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Pierric Bailly
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«Mon goût pour les situations compliquées, pour les histoires tordues, si j'étais bien incapable de dire d'où il me venait, je pouvais au moins l'assumer, peut-être le revendiquer.» À vingt-cinq ans, Aymeric essaie de renouer avec le monde extérieur après une rupture amoureuse et un séjour en prison. Florence en a quarante, elle est célibataire et enceinte de six mois. À la naissance de Jim, ils forment tous les trois une famille heureuse et unie, entre vastes combes et forêts d'épicéas. Bien qu'il prétende l'aimer comme un fils, Aymeric pourra-t-il devenir le père d'un enfant qui n'est pas le sien ?
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Il est quand même tard pour appeler, je me rabats sur un SMS. Je dis à Nadia que je viens d'apprendre pour Alexandre et que je suis stupéfait, c'est le mot que j'emploie, il ne convient peut-être pas très bien mais j'ai du mal à trouver une formule adaptée. S'il était mort ou s'il avait subi un accident, ça viendrait facilement. On sait comment s'adresser à l'entourage des victimes, on sait quoi dire à ceux qui vont mal, à ceux qui souffrent. Mais qu'est-ce qu'on écrit à la femme d'un assassin ?
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Trois mois avant sa retraite, le père du narrateur fait une chute mortelle dans la forêt jurassienne. Son corps est découvert quelques jours plus tard au pied d'une falaise. Que s'est-il passé ? Est-il mort sur le coup ? S'agit-il vraiment d'un accident ? Ces questions obsèdent le narrateur. En quête de réponses, il se rend sur place et s'installe dans l'appartement de son père où il n'était jamais resté plus que le temps d'un dîner. Pierric Bailly tente alors de reconstituer le passé de ce père ouvrier, issu des idéaux soixante-huitards, très engagé dans la vie associative et politique. Dans le petit appartement HLM sont entassés quantité d'objets : carnets, souvenirs du passé, créations personnelles, dessins. Bailly découvre le quotidien d'un homme humble qui vivait en suivant ses passions sans se laisser influencer par l'extérieur.
Célibataire depuis 30 ans, il s'était créé un monde riche de théâtre, de musique, d'anglais, d'arabe, de japonais, de romans, de poésie, de yoga.
L'homme des bois n'est pas seulement le récit par son fils de la mort brutale et mystérieuse d'un père. C'est aussi une évocation de la vie dans les campagnes françaises de notre époque. C'est l'histoire d'une émancipation, d'un destin modeste, intègre et singulier. C'est enfin le portrait, en creux, d'une génération, celle des parents du narrateur, travailleurs sociaux, militants politiques et associatifs en milieu rural.
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«Elle a vraiment une belle gueule, cette meuf Laura. Et une putain de grosse paire de loches. Et c'est une sportive, attention, va falloir que je me. J'y vais, quelques brasses et je me rendors sur le sable. Sans serviette. Comme un sac-poubelle éventré. Me répands sur toute la plage, comme un cargo écorché. Puis me décompose, la coque se désintègre, un corps en pièces détachées. Au réveil je rassemble mes parties, mes esprits, me frotte le sable ma chapelure, le ventre poisson pané.» Pierric Bailly remalaxe la langue française pour nous offrir un premier roman déjanté, la chronique guignolesque de petits voyous aux corps débiles et aux langues bien pendues.
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Il n'est pas tellement question de Michael Jackson dans ce livre, mais plutôt de l'histoire de Maud et Luc. En fait, il y a même trois Maud, et Luc est amoureux de toutes les trois. D'ailleurs, il y a aussi trois Luc. Michael Jackson est un roman d'amour en trois dimensions.
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Bobby vit avec Julie dans une petite ville de province. Il travaille sur des chantiers. Il aime marcher dans la forêt qu'il connaît bien où une découverte macabre vient d'avoir lieu : le corps d'une femme assassinée. Bobby aime rendre visite à sa grand-mère et aime ses enfants. Ses enfants ? Mais ce sont les enfants de leurs amis Max et Alexa, prétend Julie quand Bobby les cherche partout dans la maison. Et Bobby ne sait plus très bien surtout depuis qu'il a surpris, croit-il, Julie avec Max, son meilleur ami, dans une scène sans équivoque. Ou n'ont-ils jamais eu d'enfants ? D'ailleurs, Bobby est-il bien en couple avec Julie ? Et a-t-il jamais voulu d'enfants ?
