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Littérature traduite
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«Il lui semblait qu'il y avait de nombreux points communs entre le divorce et le mariage ; les parents risquaient de se vexer qu'on ne le leur annonce pas à l'avance.» À trente-sept ans, Betsy Canning constate que, malgré sa richesse et ses trois beaux enfants, le bonheur lui échappe. Elle décide alors de se séparer de son mari. Mais, en 1936, la société anglaise est encore frileuse au sujet du divorce. À peine Betsy a-t-elle écrit à ses parents pour les préparer à cette idée que sa décision suscite l'ingérence de ses proches. Les plans de bataille se mettent en place, les quiproquos s'enchaînent et chacun, enfant comme adulte, ami ou simple connaissance, devra choisir son camp.
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«Ils ont raconté beaucoup de choses, mais pas tout, naturellement. Personne ne saura jamais toute la vérité. Ce qu'ils ont dit, cependant...» Cornouailles, été 1947. L'hôtel de Pendizack vient de disparaître sous l'éboulement de la falaise qui le surplombait. Parmi les résidents, sept ont péri - mais lesquels ? Au cours de la semaine qui précède le drame, clients, domestiques et propriétaires de l'hôtel se dévoilent dans toute leur excessive splendeur. Tandis que les clans se forment et que des romances fl eurissent, certains révèlent leurs vices et leurs pires secrets à mesure que le châtiment approche.
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Au lendemain d'un violent orage, la petite ville de Summersdown, sur le canal de Bristol, semble avoir dévié de son axe. À commencer par la banale chaise de jardin qui, frappée par la foudre et disloquée au point de ressembler à un monstre échevelé, se retrouve par hasard dans l'appentis de Conrad Swann, artiste bohème à la famille recomposée et aux moeurs dissolues. De Conrad, nulle trace depuis la catastrophe. Cet étrange totem serait-il son dernier chef-d'oeuvre, l'Apollon qu'il destinait à un prestigieux prix ? Le cercle intellectuel qui gravitait autour de l'artiste désargenté n'hésite pas à s'emparer de cette création, allant jusqu'à tenter de convaincre la municipalité d'en faire l'acquisition grâce aux deniers publics. Dickie, notaire intègre et mélancolique siégeant à la commission, est la proie toute trouvée de la redoutable Martha, représentante autoproclamée de l'oeuvre de Conrad Swann. Mais tout ce petit monde qui s'entre-déchire semble avoir oublié jusqu'à l'existence de la ribambelle d'enfants vivant sous le toit des Swann, livrés à eux-mêmes, le ventre creux. Cette sombre comédie, grinçante à souhait, a tout le mordant et la sagacité dont Margaret Kennedy a déjà fait preuve.
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Femmes
Margaret Kennedy
- Nouvelles Editions Latines
- Les Maitres Etrangers
- 25 Janvier 2008
- 9782723307284