Chaque ouvrage de la collection contient toutes les méthodes essentielles sur un sujet donné, les astuces à connaître et les erreurs à éviter, des conseils pour préparer les contrôles du jour J, les exercices incontournables et les corrigés détaillés.
Samuel Beckett, prix Nobel de littérature (1969), est né en 1906 dans une Irlande encore britannique, et mort en 1989 à Paris où il a vécu plus de 50 ans. C'est probablement le seul auteur ayant jamais écrit son oeuvre deux fois : en anglais et en français. Ce bilinguisme, loin d'être anecdotique, fait partie d'un projet radical, dont on trouvera ici les traits essentiels. Beckett a profondément ébranlé les assises de tous les genres qu'il a pratiqués : ses pièces sont pour la scène, pour la radio, pour la télévision, certaines sont sans paroles, l'une a pour personnage une Bouche, l'autre un souffle, une autre un air de musique. Ses récits, tous plus ou moins expérimentaux, peuvent être sans ponctuation, sans alinéas, sans personnages caractérisés. Son oeuvre est traduite, jouée et étudiée dans le monde entier. Elle fascine les philosophes, intrigue les psychanalystes. Elle a inspiré de nombreux artistes, peintres ou musiciens.
Adrien a tant rêvé sa vie qu'il n'est plus qu'un fantôme enfermé dans la solitude. De faux espoirs en échecs répétés, il pense que le meilleur n'est plus à venir. Jusqu'au jour où il hérite d'une petite maison dans le sud de la France. C'est pour lui un signe de la providence, la chance d'un nouveau départ. De la fenêtre de sa chambre, il voit passer les voitures sur la départementale où les destins se croisent. " D'où viennent tous ces gens ? Et où vont-ils ? A quoi ressemble leur vie ? Et leurs rêves d'enfant, qu'en ont-ils fait ? " se demande-t-il. Il va alors devenir leur ange gardien afin de leur inventer une nouvelle existence, plus rayonnante et chatoyante que celle qu'ils menaient jusqu'alors. En seront-ils pour autant plus heureux ? Le bonheur n'est peut-être pas là où l'on croit. Il suffit parfois d'ouvrir les yeux sur ce qui nous entoure et de cueillir les moments qui s'offrent, un sourire, une parole, un instant de partage. Un magnifique livre de vie où chacun peut se reconnaître.
Le monde, l'économie, la société ont changé plus vite que notre système de protection sociale. Aujourd'hui, la pauvreté s'est déplacée des plus âgés vers les plus jeunes (surtout les moins qualifiés) et singulièrement les jeunes femmes seules avec enfant. Le chômage de masse semble irréductible tandis que ceux qui travaillent le font de manière de plus en plus intense.
Répondre à ces nouveaux enjeux n'est pas affaire de simples ajustements. Chez nos politiques pourtant, la quête sans fin de l'efficacité économique semble avoir escamoté la recherche d'une plus grande justice sociale.
Il faut repenser ensemble nos politiques sociales et économiques. S'appuyant sur des expériences menées dans d'autres pays et sur leur connaissance de notre système de protection sociale, les auteurs proposent un nouveau contrat économique et social fondé sur l'investissement social, c'est-à-dire sur une réorientation de nos politiques publiques vers « les femmes, les jeunes et les enfants d'abord ». Pour sortir de l'économie du low cost qui est la nôtre en augmentant la qualification de tous. Pour proposer une montée en gamme de l'économie et de la société française.
Des premières lignes qu'il ait écrites aux toutes dernières, Bergson milite avec une constance remarquable, quoique rarement commentée, pour l'invention d'un nouveau mode d'expression en philosophie. Un mode qui, sans renier le langage ordinaire, s'emploie à le faire fonctionner autrement.
Le philosophe, écrit-il, doit oeuvrer « dans le même sens que l'art ».
