui
Fabien Lecoeuvre
- Vilo
- 24 Avril 2013
- 9782719109700
Leurs noms et leurs chansons sont inscrits dans toutes les mémoires. D'Edith Piaf à Yannick Noah, de Charles Trenet à la Grande Sophie et tant d'autres, tous ces artistes ont laissé au creux de nos oreilles des mélodies inoubliables.
Derrière toutes ces chansons se cachent des personnalités de talent et des chemins de vie qui ont presque toujours, à un moment ou a un autre, croisé un jour providentiel.
Ce livre réuni plus de 200 destins de chanteuses et chanteurs français, surprenants, étonnants ou insolites, qui ont rencontré un jour de chance déterminant au démarrage de leur carrière.
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Depuis 1586, c'est autour des grands fours à pot que les hommes et les femmes des Cristalleries de Saint - Louis se relaient dans la même danse rythmée par les exigences et les caprices de la matière. Constamment partagés entre l'eau et le feu les gardiens de ce savoir faire unique, travaillent sans relâche pour satisfaire la définition du mot prestige. Afin de figer par l'image chacune des étapes de ce processus improbable de fabrication d'une pièce en cristal, les acteurs de ce livre m'ont offert avec générosité et passion leurs gestes si précieux transmis de génération en génération. A coup de "potion magique", de force, de dextérité et de précision, c'est finalement avec la plus grande délicatesse que chacun de ces gestes sont effectués. On comprend alors ce qui fait la renomée des cristalleries de Saint-Louis, l'alchimie entre la nature et les hommes. Le cristal n'est plus seulement de la matière précieuse mais il est la vie de tout une région.
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Une citerne transformée en maison, un hangar qui devient une école, une résidence dans une ancienne église : au-delà de la simple rénovation, les projets présenté dans cet ouvrage ont en commun d'avoir été appelés à une nouvelle vocation grâce au travail et à la vision d'architectes et propriétaires. Une documentation détaillée, des photos des lieux avant et après le début des travaux ainsi que des textes explicatifs forment ensembles une source d'inspiration et d'information indispensable.
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Les femmes manquent de monde signait Simone de Beauvoir en 1949 comme on signe une pétition.
Aujourd'hui, ART'FAB propose un panorama de la création féminine contemporaine et européenne : plus de soixante artistes exposent leur vision du monde. Elles s'expriment aussi bien par la peinture et la sculpture que par la photographie, la vidéo, ou même le tissage et la broderie auxquels elles mêlent des matériaux très contemporains.
Dans une seconde partie de l'ouvrage, les installations et sculptures monumentales de plus d'une quinzaine d'artistes, comme Stephan Balkenhol, Thomas Schütte ou Jean-Michel Othoniel rendent hommage aux attributs de la féminité que peuvent être la grâce, la transparence, la séduction ou le désir.
À la question, l'art a-t-il un sexe ? ART'FAB répond sans brandir la bannière d'un féminisme figé. Elle appelle à une accessibilité plus nette des femmes artistes au réseau d'institutions et aux manifestations artistiques, car en art, c'est la présence qui entraîne la représentation.
ART'FAB fait circuler l'art des femmes et donne une visibilité physique et concrète de leurs oeuvres, victimes du filtrage muséologique ou marchand qui a considérablement réduit leurs terrains d'existence.
Mais ART'FAB, c'est surtout l'équation Femme, Art, Europe. Cette triple rencontre a su trouver un équilibre dans la représentation des artistes, entre celles solidement établies et les artistes en devenir...
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Gestes et métiers de la manufacture nationale de Sèvres
Nicolas Héron
- Vilo
- 2 Octobre 2007
- 9782919769261
Des bâtiments de pierre, de brique et de verre, sont posés là.
De calmes patios fleuris les séparent. des tas de cailloux, des galeries de choses qui ressemblent à des fromages. non! ce sont des moules en plâtre, gardés comme un trésor dans cet endroit appelé le magot. de l'eau ruisselle. le feulement d'un tour de potier. l'odeur de la terre blanche qui glisse mollement sur le sol. des ombres dansent au fil d'allées claires ou obscures. d'un blanc immaculé surgissent, immobiles, des centaines de vases, de statues, d'assiettes, de tasses.
Le souffle chaud du feu, l'odeur du bois. une porte grince. des couleurs explosent sans bruit. le frémissement d'un pinceau. les couleurs sentent bon. la pièce se joue sans relâche depuis deux siècles et demi. les acteurs, ce sont ceux qui transforment les cailloux en or. l'alchimie est parfaite. les gestes de sèvres sont là, intacts, sans troubles.
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Débattue depuis des siècles, dans la France du Second Empire, en 1900 à Londres, dans la Russie révolutionnaire, à Berlin et à Vienne autour de Martin Buber et du mouvement sioniste, à Jérusalem avec les pionniers, dans le Montparnasse des années 20, à New York durant les sixties, la question " existe-t-il un art juif ? " semblerait insoluble.
Régulièrement, les philosophes ou les théologiens s'enlisent dans l'analyse de l'interdit de l'image et les historiens de l'art ressassent, face au déni antisémite, les allusions archéologiques, exposent des judaïca et convoquent Modigliani, Chagall ou Barnett Newman. Quelle catégorie, en effet, pourrait recouvrir légitimement les antiquités bibliques, les objets de culte, des scènes de la vie du schtetl, un paysage de Pissarro et des toiles abstraites de Rothko ? Dominique Jarrassé réfléchit à la question elle-même et examine pourquoi la notion d'art juif a été si souvent manipulée, pourquoi tant d'avis divergents ont été émis.
En montrant comment on a écrit l'histoire de l'art juif, il tord le cou à des appellations comme " école juive de Paris ", il dénonce l'usage fallacieux de concepts nationalistes ou biologiques comme " artistes juifs ", ainsi que les dérives d'un marché florissant. A la lecture de cet essai, il apparaît clairement que routes ces variations sur l'art juif ou les arts juifs sont d'abord des variations sur l'" être juif ".
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