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helene morita
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Le retour de l'auteur japonais le plus lu en France.
Evènement !!! Le grand retour du maître Murakami pour un roman éblouissant, dans la lignée de ses grandes oeuvres - Kafka sur le rivage ou 1Q84 - et sept ans après son dernier roman - Le Meurtre du commandeur.
Tu dis : " La Cité est entourée de hauts murs et il est très difficile d'y pénétrer. Mais encore plus difficile d'en sortir.
- Comment pourrais-je y entrer, alors ?
- Il suffit que tu le désires "
La jeune fille a parlé de la Cité à son amoureux. Elle lui a dit qu'il ne pourrait s'y rendre que s'il voulait connaître son vrai moi. Et puis la jeune fille a disparu. Alors l'amoureux est parti à sa recherche dans la Cité. Comme tous les habitants, il a perdu son ombre. Il est devenu liseur de rêves dans une bibliothèque. Il n'a pas trouvé la jeune fille. Mais il n'a jamais cessé de la chercher... Avec son nouveau roman si attendu, le Maître nous livre une oeuvre empreinte d'une poésie sublime, une histoire d'amour mélancolique entre deux êtres en quête d'absolu, une ode aux livres et à leurs gardiens, une parabole puissante sur l'étrangeté de notre époque.
Dans son nouveau roman qui a fait sensation au Japon, on retrouvera l'onirisme caractéristique de l'oeuvre de Haruki Murakami, dans la lignée de ses grands succès, Kafka sur le rivage, 1Q84, La Course au mouton sauvage, Au sud de la frontière à l'ouest du soleil, Le Meurtre du commandeur, Des hommes sans femmes, L'Incolore Tsukuru Tazaki et ses années de pèlerinage, Abandonner un chat, Première personne du singulier ou encore La Ballade de l'impossible. -
Le meurtre du Commandeur Tome 1 : Une idée apparaît
Haruki Murakami
- 10/18
- Littérature Étrangère
- 3 Octobre 2019
- 9782264074188
Divisé en deux volumes Le meurtre du commandeur promet un voyage initiatique étrange, un conte fantasmagorique et artistique où le lecteur plonge peu à peu dans le fantastique.
Au Japon, de nos jours. Une maison en pleine montagne, totalement isolée, livrée à la nature, aux bruits de la pluie et des insectes la nuit. Dans cette maison, des livres et des disques. Beaucoup de disques, d'opéra surtout. Et un narrateur. Il est peintre. Ces dernières années, il a fait beaucoup de portraits, il cherche à retrouver l'inspiration. Cette maison n'est pas la sienne, elle appartient à Tomohiko Amada, un artiste de génie qui a vécu à Vienne avant l'Anschluss et qui, de retour au Japon, s'est mis à peindre des tableaux Nihonga. Il a 92 ans, il est sénile, il vit à l'hôpital. Cette maison, le narrateur y a trouvé refuge après un mois d'errance, quand sa femme lui a annoncé qu'elle voulait divorcer. Dans le grenier de la maison, le narrateur trouve un tableau, soigneusement caché, une peinture d'une grande violence, le meurtre d'un vieillard, une scène comme tirée du Don Giovanni de Mozart mais qui serait située au Japon du 7e siècle. C'est Le Meurtre du Commandeur. Un jour, le vieillard du tableau se manifeste. Il est en taille réduite, mais c'est bien lui, le Commandeur. Que veut-il ? Quel est son message ? Le narrateur retrouvera-t-il la voie de la création ? -
Le meurtre du commandeur Tome 2
Haruki Murakami
- 10/18
- Littérature Étrangère
- 3 Octobre 2019
- 9782264075178
La suite de l'épopée de Murakami qui déstabilise encore un peu plus son lecteur. Une exploration des obsessions humaines au sein d'une histoire onirique et artistique.