Prendre au sérieux cette résolution, ce n'est pas seulement rendre à Bergson une élémentaire justice - le lire en somme comme un écrivain -, c'est aussi décider de voir dans la philosophie un genre littéraire parmi d'autres, et qui comme les autres fait aux images, aux figures, à la fiction, aux créatures imaginaires même - les fantômes par exemple - une place qu'on aurait tort de dire anecdotique.
C'est enfin inviter à une manière inédite d'enseigner la philosophie - et pas seulement celle de Bergson.
Références culturelles croisées au début du XXe siècle : tel apparaît le thème du numéro d'automne de Tempus Perfectum. En effet, Karol Szymanowski, né dans la très catholique Pologne, revivifie son inspiration au contact des mythes et poèmes méditerranéens (Homère, Djalâl al-Dîn al Rûmî) issus des cultures païennes ou musulmanes. Parallèlement, Edward Elgar, minoritaire en terre anglicane, revendique son appartenance catholique et puise dans la pensée du cardinal Newman.
Le chef d'orchestre-pianiste-compositeur Clément Mao-Takacs nous promène dans de brillantes variations odysséennes à propos des Métopes du compositeur polonais. Pierre Boulez a bien voulu nous donner avec spontanéité son point de vue à propos des partitions orchestrales de la même période szymanowskienne qu'il a dirigées.
Le musicologue Bruno Moysan, célèbre pour ses travaux lisztiens mais féru de philosophie et d'histoire théologique, nous livre une riche analyse de la situation d'Elgar et de Newman dans l'Angleterre de leur temps, ainsi que de la convergence de leurs génies dans l'oratorio The Dream of Gerontius.
En quoi sommes-nous "humains", en quoi disons-nous l'être ? ", interroge Hélène Cixous en préambule au colloque international qui lui est consacré.
" En ce que nous lisons ", propose-t-elle. rêver croire penser est un livre sur la lecture, inlassablement pratiquée, interrogée, théorisée. C'est aussi un ouvrage sur l'amitié et la vérité, la pensée et le rêve. Comment s'entrecroisent ces différents fils ? Comment, à la faveur de la place grandissante occupée par la peinture, la musique, la danse, la photographie, le cinéma, le théâtre, se dessinent, dans l'imaginaire de l'auteur et dans son écriture, de nouvelles lignes de partage entre art et pensée, entre paroles poétiques et philosophiques, entre rêver et croire ?.
À l'occasion du centième anniversaire de la naissance de Beckett, deux philosophes se penchent sur la singularité de cette oeuvre bilingue écrite en anglais comme en français. Beckett, prix Nobel, inventeur d'une nouvelle première personne narrative et d'un nouveau théâtre. Bibliographie raisonnée, repères chronologiques et cahier iconographique.
Cet ouvrage est issu d'un colloque qui s'est tenu en mars 2006 au Collège international de philosophie à l'initiative de Danielle Cohen-Levinas et de Bruno Clément et qui entendait, au moment du centenaire de la naissance du philosophe, faire entrer l'oeuvre de Levinas dans son " ère posthume ". Il réunit aussi bien des spécialistes reconnus de Levinas que des chercheurs, des philosophes, des écrivains ayant, à un moment de leur parcours personnel, rencontré cette pensée, affronté cette oeuvre, lui adressant des questionnements qui en renouvellent grandement la lecture. Les contributions se distribuent en cinq " territoires " : l'altérité ; le tiers ; le politique ; l'esthétique ; l'herméneutique. Le livre comporte en outre un texte inédit d'Emmanuel Levinas.
De quoi donc peut-on parler encore ?
Quelle forme élaborer pour accommoder le gâchis ?
Comment mal dire ?
Où ? Quand ? Quoi ?
D'où vient la notion d'ancêtre ?
Ces questions, beckettiennes par excellence, correspondent aussi aux cinq catégories antiques de la technè rhètorikè ; et c'est sous l'angle rhétorique qu'en cinq sections distinctes elles sont ici envisagées.
