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Philippe Delestre
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Trenet, Moustaki, Brassens, Adamo, Calogero, Renaud... chantent (ou ont chanté) la mer. Philippe Delestre, lui, l'enchante. Nuance... Ce pitre la crayonne en pêchant dans les filets de ses souvenirs la cocasserie qui caractérise son humour. Il remonte à bord un corsaire qui a le mal de mer, un port qui... se vide, un homard qui picole (trop) au bar. Finalement, ce Lorrain a un spi dans le ciboulot. Et dans ses vacances, il y a du Trenet et du Tati, du Môssieur Hulot et du Monsieur Toutlemonde. Tous embarqués sur une île du Morbihan agréablement secouée par un grain de folie. C'est tendre comme une marée étale, drôle comme une tempête dans un verre de rosé bien frais. Embarquez !
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Un Droit civil illustré : voilà un langage qui veut être audible par le commun des mortels, car rien n'est plus facile que de mettre le droit civil en images. Chaque règle est en elle-même une mine fabuleuse de dessins innombrables - petits ou grands. C'est une vue fragmentée, un peu de tout : les jolies catins et les vieux croûtons, les coquins, les cocus et les cocos (ou petits poussins), les bébés-médicaments, les familles monoparentales et autres, les enfants perdus, le corps, le coeur, les passions, l'erreur, le dol et la violence, les biens, les contrats, les testaments pris sous l'empire de la colère...
Cet ouvrage rassemble toutes sortes de morceaux épars de notre droit civil : sublimes, truculents, merveilleux à foison, toujours humains ; enracinés dans l'histoire la plus ancienne - la création de l'homme dans la Genèse, puis dans les événements les plus récents - l'immersion par la marine américaine de la dépouille de Ben Laden en mai 2011.
Tous les aspects du droit civil - de l'inflation législative à la purge des hypothèques - et plus de cent cinquante thèmes : le Droit civil illustré est un ouvrage de divertissement en même temps que d'information. Espérons que ces premières vues inciteront par le texte et par l'image le lecteur à aller plus loin.
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Georges Herold n'a que 11 ans en 1914 lorsque la guerre éclate. C'est donc avec un regard d'enfant qu'il observe les événements auxquels il est mêlé. Les grands bouleversements, bien sûr : la mobilisation de son père (sous uniforme feldgrau puisqu'il est Alsacien), la prise (ou la libération ?) de sa ville - Mulhouse - par les Français, le retour de l'armée allemande, les combats qui font rage dans les faubourgs et la forêt de la Hardt, mais aussi les petits et les grands drames de la vie quotidienne : le froid, la faim, les lâchetés, les trahisons.
Il n'aime pas trop l'école, mais il est débrouillard et n'a peur de rien, si bien qu'il devient très vite un petit homme, et, après le départ de son père, le principal soutien de sa mère.
Allemand par sa naissance et par sa langue, travaillant à l'arrière du front pour l'armée de Guillaume II, Georges voit-il pour autant l'Allemagne comme son Heimat ? Rien n'est moins sûr : il n'a pas ses yeux ni sa langue dans sa poche et ne prive jamais de critiquer l'incompétence, la suffisance, l'autoritarisme, la cruauté des officiers du Reich et de leurs affidés, même si, pour lui, « français » signifie à priori, « ennemi ». Et c'est avec joie, comme la majorité de ses compatriotes, qu'il accueille, en 1918, le retour triomphal du drapeau tricolore sur sa ville et sa région. Car à l'image du célèbre Hans em Schnokeloch, incarnation populaire de la dualité franco-germanique des Alsaciens, Georges Herold est avant tout de chez lui, son Mulhouse et sa petite patrie. Et son unique parti est celui de la paix.
En 1932, s'appuyant sur la collection (malheureusement perdue depuis) d'objets et de documents qu'il s'est patiemment et passionnément constituée tout au long du conflit, Georges Herold décide d'écrire (en allemand !) ses souvenirs. C'est ce récit naïf et coloré, émouvant et impertinent à la fois, des aventures et mésaventures de ce petit Mulhousien pris dans les turbulences de la Grande Guerre, que ce livre nous fait découvrir.
Retrouvé par sa petite-fille, merveilleusement illustré par Philippe Delestre, ce fils spirituel de Hansi dont les dessins font la une des journaux de l'Est, cet album fera le bonheur des Alsaciens et permettra aux « Français de l'intérieur » de mieux comprendre leur âme et leur dualité francogermanique que résume le fameux proverbe de 1870 : « Français ne peux, Allemand ne veux, Alsacien suis ».
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À la veille du centenaire de la Grande Guerre, le dessinateur Philippe Delestre et le romancier Philippe Claudel ont uni leurs talents pour évoquer avec tendresse le destin des combattants français ou allemands, victimes innocentes et fraternels adversaires d'un conflit qui a provoqué, au cours d'un face à face de quatre années, la mort de plus de six millions d'hommes.