Au Japon, de nos jours. Une jeune fille a disparu. Le narrateur avait entrepris de faire son portrait. Il va rendre visite au vieux peintre Tomohiko Amada. Dans la chambre d'hôpital, le Commandeur apparaît. Le narrateur écoute le Commandeur : ce dernier est une idée ; une idée multiforme, chacun peut y projeter ce dont il a besoin. Il est prêt à offrir sa vie pour que la jeune fille soit retrouvée. Il faut faire revivre la scène du tableau, le Commandeur doit être poignardé. Le narrateur lui plante un couteau dans le coeur. Une trappe s'ouvre dans un coin de la chambre. Un personnage étrange en surgit qui invite à entrer dans le passage souterrain. C'est le début d'un périple qui va le conduire au-devant des forces du mal... -
1Q84 Tome 2 : juillet-septembre
Haruki Murakami
- 10/18
- Littérature Étrangère
- 20 Septembre 2012
- 9782264057891
Le monde 1Q84 a été révélé. Miroir d'un univers à la dérive ou promesse d'un présent recomposé hors des ténèbres, il déploie ses brumes oniriques et ses deux lunes. Autour de lui, Tengo et Aomamé gravitent, voués à leur destin. Livre 2 du best-seller mondial, le chef-d'oeuvre de Murakami découvre la vérité humaine à la frontière des mirages.
Le lecteur est pris au piège. Chapitre après chapitre, [...] il avance dans un récit qui tantôt s'éclaircit tantôt se complique au rythme des inventions de l'écrivain. La frontière entre le réel et le fantastique n'a jamais été aussi ténue chez cet auteur qui affectionne les glissements furtifs.
Françoise Dargent, Le Figaro Traduit du japonais par Hélène Morita -
1Q84 Tome 3 : octobre-décembre
Haruki Murakami
- 10/18
- Litterature Etrangere
- 7 Février 2013
- 9782264059260
Sous le double scintillement de 1Q84, le temps s'accélère et les vérités se confondent. La voix du détective Ushikawa s'invite, oscillant entre révélation et menace, sur la trace d'Aomamé et Tengo. D'un reflet à l'autre, dans la clairvoyance hypnotique de ce troisième volet, le passé s'apprête à livrer son chaos au seuil d'un nouveau rêve...
" Pour traverser les miroirs et aller gamberger dans le Grand Ailleurs, le mot de passe tient en quatre syllabes : Murakami. Ce Japonais volant n'a pas son pareil, en effet, pour distiller les nectars d'une oeuvre délicieusement somnambulique, de bout en bout hypnotique. "
André Clavel - L'Express
Traduit du japonais
par Hélène Morita -
Abandonner un chat : souvenirs de mon père
Haruki Murakami
- 10/18
- Litterature Etrangere
- 4 Mai 2023
- 9782264081155
Une plongée superbement illustrée dans l'enfance de Murakami et dans l'histoire du Japon.
Quand Murakami avait cinq ou six ans, lui et son père sont partis en vélo abandonner un chat sur la plage. Pourquoi ne pas le garder, que se sont-ils dits, était-ce un moment triste, tout cela, Murakami ne s'en souvient plus. Ce dont il se souvient en revanche, c'est que quand lui et son père sont rentrés à la maison, le chat était là. Et que sur le visage de son père, il y avait de la surprise, de l'admiration et du soulagement.
C'est là un des souvenirs que Murakami partage sur ce père qu'il a si mal connu. Un homme que les différentes guerres avaient changé, qui chaque matin honorait ses morts, qui avait dû renoncer à ses ambitions mais a composé des haïkus jusqu'à la fin de sa vie ; un homme, aussi, qui n'a jamais compris les aspirations de son fils.
Et à travers son père, c'est bien lui-même que Murakami questionne...
Un texte sobre et puissant.
Le Canard enchainé -
Première personne du singulier : confessions passagères
Haruki Murakami
- 10/18
- Litterature Etrangere
- 5 Janvier 2023
- 9782264081308
Un homme, Murakami?, se souvient de toutes les rencontres et les instants qui ont fait de lui qui il est.
Somptueux, merveilleux. france inter Un homme se souvient De la femme qui criait le nom d'un autre pendant l'amour Du vieil homme qui lui avait révélé le secret de l'existence, la crème de la crème de la vie De Charlie Parker qui aurait fait un merveilleux disque de bossa-nova s'il en avait eu le temps De sa première petite amie qui serrait contre son coeur le vinyle With the Beatles Des matchs de base-bail si souvent perdus par son équipe préférée De cette femme si laide et si séduisante qui écoutait le Carnaval de Schumann Du singe qui lui avait confessé voler le nom des femmes qu'il ne pouvait séduire De ces costumes qu'on endosse pour être un autre ou être davantage nous-même.
Un homme, Murakami peut-être, se souvient que tous ces instants, toutes ces rencontres, anodines ou essentielles, décevantes ou exaltantes, honteuses ou heureuses, font de lui qui il est.