L'oeuvre de Samuel Beckett est d'abord, par cette démarche, située dans une tradition à laquelle elle entend donner une inflexion décisive. Mais l'outil rhétorique permet aussi de reconstituer le travail d'un texte dans lequel le discours critique ordinaire, qui parle d'une oeuvre ratée, informe, neutre, humaine, classique, trouve à la fois son origine et son alibi.
Le parti, résolument technique, de cette lecture n'exclut pas, loin de là, tout souci métaphysique (« c'est la même chose, disait Roland Barthes, que de parler technique ou métaphysique ») ; mais la métaphysique dont il est question ici diffère sensiblement de celle que confesse le texte beckettien et qu'il oeuvre, avec succès semble-t-il, à faire recevoir.
Ce travail espère contribuer à une théorie du commentaire. Il s'appuie pour cela sur deux textes : les "Confessions" d'Augustin qui comprend un récit autobiographique et un commentaire de la 'Genèse" --- un texte de Jacques Derrida, "Circonfession" dans lequel il hésite entre récit autobiographique et commentaire d'Augustin ou de G. Bennington. Pour la première fois les deux parties des "Confessions" sont pensées dans une logique unique autant thématique (la recherche des origines) que poétique (le commentaire est le relait du récit). Cette " dépendance" est observable également dans "Circonfession" et l'hypothèse du livre est qu'elle vaut sans doute pour toute entreprise de texte "secondaire".
« Toute méthode est une fiction », disait Mallarmé. Et Descartes lui-même ne propose en effet son Discours de la méthode que « comme une histoire, ou, si vous l'aimez mieux, que comme une fable ». La proposition ne va certes pas de soi : qu'est-ce que la méthode peut bien devoir à la fiction, à la fable, et avec quelles conséquences pour la pensée qu'elle est censée guider oeC'est à partir de récits que cette face de la méthode est explorée dans cet ouvrage. Car il est remarquable que celui qui cherche à s'expliquer sur sa méthode le fasse presque toujours en racontant une histoire. Le philosophe, le romancier, le critique littéraire, l'anthropologue, le poète même, sont intéressés à cette question. Au terme d'un parcours qui mène de Platon à Proust, en passant par Descartes, Nietzsche, Poulet, Valéry, Todorov et d'autres, il apparaît comme décidément peu raisemblable qu'une pensée puisse jamais se dire pure d'aucun récit - et cette dette n'est évidemment pas sans conséquences théoriques. Bruno Clément est professeur de littérature française à l'université de Paris VIII-Saint-Denis, et président du Collège international de philosophie.
Des ouvrages conformes aux programmes (classes préparatoires, IEP, concours administratifs, CAPES, agrégation).
Un découpage en fiches adapté aux khôlles et aux révisions. Des documents graphiques pour mémoriser facilement les dernières données chiffrées. Des exemples concrets pour illustrer les dissertations de concours. Des cartes pour s'entraîner aux études de cas et aux commentaires de documents.
Les grandes études en population s'accompagnent de plus en plus souvent de la constitution d'une biobanque, associant aux données cliniques, biologiques, environnementales et comportementales collectées la conservation d'échantillons biologiques. Les biobanques constituent ainsi un élément indispensable des dispositifs d'information sur l'état de santé lié aux phénotypes, aux génotypes et aux facteurs d'environnement. La conservation des informations recueillies devient alors indispensable, permettant de disposer de données déjà collectées pour apporter une réponse rapide lorsque surgit une nouvelle question de santé publique ou pour mesurer les paramètres biologiques à l'aide de méthodes plus performantes qu'au moment du recueil des informations ou selon de nouveaux de paramètres. L'objectif de ce livre est de faire le point sur les principaux aspects de la constitution, du fonctionnement et de l'utilisation de biobanques associées à des études en population générale et d'apporter une aide pour l'établissement du cahier des charges d'une biobanque. L'ouvrage comporte : des recommandations générales qui reflètent l'état de l'art en matière d'ingénierie de biobanques ; des éléments relatifs aux principaux choix stratégiques concernant la structure chargée de la conservation des échantillons biologiques et les options techniques pouvant être retenues pour le traitement et la conservation des échantillons ; une présentation de l'infrastructure nationale BIOBANQUES, qui coordonne l'ensemble des biobanques en France et assure le lien avec les structure scientifiques équivalentes à l'échelle européenne et internationale. Cet ouvrage s'adresse : aux médecins et chercheurs impliqués dans la collecte et l'exploitation des ressources biologiques.
