Un dimanche ordinaire et ennuyeux se transforme en une aventure surprenante pour la petite Garance. Fred la grenouille fait irruption dans sa vie... Une drôle de rencontre, tenue bien secrète et pleine de promesses pour les deux nouveaux amis.
Garance et Fred, dont l'amitié est secrète, partent en croisière sur la Seine. Ils découvrent Paris et ses monuments. Mais Fred, la grenouille impertinente, accumule les bêtises sous les yeux de Garance. Jusqu'à ce que les parents la découvrent...
Ce " cahier " de recettes n'a pas qu'un but gastronomique, il est aussi une mémoire de l'écriture et du geste culinaire d'un monde perdu : le Yiddishland.
Au cours de cette promenade sentimentale où l'humour (épicé), la générosité (assaisonnée) et le langage (savoureux) accompagnent les plats, on goûtera quelques exquises évidences : La nourriture est affaire de culture autant que d'agriculture, le coeur y a sa part autant que le corps, la cuisine, enfin, est à la fois le lieu de résistance aux intégrations et l'espace ouvert de tous les métissages.
Dans le DVD offert avec ce livre, Mamie Goldé est aux fourneaux pour deux recettes : dans tous les documentaires culinaires, ce qui est démontré, c'est le talent du chef, condition sine qua non de l'excellence. Si, dans sa petite cuisine, Mamie Goldé cuisine un succulent Clops, elle réussit brillamment à échouer dans la confection du Leka'h. Drôle de film, où l'on voit que la cuisine n'est pas une science exacte, où le spectacle du quotidien triomphe sur la représentation des grands chefs et de leurs ateliers proprets et lisses, où un " raté " rime aussi avec humour.
"je suis grisée par toutes ces couleurs, par ces barques en mouvement qui virevoltent et se jaugent avant de se cabrer en une soudaine accélération, moulinet de rames trépidantes, survoltées et brutalement suspendues en plein envol lorsque les embarcations se croisent en se frôlant.
" ville populaire, exubérante et frondeuse, sète vibre tout l'été au rythme des joutes. elsie herberstein, cathy beauvallet et damien chavanat sont partis à la découverte de ce monde d'hommes au verbe haut qui trouve son apothéose lors du tournoi de la saint-louis. ils nous font partager l'univers des pêcheurs au chalut, des ostréiculteurs et des artistes qui font également battre le coeur de ce port attachant.
"Ce matin, les couleurs du ciel se confondent dans un sublime désordre.
La mer, ridée par le vent, retient les pêcheurs au port. Avec ce temps, la pêche serait trop maigre. Amar peut donc nous retrouver Chez Mourad. Un petit café place des Martyrs devenu notre point de ralliement. Un endroit où peu de femmes s'aventurent..." Dans le dédale des rues de la Casbah, à Bab el Oued ou près de la pêcherie, Zahia Hafs et Elsie Herberstein sont parties à la rencontre des habitants d'Alger pêcheur, artiste peintre, coiffeuse, enseignant, chauffeur, libraire, femme au foyer, vendeur...
Et se sont donné le temps de dérouler leur voyage sur trois saisons, de l'automne à l'été. Au-delà des drames des années passées, Alger se confie à travers le regard généreux des personnes croisées et montre son visage actuel, celui d'une ville bien vivante qui regarde l'avenir.
Un quart de siècle après la mort de sa mère dans le camp de concentration de Terezin, en Tchécoslovaquie, Anny Stern reçoit un paquet transmis par un inconnu. Lorsqu'elle se décide finalement à l'ouvrir, elle découvre des lettres, des photos et surtout un carnet de recettes fait de pages friables cousues ensemble et couvertes de frêles écritures. Après l'invasion de la Tchécoslovaquie par l'Allemagne en 1939, Minna Pächter est déportée, comme tous les juifs du pays, dans le camp de Terezin. Elle a 67 ans et n'a pas voulu suivre ses enfants et son petit-fils partis à temps pour la Palestine. Avec ses compagnes d'infortune, Minna tente de résister à l'anéantissement programmé par les nazis en se réfugiant dans l'évocation de leurs vies passées. Malgré la faim et l'épuisement, elles se remémorent les recettes qui faisaient vibrer leurs foyers. Minna les griffonne sur des bouts de papier, avec l'espoir de les transmettre un jour à sa fille Anny. Avant de mourir, le jour de Yom Kippour 1944 à l'hôpital du camp, Minna confie le précieux carnet à un ami détenu, le chargeant de retrouver sa fille en Palestine et de le lui remettre.