Après le succès de Des hommes sans femmes, Murakami renoue avec la forme courte. Composé de huit nouvelles inédites, écrites, comme son titre l'indique, à la première personne du singulier, un recueil troublant, empreint d'une profonde nostalgie, une sorte d'autobiographie déguisée dont nous ferait cadeau le maître des lettres japonaises.
Somptueux, merveilleux ; d'une beauté feutrée, bouleversante. Le Masque et la Plume, France Inter Au fil des pages, un sentiment d'intimité, d'un dialogue de comptoir avec un vieil ami.
Les Echos Huit merveilleuses nouvelles.
Libération Des textes inventifs et captivants Télérama -
Après le succès phénoménal des deux premiers tomes, la suite trépidante et romantique des aventures d'Aomamé et de Tengo, en quête l'un de l'autre sous les deux lunes de 1Q84.
Sous le double scintillement de 1Q84, le temps s'accélère et les vérités se confondent. La voix du détective Ushikawa s'invite, oscillant entre révélation et menace, sur la trace d'Aomamé et Tengo. D'un reflet à l'autre, dans la clairvoyance hypnotique de ce troisième volet, le passé s'apprête à livrer son chaos au seuil d'un nouveau rêve... -
L'oeuvre la plus ambitieuse de Haruki Murakami.
Le monde 1Q84 a été révélé. Miroir d'un univers à la dérive ou promesse d'un présent recomposé hors des ténèbres, il déploie ses brumes oniriques et ses deux lunes. Autour de lui, Tengo et Aomamé gravitent, voués à leur destin. Livre 2 du best-seller mondial, le chef-d'oeuvre de Murakami découvre la vérité humaine à la frontière des mirages. -
L'oeuvre la plus ambitieuse de Haruki Murakami.
Entre l'an 1984 et le monde hypnotique de 1Q84, les ombres se reflètent et se confondent. Unies par un pacte secret, les existences de Tengo et d'Aomamé sont mystérieusement nouées au seuil de deux univers, de deux ères... Une odyssée initiatique qui embrasse fantastique, thriller et roman d'amour, composantl'oeuvre la plus ambitieuse de Murakami. -
Seul Murakami pouvait raconter sa vie à travers... sa collection de t-shirts. Une autobiographie déguisée passionnante qui aborde par un biais pour le moins étonnant les différentes passions, voire obsessions du maître.
Seul le maître Haruki Murakami pouvait choisir de raconter sa vie à travers sa collection de T-shirts. Inédite en France, joliment illustrée de surprenantes photos, une autobiographie unique, à la fois nostalgique, piquante et cocasse, qui ouvre une brèche sur la personnalité un brin excentrique d'un auteur notoirement secret.
Lequel de mes T-shirts a le plus de prix pour moi ? Je crois que c'est le jaune, celui qui porte l'inscription Tony Takitani . Je l'ai déniché sur l'île Maui, dans une boutique de vêtements d'occasion et je l'ai payé un dollar ; après quoi, j'ai laissé vagabonder mon imagination : quel genre d'homme pouvait bien être ce Tony Takitani ? Puis j'ai écrit une nouvelle dont il était le protagoniste, nouvelle qui ensuite a même été adaptée en film.
L'écrivain livre ici un autoportrait on ne peut plus original.
Madame Figaro Charmant ! Seul un conteur-né comme Haruki Murakami peut rendre intéressant un livre sur les T-shirts.
Elle -
Saules aveugles, femmes endormies
Haruki Murakami
- 10/18
- Domaine Etranger
- 18 Février 2010
- 9782264044747
Une femme endormie sous l'emprise de saules aveugles. Un fantôme surpris par un gardien de nuit. Un écrivain possédé par le personnage qu'il vient de créer. Sur le fil secret qui enlace le rêve à la réalité, les êtres de Murakami passent en funambules d'une nouvelle à l'autre, et nous emportent avec fièvre dans les abîmes hypnotiques de notre conscience.
Haruki Murakami confirme sa stature de géant nippon des lettres. [...] Ce recueil est un labyrinthe familier, un palais des glaces, où le lecteur peut se perdre, et se reconnaître, avec délices.
David Fontaine, Le Canard enchaîné Traduit du japonais par Hélène Morita -
Haruki Murakami se raconte et nous raconte sa drôle de profession : romancier ! L'auteur dévoile les ficelles de ses créations, s'interroge sur l'avenir du livre, et prodigue conseils et encouragements aux écrivains en herbe.
