Voici un roman-photo comme vous n'en avez jamais vu. Jalousies, trahisons, bagarres, cafés gourmands, photocopieuses en panne et tendres baisers: Clémentine Mélois, plasticienne, écrivaine et membre de l'Oulipo, connue pour ses détournements de classiques de la littérature revus et passés à la moulinette de la culture pop (Cent titres, Grasset 2014) s'empare du très populaire roman-photo pour étudier le langage dans toutes ses fonctions. Au fil de dix-huit histoires hilarantes, on découvrira des hommes et des femmes en proie à toutes les dépravations lexicales, des employés de bureau désorientés, un agent immobilier malmené, un catcheur mexicain, des pantalons pattes d'éléphants et même un certain Roland Barthes.
Par des allers-retours entre la vie des personnages et la sienne, Clémentine Mélois nous fait pénétrer avec humour et tendresse au plus près de cette expérience à la fois personnelle et universelle, la lecture. Pendant que dehors, soufflent les tempêtes, nous vivons dans les livres. Car tout commence par la lecture.
Née en 1980, Clémentine Mélois est plasticienne, écrivaine et membre de l'Oulipo depuis 2017. Autrice de Cent titres, Sinon j'oublie, Les six fonctions du langage, elle écrit aussi pour la jeunesse.
Voici une étonnante bibliothèque. Clémentine Mélois y pastiche par l'image les classiques de la littérature. Lirons-nous aujourd'hui Maudit Bic, d'Herman Melville, ou Père et Gay, de Léon Tolstoï ? Au fait, quel philosophe a-t-il écrit le Crépuscule des idoles des jeunes ? Pour décrypter les anagrammes, contrepèteries, homophonies, permutations et autres astuces de ces cent titres, on passera de la culture classique à la culture populaire, puisant dans des souvenirs de lectures, de chansons, de publicités ou de films.
Est-il permis de rire d'une tragédie ? Pour Clémentine Mélois, la réponse est oui. Pendant les deux mois du confinement entraîné par le Covid-19, au jour le jour, elle a fixé en images pleines d'humour et de poésie ses réactions face à l'actualité baroque de ce moment qui s'est cru scientifique.
Fameuse pour ses irrésistibles détournements de couvertures des classiques de la littérature revus et passés à la moulinette de la culture pop (Cent titres, Grasset 2014), la plasticienne et écrivaine nous livre une chronique irrésistible. On y rencontrera, entre autres, un Laurent Delahousse en détresse capillaire, un paquet de chewing-gums goût chloroquine, un ticket de concert pour assister au discours télévisé d'Emmanuel Macron ou un vinyle du célèbre Alain Gestes Barrière...
Drôle et décalé, inquiet et parfois mordant, tendre et toujours désopilant, ce Bon pour un jour de légèreté nous rappelle que l'humour est la meilleure façon de rapprocher les êtres humains en ne mettant à distance que l'angoisse !
Trois jours dans la vie palpitante de Jean-Loup, qui en a marre de ses croquettes et a décidé de faire des trucs formidables.
Jean-Loup est un chien. En salopette, en robe de chambre, ou dans son superbe survêtement jaune, Jean-Loup affronte les épreuves du quotidien, avec l'aplomb et la classe qui le caractérisent. Des aventures trépidantes, jamais bien loin du confort d'un bon lit douillet. Clémentine Mélois nous régale avec ?cet anti-héros aussi désespérant qu'attachant.? Car Jean-Loup est la paresse incarnée, et sa moindre petite activité ?est suivie d'une bonne sieste méritée. ?À l'instar d'un « Alexandre le bienheureux » pour les enfants, ?ces trois courtes histoires à l'humour délicieusement absurde? élèvent la flemme? au rang d'art de vivre. Un petit album à la fabrication soignée, qui saura séduire petits et grands grâce à son rapport texte-image totalement hilarant.?
Depuis plusieurs années, Clémentine Mélois collectionne les listes de commissions. Tables de café, trottoirs, escalators, il n'est pas de lieu où elle n'en ait trouvé. Parmi les milliers de listes qu'elle a conservées, elle a fait un choix des plus drôles, des plus émouvantes, ou plus simplement, humaines. Une liste, c'est plus qu'une liste. « Une bouteille d'eau », c'est plus qu'une bouteille d'eau. Des « pistolets flèches » et des « Batman », ce sont plus que des pistolets à flèches et des Batman : c'est un rêve, une déception, un espoir, la vie.
Les listes de courses ont ceci d'émouvant et, parfois, de comique, qu'elles révèlent l'intimité de ceux qui les ont écrites. On y décèle leurs habitudes, leurs modes de vie, leurs manies. L'orthographe, la graphie, la qualité du papier révèlent l'appartenance sociale, le soin de soi et tant d'autres nuances. Mais qui en sont les auteurs ? A partir de chacune de ces 99 listes (reproduites en images et en couleurs), Clémentine Mélois imagine autant de fictions pleines d'humour et de tendresse. Voici que peu à peu prennent corps des personnages proches, si proches. Des hommes, des femmes, jeunes, vieux, étourdis, sophistiqués, riches, pauvres. Ils parlent et se confient à la première personne. Un homme rêve de faire un road-trip aux Etats-Unis, une petite fille a peur de se faire mordre les fesses par des alligators, une professeure peste et ronchonne. Grâce à la fiction, la réalité la plus prosaïque donne lieu à l'imagination la plus poétique.
