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Un sénateur s'est suicidé dans un hôtel quatre étoiles. Ses responsabilités au sein de plusieurs enquêtes parlementaires lui avaient permis de réunir des informations sensibles. Juste avant sa mort, il a vidé la mémoire de son ordinateur. Juste après, tout le monde est à la recherche d'une disquette. L'officier de police judiciaire, chef du groupe nuit, est le premier soupçonné d'avoir fait les poches du mort. Mais l'officier en question, à qui l'on a recommandé de ne faire ni creux ni vagues, n'a plus rien à foutre de rien depuis longtemps. Ce roman a été récompensé par le Prix Mystère de la critique en 1998.
« Avec cette «Dernière station avant l'autoroute», personne ne peut plus ignorer le sens du rythme et l'écriture d'un lyrisme époustouflant d'Hugues Pagan. » (Emmanuel Laurentin)
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Dans «Le Carré des indigents, nous retrouvons l'inspecteur principal Claude Schneider, protagoniste récurrent des romans d'Hugues Pagan. Nous sommes dans les années 1970, peu avant la mort de Pompidou et l'accession de Giscard au pouvoir. Schneider est un jeune officier de police judiciaire, il a travaillé à Paris et vient d'être muté dans une ville moyenne de l'est de la France, une ville qu'il connaît bien. Dès sa prise de fonctions, un père éploré vient signaler la disparition de sa fille Betty, une adolescente sérieuse et sans histoires. Elle revenait de la bibliothèque sur son Solex, elle n'est jamais rentrée. Schneider a déjà l'intuition qu'elle est morte. De fait le cadavre de la jeune fille est retrouvé peu après, atrocement mutilé au niveau de la gorge.
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«Tarif de groupe, huitième roman de Pagan, déballe le linge sale de l'usine - la police en jargon interne. Le spectacle d'une poubelle de fast-food serait sans doute plus ragoûtant. Ce flic qui a le blues ne fait pas dans le sous-entendu. Son ex-inspecteur Chess les connaît à fond, ces types qui pratiquent les méthodes du grand banditisme, sous le masque de la vérité et de la justice. Des flics qui se goinfrent : 50 briques sur un plan de came. Le plus sinistre ripou de l'histoire a commandité le meurtre d'une prostituée. Pourquoi ? Pour rien. Parce qu'elle n'a jamais accepté de baiser avec lui. On l'a découverte morte et torturée de la pire façon. Affaire classée. Chess remue la boue. Au final, dans ce camp-là, le crime paie.» (Sylvaine Pasquier, «L'Express»)
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Entre l'ancien terroriste Berg et le commissaire divisionnaire Château se joue une étrange partie. A deux reprises, Berg a fait connaître son intention de se rendre aux services secrets français, moyennant leur protection et certains arrangements. En réponse, Château déclenche une opération qui débouche sur un véritable jeu de massacre. Château a-t-il perdu le contrôle, ou est-il en train de mettre sur pied une gigantesque manipulation ? Avec une lucidité impitoyable, Pagan dénonce les méthodes des hommes de l'ombre qui n'hésitent pas à développer à l'échelon national des guerres personnelles quand ils ne cherchent pas à déstabiliser le gouvernement pour ouvrir la voie au fascisme.
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On retrouve Schneider, le flic désabusé et sans prénom de «La Mort dans une voiture solitaire» et de «Boulevard des allongés». Fanatique de Virginia Woolf et écorché vif, hanté par la mort d'une femme, l'inspecteur principal Schneider, chef du Groupe criminel hante la ville tel un fantôme à bord de sa Lincoln Continental. Il entretient des relations compliquées avec un « Monsieur Tom », ex-avocat d'Assises et homme d'affaires pas toujours recommandable. Il doit aussi enquêter sur la tentative de meurtre qui a laissé son collègue Meunier des Stups entre la vie et la mort.
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A partir d'un argument conventionnel, la relation d'une enquête policière sur le meurtre d'un ponte, Hugues Pagan renoue, sur un mode typiquement français et selon une vision bien personnelle, avec certains des grands archétypes du roman noir américain. Paru en 1982 dans la collection Engrenage, «La mort dans une voiture solitaire» sacre la naissance d'un héros existentiel, Schneider, que l'on retrouvera dans «Profil Perdu» et «Boulevard des allongés.»
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On en revient toujours au même, à des rues, des ports et de la pluie, des coins de porte et des néons sanglants ou blafards, des trottoirs sans fonds, des rafales de steal guitar tirées à la hanche, en balayant, des caniveaux et des pièces semées de détritus et de verre brisé, de lamentos et de shooteuses, un peu de sang et de la boue... Difficile de trouver la lumière. Contes de la mort tranquille et des morgues pleines... Un jour ou l'autre, il s'agit de choisir son camp et de ne plus bouger. J'avais choisi le mien. Un ancien flic. Une machination... Peut-être une vengeance. Et la mort au rendez-vous. Plus proche de David Goodis que d'Ed McBain, Hugues Pagan lance le lancinant lamento des vies naufragées dont le blues se répercute à l'infini... (Jean-Pierre Deloux. Polar).