Dans cet essai drôle et passionnant, Haruki Murakami se raconte et porte un regard aussi rafraîchissant que sincère sur le métier de romancier. Tout en explorant ses plus chères obsessions et en distillant des réflexions sur la littérature, la lecture et plus largement la société japonaise, l'auteur dévoile les coulisses de son quotidien, où s'imposent persévérance, patience et endurance. Une oeuvre généreuse et sensible qui s'adresse à tous ceux qui sont en quête de l'homme derrière le maître, mais aussi aux curieux ou aux écrivains en herbe en mal d'inspiration !
Avec humour et légèreté, le romancier donne une foule de détails qui éclaire la lecture de ses romans. Isabelle Lesniak, Les Echos Merveilleux Murakami, qui raconte la fabrique de la fiction avec une impressionnante simplicité ! Yves Viollier, La Vie Traduit du japonais par Hélène Morita -
Japon, de nos jours.
Quoi qu'on puisse souhaiter, aussi loin que l'on puisse aller, on reste ce qu'on est, voilà tout.
La serveuse n'aurait même pas dû travailler ce soir-là. C'était son anniversaire, elle avait vingt ans, il pleuvait à verse, le directeur du restaurant était malade. Alors c'est elle, cette serveuse qui entrait dans ses vingt ans, qui était allée porter son repas au propriétaire du restaurant. Un vieil homme solitaire que personne n'a jamais vu. Un vieil homme qui, le jour de ses vingt ans, lui avait proposé de faire un voeu...
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1922 : un fermier du Nebraska confesse qu'il a assassiné son épouse, avec l'aide de son fi ls de 14 ans. Grand chauffeur : une femme écrivain, violée et laissée pour morte au bord d'une route, décide de se venger elle-même. Extension claire : un cancéreux en phase terminale passe un pacte avec un vendeur diabolique, afi n d'obtenir un supplément de vie. Bon ménage : une femme découvre qu'elle vit depuis vingt ans avec un serial killer.Quatre nouvelles puissantes et dérangeantes, quatre personnages confrontés à des situations extrêmes qui vont les faire basculer du côté obscur, plus une nouvelle inédite vraiment inquiétante...Vous qui entrez ici, perdez tout espoir. Cécile Mury, Télérama....derrière le sale gosse surdoué qui livre ses cauchemars et s'amuse à nous foutre la frousse se planque un écrivain adulte, qui reprend le dessus, hanté par notre « part sombre »... Gaël Golhen, Technikart.
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En quittant l'hôpital psychiatrique où ils ont laissé Ineko, qui souffre de cécité partielle, une maladie mentale qui a nécessité son internement, sa mère et son amant, Hisano, poursuivent dans un paysage étincelant de pissenlits en fleur une conversation étrange et surréaliste où se déploient confidences intimes et souvenirs. Inédit en France, ce roman inachevé dévoile une nouvelle facette de la virtuosité littéraire de Kawabata.
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Botchan, le petit maître créé en 1906 par Sôseki, est aussi célèbre dans la littérature japonaise que Cosette pour nous, ou Tom Sawyer pour les Américains. Ce jeune professeur frais émoulu de Tôkyô, en butte, dans un collège de province, aux tracasseries de ses élèves et aux manoeuvres de ses collègues, est le personnage central d'une savoureuse galerie de portraits, d'un conte moral plein de vigueur, où se mêlent le grotesque caustique et une étonnante âpreté de ton.
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Après traversée de la neige, trois amples nouvelles parmi les chefs-d'oeuvre de miyazawa, sans doute les plus marquées par la foi bouddhiste de l'auteur.
Le violoncelliste gauche, instruit par les animaux, qui deviendra virtuose et guérisseur, matasaburo, l'écolier étrange, le fils du vent, et giovanni, le jeune rêveur dans le train de la voie lactée : tous trois nous adressent, à la manière énigmatique et singulière du poète, des signes pour nous permettre de traverser la rivière céleste et de peupler d'étoiles chaleureuses et brillantes le vide du cosmos.
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Dans ce recueil de trois nouvelles (écrites entre 1939 et 1948), le grand écrivain japonais explore des contes traditionnels à la fois chinois et européens et en propose une libre réécriture.
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Découvert sur le tard, Kenji Miyazawa a acquis le statut de classique et est désormais l'un des écrivains japonais les plus lus. Dans ce recueil de nouvelles tout à fait représentatif de son écriture qui emprunte à la philosophie bouddhiste et aux contes de fées traditionnels, les esprits et les animaux se mêlent au monde des hommes: les auberges mangent leurs clients, les dieux et les animaux communiquent, etc.