Voici le livre le plus personnel de Clémentine Mélois. Tout part de la lecture. « D'abord, j'ouvre le livre en grand et je colle mon nez au milieu des pages pour les respirer. » C'est pour mieux s'imprégner de ses auteurs préférés, Simenon, Perec, Tolkien, à partir de ce qui peut paraître le plus insignifiant chez eux : les détails. Comment se fait-il que, entrant dans un Maigret, les phrases « - Bonjour Janvier. - Bonjour, patron » font que nous sommes déjà dans l'histoire, et la tiédeur d'un bureau chauffé au poêle du quai des Orfèvres ? Quel est le rapport entre la vie quotidienne des personnages (une certaine madeleine mangée dans A la recherche du temps perdu) et la nôtre (le cake marbré sous plastique de la station-service de notre enfance) ?
Par des allers-retours entre la vie des personnages et la sienne, Clémentine Mélois nous fait pénétrer au plus près de cette expérience à la fois personnelle et universelle, la lecture. Les souvenirs et les sensations des fictions deviennent les nôtres. Comme si, venus de notre petit monde, nous étions entrés dans un pays plus vaste et pourtant familier. Pendant que, dehors, soufflent les tempêtes, nous vivons dans les livres. Tendre et plein d'humour, Dehors, la tempête nous rappelle que la vie dans les livres est la plus savoureuse de toutes.
Il y a de cela fort longtemps, au coeur de la vieille ville de La Rochelle, il y avait un orphelinat. Là vivait Gervaise, une jeune fille de onze ans qui s'ennuyait affreusement terriblement. Or, cher lecteur, d'ici quelques pages, Gervaise va faire une rencontre des plus exceptionnelles. Bientôt, elle filera de toit en toit dans la nuit, cheveux aux vents, affrontant les pires dangers aux côtés des fiers brigands de la Compagnie des Griffes, lançant dans la nuit leur célèbre cri de ralliement : « Chassons, chats, avec chance et panache ! »
Un navire ennemi chargé de victuailles en vue... Vite, à l'abordage ! Mais ses capitaines, trois espiègles petites filles, ne sont pas disposées à laisser interrompre leur goûter, fût-ce par de terribles pirates.
Un jour de tempête, les chiens pirates découvrent un mystérieux parchemin signé Barbechat, le plus redoutable et le plus sanguinaire de tous les flibustiers. Quiconque viendra à son secours remportera gloire et fortune. Bravant tous les dangers, les chiens pirates partent à l'aventure et rien ne pourra les arrêter, pas même les mises en garde du cachalot, de la Bigoudène sympa et des sirènes qui croiseront leur chemin. Après, tout, n'est-ce pas eux les meilleurs, la terreur des cinq océans, la pire canaille ayant jamais navigué ? Alors en avant, mes gaillards, en route pour la victoire !
Une aventure en sept chapitres à lire chaque soir de la semaine.
La fortune sourit aux chiens pirates, terreurs des mers du Sud ! En route vers le fameux PAYS DES GLACES, ils comptent bien ramener un fabuleux trésor de chocolat, de pistache ou de vanille, et gare aux navires qui croiseront leur route ! Mais rien ne va se passer comme prévu... entre vieux loups de mers, vilains chats, pingouins enrhumés et froid polaire, de terribles mésaventures attendent nos flibustiers préférés.
Tout a commencé à cause de mon père, qui avait mis trop de sel dans les pâtes. Avec Romy, ma petite soeur, ça nous a donné soif au milieu de la nuit. Et là, on a entendu un bruit à côté, chez la voisine qui est aussi notre maîtresse d'école.
On est allés voir (même si Romy est petite) et on a découvert que notre maîtresse était un loup-garou ! Je peux vous dire que ça fait bizarre, un loup-garou qui porte une robe à fleurs et qui sent le parfum à la lavande. Mais ce n'était que le début, il faut que je vous raconte...
Le problème quand on est protecteurs de monstres, c'est qu'il faut sortir la nuit en cachette des parents. Et depuis que maman est rentrée de voyage, c'était de-venu carrément compliqué. Alors avec Romy (c'est ma petite soeur), on a dû trouver à un plan. Sauf que tout est parti en cacahuète. Ça a été la catastrophe. Il y a eu l'accident d'huile de fri-teuse, le méchant zombie, le rondin de bois et les croquettes pour chat... mais il faut que je vous raconte dans l'ordre, sinon vous n'allez rien comprendre. Je vous préviens, c'est complètement fou.
Depuis qu'on a déménagé, on a découvert que tous les habitants du village se transforment en créatures fantastiques à minuit. Ils font n'importe quoi et peuvent se blesser, alors ma petite soeur et moi, on est devenus protecteurs de monstres. Ce soir-là, on avait beaucoup à faire, à cause du grand Sabbat, alors se faire kidnapper par un savant fou, ça tombait vraiment mal. Mais il faut que je vous raconte...