Bruno Clément traite en cinq grands chapitres de la prosopopée (procédé par lequel un écrivain prête la parole à des êtres inanimés, morts, ou absents).
Il tente de préciser la nature du lien entre « figure » et « pensée » en se fondant sur des textes de romanciers ou de poètes (Beckett, Sarraute, Bonnefoy), de théoriciens comme Freud, d'essayistes (Rousseau, Blanchot) et de philosophes (de Platon à Heidegger et Levinas, en passant par Nietzsche, Deguy, Foucault) qui, tous, usent de la prosopopée. Il en interroge les définitions, les usages et les enjeux.
Le livre se construit autour de la notion de « voix ». Le premier chapitre, « Une figure pour la voix », montre l'importance et l'ambivalence de la voix. Le deuxième chapitre, « L'autre voix », observe les circonstances dans lesquelles surgit la prosopopée.
Le troisième chapitre, « Voix feinte, voix sérieuse », est une mise au point sur la question de la fiction. Le quatrième chapitre, « Voix proche, voix lointaine », se penche sur le fonctionnement de la conscience dans la prosopopée. Le cinquième chapitre concerne la fonction « morale » de la prosopopée chez les écrivains philosophes.
"Voltaire, entend-on dire, n'a rien compris à Pascal, Sartre s'est mépris sur Baudelaire, Lénine a mal lu Marx, et Poussin a méconnu Caravage.
Dénonçant un malentendu, chacun a pu prétendre redresser la méprise, s'exposant par là même à être corrigé. Pas de lecture sans malentendu, ni d'interprétation sans dissipation de malentendu. Si, selon une opinion courante, la réception d'une oeuvre singulière se confond bien souvent avec la suite des malentendus auxquels elle a donné lieu, c'est peut-être que toute entreprise herméneutique suppose ce "" geste "" originel qui autorise l'interprète à se camper, à son tour, en exégète recommandable. "" Lira bien qui lira le dernier "", dit Genette.
Le critique, le philologue et le traducteur, l'historien ou le diplomate, le philosophe, l'éditeur même, pour ne rien dire de l'ordinaire lecteur, usent eux aussi, sans y prêter garde, du malentendu : les contributions rassemblées ici s'emploient à réfléchir ce mouvement, par lequel l'herméneutique pourrait être sensiblement ébranlée. Car - selon l'hypothèse engagée dans le volume - le malentendu n'est pas un obstacle sur le parcours de l'interprète, mais une arme entre ses mains. Et le sens, affaire de stratégie autant que de vérité."
Conte illustré, Susine et le Dorméveil jongle magiquement entre surréalisme, fantaisie et humour pour aborder la difficulté à trouver sa place en tant qu'enfant dans un monde d'adultes. Petite fille à l'imaginaire fertile, Susine habite au 12 rue des Cauchemars. Les disputes de ses parents et la disparition de sa grand-mère l'ont transportée dans le Dorméveil, un monde mystérieux divisé en deux : le Monde d'Avant - joyeux et aérien - qu'elle a déjà exploré ; et le Monde d'Après - triste et lourd - où elle s'apprête à vivre la plus explosive des aventures. Pour Susine, aucun doute : ses parents avaient cessé de s'écouter, de se parler car... ils avaient perdu leurs oreilles et il lui fallait à tout prix les retrouver ! Selon les dires du Docteur Baisselapaupière, elles se trouveraient sur le navire de la Reine aux Orbites Vides... Mais une prophétie dont elle fait l'objet plane... Susine retrouvera-t-elle les oreilles de ses parents, Le Monde d'Avant et Le Monde d'Après pourraient-ils ne plus faire qu'un et quelle est cette mystérieuse prophétie ?