« Je me suis servi de ma vie banale de père de famille pour inventer une histoire la plus excitante et stimulante possible », dit l'auteur. La question de la paternité devient une énigme embarrassante : désir d'enfant, peur de les perdre, de ne pas bien s'y prendre, fantasme de la vie avant ou sans les enfants.
Pierric Bailly entraîne ses lecteurs dans un roman infernal où le doute devient le principe même de la narration. Le suspens du récit porte autant sur l'adultère, le désir d'enfants, l'assassinat d'une femme, que sur l'identité même du personnage principal. La lecture se fait au gré d'une succession de bascules dramatiques, ce qu'on appelle au cinéma des twists, pour démultiplier l'espace des possibles.
Grand format 18.00 €Indisponible
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Dans ce 4e titre de la collection "récits d'objets", Pierric Bailly prend le musée pour objet et, sans jamais y pénétrer, interroge le rôle de ce bâtiment dans la ville pour tous ceux qui évoluent alentour. Un récit profondément humain, qui donne la voix à des passants anonymes, met en lumière métiers et passe-temps oubliés, en même temps qu'il retrace l'histoire et la géographie d'un ancien quartier industriel reconverti en presqu'île culturelle, et par-delà la trajectoire de toute une ville et la manière dont cela conditionne les interactions des habitants avec un quartier.
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Où sont passés les rêves de Simon Meyer, ses rêves de cinéma, de grand spectacle ? Qu'est devenue sa passion pour les formes populaires ? Les emballements : reniés ; les collections : revendues ; l'appartement : vidé. La flamme est éteinte. Quand cette histoire commence, Simon quitte la ville pour s'établir dans son village d'enfance. Mais au moment de le rejoindre, un étrange événement le précipite dans un autre monde.
Le rideau s'ouvre sur un monde imaginaire, un monde presque similaire au nôtre, à la seule différence que le village est désormais perché à quinze kilomètres d'altitude au sommet d'une gigantesque tour de béton armé. L'endroit est à l'image de la décrépi- tude de Simon, superficiel, sans âme, d'une propreté asphyxiante. Ses 365 jours d'ensoleillement annuel en font un site visité par les touristes du monde entier. Simon l'intègre tout à fait naturellement et reprend sa vie là où il l'avait laissée sur Terre, entre footings et missions d'intérim. Il apparait peu à peu que notre héros n'est pas étranger à la situation insolite des lieux. Son retour, puis ses retrouvailles avec son premier amour, ne sont pas sans conséquences. Un danger plane sur le village, un danger auquel Simon pourrait bien être lié. Alors il n'a plus d'autre choix que d'assumer l'influence mystérieuse de ce galet de magma qualifié de Coeur-étoile, moteur du territoire céleste, symbole de force et de passion. Toutes les fictions qui l'ont bercé durant sa jeunesse, cette mémoire enfouie, remontent à la surface pour s'incarner dans sa vie et l'entrainer dans une suite d'aventures rocambolesques, avec son lot de rebondissements, de coups de théâtre et de personnages farfelus et attachants.
L'Étoile du Hautacam fait le pari de l'action, du romanesque, jouant avec l'invraisemblable et les clichés, lorgnant sans détour du côté du cinéma d'animation, du blockbuster hollywoodien, du manga japonais. C'est une fable épique, un roman à grand spectacle.
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Julia se réveille un matin avec deux tulipes sur la tête, deux vraies tulipes. Elle se dépêche de les couper, mais elles repoussent aussitôt. Pendant quatre jours, elle va devoir vivre avec. Quatre journées pleines de surprises, où, peu à peu, ce qui semblait au départ une bizarrerie honteuse se transforme en force magique...