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Je suis le fils ordinaire d'un homme ordinaire. Ceci est parfaitement évident. Mais au fur et à mesure que j'ai approfondi cette réalité, j'ai été convaincu que nous sommes tous le fruit du hasard, et que ce qui a eu lieu dans ma vie, dans celle de mon père, tout a été accidentel. Et pourtant, nous les humains, ne vivons-nous pas en considérant comme la seule réalité possible ce qui n'est après tout qu'un simple fait dû au hasard ?
Quand Murakami avait cinq ou six ans, lui et son père sont partis en vélo abandonner un chat sur la plage. Pourquoi ne pas le garder, que se sont-ils dits, était-ce un moment triste, tout cela, Murakami ne s'en souvient plus. Ce dont il se souvient en revanche, c'est que quand lui et son père sont rentrés à la maison, le chat était là. Et que sur le visage de son père, il y avait de la surprise, de l'admiration et du soulagement.
C'est là un des souvenirs que Murakami partage sur ce père qu'il a si mal connu. Un homme que les différentes guerres avaient changé, qui chaque matin honorait ses morts, qui avait dû renoncer à ses ambitions mais a composé des haïkus jusqu'à la fin de sa vie ; un homme, aussi, qui n'a jamais compris les aspirations de son fils.
Et à travers son père, c'est bien lui-même que Murakami questionne... -
Après le succès de Des hommes sans femmes, Murakami renoue avec la forme courte. Composé de huit nouvelles inédites, écrites, comme son titre l'indique, à la première personne du singulier, un recueil troublant, empreint d'une profonde nostalgie, une sorte d'autobiographie déguisée dont nous ferait cadeau le maître des lettres japonaises.
Un homme se souvient De la femme qui criait le nom d'un autre pendant l'amour Du vieil homme qui lui avait révélé le secret de l'existence, la crème de la crème de la vie De Charlie Parker qui aurait fait un merveilleux disque de bossa-nova s'il en avait eu le temps De sa première petite amie qui serrait contre son coeur le vinyle With the Beatles Des matchs de base-ball si souvent perdus par son équipe préférée De cette femme si laide et si séduisante qui écoutait le Carnaval de Schumann Du singe qui lui avait confessé voler le nom des femmes qu'il ne pouvait séduire De ces costumes qu'on endosse pour être un autre ou être davantage nous-même.
Un homme, Murakami peut-être, se souvient que tous ces instants, toutes ces rencontres, anodines ou essentielles, décevantes ou exaltantes, honteuses ou heureuses, font de lui qui il est. -
Daisuké, riche et indolent, fils de bonne famille, a déjà atteint la trentaine et persiste à demeurer célibataire, à n'exercer aucun métier ; son univers est intérieur, fait de rêve, d'esthétisme, de pensée pure. Jusqu'au jour où l'amour le frappe au coeur : il découvre qu'il aime Michiyo, l'épouse de son meilleur ami. Le choc vital qu'il ressent le force à agir, à prendre en main son destin, au prix peut-être de la mort ou de la folie.
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Le meurtre du Commandeur Tome 2 : la métamorphose se déplace
Haruki Murakami
- Belfond
- 11 Octobre 2018
- 9782714478399
Une jeune fille a disparu.
Une jeune fille dont le narrateur avait entrepris de faire le portrait. Une jeune fille aux yeux comme une flamme gelée. Une jeune fille qui l'intrigue et qui pourrait être liée à Menshiki.
Il va rendre visite au vieux peintre Tomohiko Amada. Là, dans la chambre d'hôpital, apparaît le Commandeur.
Le Commandeur est prêt à offrir sa vie pour que la jeune fille soit retrouvée. Il faut faire revivre la scène du tableau, le Commandeur doit être poignardé.
Le narrateur lui plante un couteau dans le coeur.
Une trappe s'ouvre dans un coin de la chambre. Un personnage étrange en surgit, qui l'invite à entrer dans le passage souterrain. Le début d'un périple qui va conduire le narrateur au-devant des forces du mal...
Deuxième livre d'une oeuvre exceptionnelle, dans la lignée du monumental 1Q84, un roman somme, ambitieux, profond. Deux tomes pour une odyssée initiatique étrange, inquiétante, envoûtante, où le maître Murakami dévoile ses obsessions les plus intimes.