Voici, cher lecteur, l'incroyable histoire de Radio Banane. Au coeur de la jungle, Aristote le petit singe va faire une surprenante découverte. Cette trouvaille va déclencher une série d'événements tout à fait étonnants, spectaculaires, joyeux et formidables. Bien des vies vont même s'en trouver bouleversées. Mais n'allons pas trop vite dans le récit et commençons par le commencement : un matin, Aristote partit en balade.
Bertille a huit ans et un rêve : aller sur la lune. Comme c'est une petite souris déterminée, elle écrit à M. Pavel, dont l'arrière-arrière-arrière-arrière grand-mère Laïka était une pionnière de l'espace. Mais lui, qui est pâtissier, connaît très bien le gâteau aux myrtilles, pas trop les fusées spatiales. Par contre le petit-fils de sa voisine, Younès, lui est un super bricoleur. Et bientôt, c'est toute la ville qui se prépare au décollage.
Cet été, Bertille a décidé d'aller explorer le fond des océans. Elle a demandé à Jean-Marc Barr de les accompagner. Il a joué un plongeur dans un film, c'est forcément un spécialiste de la mer. Et son copain Younès, qui est super bricoleur, construit le sous-marin. Le coeur des abysses est plein de mystères et de créatures impressionnantes, comme le calamar géant, aussi grand qu'une maison. Mais bien vite apparaissent toutes sortes de difficultés, comme si quelqu'un essayait de saboter le projet...
C'est décidé : pour ses neuf ans, Bertille partira en voyage au centre de la Terre ! Bien sûr, il reste encore quelques détails à régler, comme préparer les bagages, demander au président de la République de décaler la rentrée et, surtout, trouver quelqu'un pour l'accompagner... Elle a décidé de partir de « la Gueule du Loup », un mystérieux gouffre pas très loin de chez elle. De drôles d'histoires circulent à propos de cet endroit, mais il en faudrait plus pour arrêter Bertille. Et pourquoi pas demander son aide à Irène Taziouf, la célèbre vulcanologue ?
Né au sortir de la Deuxième Guerre mondiale en Italie, le roman-photo est devenu, avec une rapidité encore jamais vue, l'un des médias les plus populaires du XXe siècle. Souvent méprisé pour ses approches fleur bleue assumées, le roman-photo est en réalité un mode d'expression aux codes riches et subtils.
Le présent ouvrage se donne pour défi de rendre à ce genre, varié et particulièrement dynamique, l'intérêt qu'il mérite.
Es-tu prêt, cher lecteur, à entendre une incroyable histoire ? Installe-toi bien confortablement. Ça y est, l'aventure commence !
Un loup sort dans la nuit. Mais où va-t-il ? Vers le château d'un ogre géant, sur l'océan déchaîné ou devant une assiette de coquillettes ?
Pour le découvrir, il va falloir ouvrir le livre et tourner les pages...
Les enfants adorent les chiens, tous les chiens : les gros, les petits, ceux qui sentent mauvais, les chiens policiers, les chiens d'aveugle...
Dans ce livre, un petit garçon nous présente son chien : Bouboule. Il s'appelle comme ça parce qu'il ressemble à une boule. Il ne sent pas toujours très bon, il ronfle, il fait un bruit de machine à laver quand il respire et il mange les chaussures des parents. Il énerve les grands et il n'a pas vraiment de métier, mais on l'aime tellement !
Un tout-carton aux illustrations vives qui feront hurler de rire les enfants... et leurs parents !
Les enfants adorent les chats, tous les chats : ceux avec plein de poils, les sans poils, les gros, les petits, les « trop mignons » ou ceux qui sont toujours de mauvaise humeur...
Dans ce livre, une petite fille nous présente son chat : Georges. Il s'appelle comme ça parce qu'il ressemble comme deux gouttes d'eau à tonton Georges. C'est un gros chat, même quand il est tout mouillé. Il aime dormir bien au chaud sur l'ordinateur, il ne vient pas quand on l'appelle et il sent très fort la croquette. Georges ne sait pas chasser les souris, mais il tient chaud la nuit...
Un tout-carton aux illustrations vives qui feront hurler de rire les enfants... et leurs parents !
La greguería est une figure littéraire inventée par l'écrivain espagnol Ramón Gómez de la Serna (1888-1936). Il s'agit de sentences brèves émanant d'un choc entre la pensée et la réalité. Selon Ramón Gómez de la Serna, ces « petites bulles » sont le fruit d'un mélange d'humour et de métaphore poétique.
Dans ce livre, on retrouve quelques greguerías traduites par Saint-Lu, mais surtout une série de greguerías inédites écrites en français ou traduites par Eduardo Berti ainsi que quelques unes « trouvées ici et là » et écrites par de nombreux écrivains.
Clémentine Méloi a quant à elle proposé une série de collages qui illustrent ce procédé littéraire, en assemblant des images plastiques.