Un roman de Liam Gillick, entre fiction et texte autobiographique.
Conte de fées en 25 chapitres, truffé de proverbes belges, A Max De Vos alterne entre une flânerie dans le cadre historique du Palais des Beaux-Arts de Bruxelles et le destin d'un jeune artiste qui se fraie un chemin jusqu'à cette même institution, sans jamais y arriver. Mi-fiction, mi-autobiographique, le roman s'inspire également de sources historiques sur le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles et d'un recueil de contes britanniques de 1918, rassemblés par Jean De Bosschere, intitulé Folk Tales of Flanders.
L'artiste a retravaillé le manuscrit commencé il y a quelques années au Japon pour coïncider avec « Projet Palais, un centenaire », une exposition organisée à Bozar célébrant le centenaire de la fondation du Palais des Beaux-Arts de Bruxelles en 1922.
Quels que soient vos efforts, c'est toujours demain. Et nous y voilà encore. A l'autre bout de la ville, le trauma avait submergé l'échange personnel. Quelque chose de volontaire et déterminé avait tranché le crépuscule. Douleur dans un immeuble. Nous l'appelions "le grand centre de conférence"... Une quête du centre tenue en échec par la violence, le désordre et le complot.