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De la vie des flics à celle du Christ, du Pagan lyrique, documentaire, délirant, noir, écorché, vengeur, rageur, bref du Pagan sous toutes ses facettes à travers des nouvelles toutes caractérisées par leur superbe écriture.
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Bénin en apparence, l'inspecteur katz possède du félidé homonyme une détente sournoise et implacable.
A pattes veloutées, il tourne autour de grands truands qui, après avoir volé un tas de bijoux, se le disputent sans pitié. katz attend son heure pour lancer ses griffes. mais dans la police, katz est parrainé - et surveillé - par son frère aîné, le commissaire principal lantier, un vieux matou pelé mais sagace.
Hugues pagan se livre ici à une démystification de la " police à papa ", non point burlesque comme dans les ripoux, mais saumâtre et quelque peu nihiliste, du style " dans une société pourrie, pourquoi les flics ne le seraient-ils pas " michel lebrun, l'année du polar.
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La ville grésillait sous le soleil blanc, comme du lard rance dans une poêle.
Les flics de la criminelle " B " glandaient. Ils attendaient les vacances.
AU téléphone, l'homme avait adopté un ton étrange, monocorde et pénible. Il avait dit d'une seule traite : " Prévenez l'inspecteur Schneider. Je vais tuer une femme. Une femme, n'importe laquelle pour commencer. Je vais utiliser une carabine US M1 en calibre 30x30. Je vais la tuer maintenant, dans dix minutes... J'en tuerai d'autres, certainement.
Avec la même arme. Prévenez Schneider, voulez-vous ? " Le gardien de permanence prévint Schneider, qui cessa d'attendre les vacances..
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L'Étage des Morts est aujourd'hui porté à l'écran par Gilles Béhat sous le titre Diamant 13, avec Gérard Depardieu, Olivier Marchal et Valeria Golino.
Mat est flic à la 13ème division nuit de la police criminelle. Son ami de toujours, Franck Novak, travaille aux stups et trempe depuis quelque temps dans des trafics louches. Mais les frontières de la moralité sont minces. Franck ira trop loin et obligera Mat à prendre les choses en main...
Le roman d'Hugues Pagan, une des figures singulières du polar français, raconte la lente descente aux enfers d'un flic dans une société dominée par le fric et la corruption de ses collègues. C'est aussi un blues lancinant de la nuit, de la mort enfin, cette mort qui, « comme certaines femmes et quelques hommes, ne veut pas de ceux qui l'aiment trop ». -
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On en revient toujours au même, à des rues, des ports et de la pluie, des coins de porte et des néons sanglants ou blafards, des trottoirs sans fonds, des rafales de steal guitar tirées à la hanche, en balayant, des caniveaux et des pièces semées de détritus et de verre brisé, de lamentos et de shooteuse, un peu de sang et de la boue.
Difficile de trouver la lumière. contes de la mort tranquille et des morgues pleines. un jour ou l'autre, il s'agit de choisir son camp et de ne plus bouger. j'avais choisi le mien.
Un ancien flic. une machination. peut-être une vengeance. et la mort au rendez-vous. " plus proche de david goodis que d'ed mcbain, hugues pagan lance le lancinant lamento des vies naufragées dont le blues se répercute à l'infini.
". (jean-pierre deloux polar).
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La dernière station avant l'autoroute
Hugues Pagan
- Rivages
- Rivages Thriller
- 27 Août 1997
- 9782743602451
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" Simon, un flic qui a eu des malheurs, se charge moyennant finances de retrouver Verlaine, comptable hors pair qui a disparu avec des tas de secrets redoutables dans la tête.
Simon se met en piste et, de témoin en témoin, de cadavre en cadavre, remonte dans son passé à la recherche du temps perdu. De façon stupéfiante, il finira par le rattraper ! Remarquable roman, d'un noir d'encre, bourré de personnages déchus et fatalistes. Tout ce qu'on aime. " Michel Lebrun, l'almanach du crime, 1984.
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Savoir quand on a commencé à glisser, pourquoi ?...
Comment on a fini par s'y mettre pour de bon ?...Allez savoir. Comme si on savait jamais au juste le fond des choses et de soi-même. Pour moi, je dirais la nuit de la femme sans tête. Pas vraiment sans tête, du reste, puisqu'elle l'avait bien perdue mais qu'on l'avait retrouvée. On retrouve presque tout lorsqu'on se donne la peine de chercher...De là à dire que c'est réellement ce qu'on cherchait ou que ça fait toujours plaisir, il y a un monde.
Par l'auteur de tarif de groupe, la lente descente aux enfers d'un flic devant une société dominée par le fric, la corruption de ses collègues, le blues lancinant de la nuit, la mot enfin, cette mort qui, " comme certaines femmes et quelques hommes ne veut pas de ceux qui l'aiment trop.
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Ostende
Claude Amoz, Didier Daeninckx, Pascal Garnier, Hugues Pagan, Michel Quint
- Eden
- 16 Octobre 2000
- 9782913245167