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Les animaux du golf de saint-cucufa ; l'étiquette revisitée
Alain Bellon
- Atlantica
- 1 Novembre 2005
- 9782843948527
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Au sortir d'une réunion sottement solennelle pour un enjeu mineur, Philippe Delestre conclut : « Tout cela ne nous dit pas pourquoi Superman porte un slip rouge ridicule sur un justaucorps bleu ». Dans la seconde, il prend l'air d'un enfant de bonne famille (ce qu'il est), un peu surpris par son audace. Et l'insolence passe... L'anecdote est la synthèse parfaite d'un caractère aussi rond que son trait. Delestre mijote la cocasserie, débusque le saugrenu, déguste l'absurde. Que des qualités ? Non ! Il est (trop) gentil. Cette fois, il a accepté de contrarier sa vraie nature et d'être (un peu) méchant. Résultat : un album (plutôt) féroce, de l'humour (très) noir pour rire (assez) jaune.
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Dessinateur de presse, Philippe Delestre commence sa carrière au Républicain Lorrain avant d'être engagé par L'Est Républicain (1975) où il réalise le dessin de presse à la une du quotidien pendant quarante-trois ans ! Tout de même... Il collabore à divers quotidiens régionaux (Le Courrier de l'Ouest, Presse-Océan, Le Maine libre) ainsi qu'à des journaux généralistes ou revues spécialisées (International Herald Tribune, Cheval magazine, Golf européen. Il est également l'auteur d'une quarantaine d'albums. Le dernier Encres marines est paru en septembre 2022. La vie des livres : des tops et des flops est son septième album chez Food Editions.
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Deux anecdotes. Dans les salons, il n'est pas rare que des lecteurs lui demandent : « C'est quoi votre vrai nom ? » Delestre à L'Est Républicain, ça sent le pseudo...
Il débute quand il confesse à une vieille dame un brin snob qu'il dessine dans L'Est Républicain. Réaction inattendue : « Ah, les petites facéties dans le journal, c'est vous ! C'est bien. Mais c'est quoi votre vrai métier ? » Philou réfléchit et affirme le plus sérieusement du monde : « Je suis directeur général d'un laboratoire d'humour expérimental ». Directeur général, la petite dame n'a retenu que le titre ronflant du poste et la voilà donc rassurée : Philippe Delestre a un vrai métier. Ouf !
Ce métier, dessinateur de presse, c'est le sien depuis 1974. Soit cinquante ans, pile-poil. Un sacré bail qui vaut bien une visite (avec une lampe frontale de mineur, une boussole et un piolet) de ses archives organisées selon un mode très personnel (disons... un joyeux souk !) pour en extraire un peu plus d'une centaine de ses meilleurs dessins. Et revisiter l'histoire de cinq décennies avec le sourire de son laboratoire d'humour. -
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Mais où est passée l'ombre du chien assis ? A quoi peut bien servir la salle des pas perdus ? Que cherchent les aventuriers de l'âne perdu ? Qui a commis un crime chez Pancho Cent Chats ? Voici vingt-quatre petits mystères dont vous trouverez la clé en plongeant sans hésiter dans l'univers de ces histoires à la fois pleines de tendresse et d'humour ! Vous verrez... Vous allez sans effort en dormir debout...
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Le " Delestre 2009 " reprend près de 120 dessins parus au cours de l'année 2008 à la une de L'Est Républicain.
Tous traitent de l'actualité du monde. De l'ensemble des thèmes abordés, c'est la " crise " - sous des formes diverses - qui s'est imposée comme sujet central : crise financière, crise bancaire, crise économique, crise des JO, crise sociale, crise au sein de la famille socialiste... Avec un regard ironique, souvent amical mais parfois cruel, Philippe Delestre met en scène les divers protagonistes qui occupent la scène nationale ou internationale.
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11 novembre 1918, la guerre est finie
Philippe Delestre, Philippe Claudel
- Place Stanislas
- 21 Août 2008
- 9782355780172
A l'occasion de la disparition du dernier poilu et de la commémoration du 90e anniversaire de la fin de la première guerre mondiale, le dessinateur philippe delestre et le romancier philippe claudel unissent leurs talents pour évoquer avec tendresse le destin de ces combattants français ou allemands, victimes innocentes d'un conflit qui a provoqué - au cours d'un face à face de quatre années - la mort de plus de six millions d'hommes.
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La chronique humoristique de Philippe Delestre qui retrace les événements et offre une synthèse sur l'évolution de la Guerre du Golfe.
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La dame de Saizerais, la maîtresse-femme, paysanne au verbe haut et truculent, originaire de son village lorrain Saizerais, illustre à elle seule les meilleurs sketches de Chepfer.
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