"Ce livre peut être lu comme un essai à plusieurs voix pour rassembler quelques sons épars de la symphonie d'une oeuvre et d'une vie, celle d'Edith Stein, à partir d'un même motif musical repris chaque fois de manière très personnelle par chacun des exécutants de la partition. Ce motif, inattendu peut-être pour ceux qui n'ont de cette grande figure qu'une image austère, comme la plupart des photos qui nous sont restées d'elle le laisseraient croire, est celui de la joie. Joie de l'enfance, joie légère de l'humour dans une famille juive, joie de la liberté et de la grâce, joie de la création littéraire et philosophique, joie de l'engagement dans l'éducation et dans la politique, joie de la prière et d'une espérance maintenue au milieu des épreuves singulières d'une vie dont chacun sait que la dernière note terrestre aura été étouffée, parmi une multitude d'autres, à Auschwitz-Birkenau, le 9 août 1942." Mgr Olivier de Berranger
Contemporain du poète Matsuo Bashô et du dramaturge Chikamatsu Monzaemon, le romancier Ihara Saikaku (1642-1693) fut l'un des plus brillants représentants de l'époque dite " Genroku " qui, dans le Japon de la fin du XVlle siècle, vit l'arrivée à maturité d'une nouvelle culture urbaine, rendue possible par le retour de la paix et la constitution des grandes métropoles Kyôto, Ôsaka et Edo.
Les études de Paul Akamatsu, de Gérard Siary, de Daniel Struve, ainsi que celle du spécialiste japonais Taniwaki Masachika, s'attachent à dégager la signification et la portée de cette oeuvre capitale. Elles sont mises en perspective par deux essais portant sur le roman chinois. Vincent Durant-Dastès et Rainier Lanselle y abordent les développements, à bien des égards très différents, que connaît à la même époque le genre romanesque en Chine.
Les traductions inédites de quatre nouvelles représentatives du style et de la vision du monde de Saikaku complètent l'ensemble, et contribuent à en faire une introduction aux problèmes du roman dans l'Extrême-Orient des XVlle et XVllle siècles.
Depuis les premières chroniques et l'anthologie poétique du Recueil des dix mille feuilles, au VIII siècle, le Japon a élaboré une tradition littéraire profondément originale, aux genres et aux formes extrêmement variés, qui a donné à la littérature mondiale quelques-uns de ses plus grands chefs-d'oeuvre : Roman du Genji, Dit des Heiké, poésie haikai de Matsuo Bashô. Renouvelée au contact de l'Occident à la fin du XIX siècle, la littérature japonaise s'épanouit de nouveau tout au long du XX siècle, de Natsume Sôseki à Murakami Haruki. Aujourd'hui encore d'une grande vitalité, elle s'interroge et cherche de nouvelles voies pour offrir une vision contrastée, passionnante et souvent décapante, de la société japonaise.
Dans le Japon du début du XIe siècle, gouverné depuis la capitale Heian-kyô (l'actuelle ville de Kyôto) par une cour d'aristocrates fonctionnaires, se développe une brillante culture. Si les lettres chinoises sont en principe réservées aux hommes, les femmes pratiquent assidument la poésie en japonais et en viennent à occuper une position dominante dans la prose romanesque, forme littéraire considérée comme un pur divertissement, mais qui donnera à la littérature japonaise son plus grand chef d'oeuvre, le Roman du Genji, rédigé autour de 1008 par une dame du palais Murasaki Shikibu.
Depuis les premières chroniques et l'anthologie poétique du Recueil des dix mille feuilles, au VIIIe siècle, le Japon a élaboré une tradition littéraire profondément originale, aux genres et aux formes extrêmement variés, qui a donné à la littérature mondiale quelques-uns de ses plus grands chefs-d'oeuvre : Roman du Genji, Dit des Heiké, poésie haikai de Matsuo Bashô. Renouvelée au contact de l'Occident à la fin du XIXe siècle, la littérature japonaise s'épanouit à nouveau tout au long du XXe siècle, de Natsume Sôseki à Haruki Murakami.
Aujourd'hui encore d'une grande vitalité, elle s'interroge et cherche de nouvelles voies pour offrir une vision contrastée, passionnante et souvent décapante, de la société japonaise.