C'est un mariage arrangé comme il en existait tant au XIXe siècle. Désormais loin de sa famille, Aimée apprend la solitude des longues journées de silence. Sa vie bascule lorsqu'elle découvre le secret que cache Candre, son mari, à propos de la mort de sa première épouse. Aimée se retrouve seule en sa demeure, perdue dans la forêt. Tout devient menaçant : les murs hantés, les cris d'oiseaux la nuit, l'emprise d'Henria, la servante. Jusqu'au jour où apparaît Émeline...
Le domaine se transforme alors en un théâtre de non-dits, de désirs et de secrets enchâssés.
Après le triomphe de Une bête au Paradis, le huitième roman de Cécile Coulon, romancière prodige, est un thriller sensuel et envoûtant, qui nous obsède jusqu'à la dernière page.
« Un thriller sur l'amour et le désir. » François Busnel « Brillant et surprenant ! » Lire
La vie d'Émilienne, c'est le Paradis. Cette ferme isolée, au bout d'un chemin sinueux. C'est là qu'elle élève seule, avec pour uniques ressources son courage et sa terre, ses deux petits-enfants, Blanche et Gabriel. Les saisons se suivent, ils grandissent. Jusqu'à ce que l'adolescence arrive et, avec elle, le premier amour de Blanche, celui qui dévaste tout sur son passage. Il s'appelle Alexandre. Leur couple se forge. Mais la passion que Blanche voue au Paradis la domine tout entière, quand Alexandre, dévoré par son ambition, veut partir en ville, réussir. Alors leurs mondes se déchirent. Et vient la vengeance.Une bête au Paradis est l'histoire d'une lignée de femmes possédées par leur terre. Un huis clos fiévreux hanté par la folie, le désir et la liberté.
Un roman âpre et combattant. On en sort rompu et nourri d'une indiscutable et mystérieuse énergie. Le Parisien.Une plume experte, sans pathos. L'Express.Un texte charnel. Psychologies.
Thomas Hogan aura pourtant fait l'impossible pour exorciser ses démons intérieurs - les mêmes qui torturaient déjà son père. À quel moment a-t-il basculé? Lorsque Paul, l'ami d'enfance, son alter ego, l'a trahi pour rejoindre la bande de Calvin? Lorsqu'il a découvert le Blue Budd, le poker et l'alcool de poire? Ou lorsque Donna, l'assistante du Doc', l'a entraîné derrière la scierie maudite?
Dans un pays sans nom, les lectures publiques sont la garantie de l'ordre social. Les élus ont ainsi transformé un certain type de livres en outils de parfaite manipulation.1075 est, lui, analphabète. Pour exister, la Société ne lui propose qu'une issue : intégrer l'élite des Gardes au service du système. Ces jeunes gens ont pour unique règle de ne jamais apprendre à lire. 1075 devient le meilleur des Agents. Sa vie bascule pourtant le jour où il croise la route d'une institutrice...
Cécile Coulon raconte l'univers dans lequel elle a grandi et qui l'a façonnée : le village de Saint-Saturnin, en Auvergne, au pied des lacs et des volcans. Au coeur de ses paysages, elle pratique la course à pied, une activité indissociable de l'écriture : « Dans le rythme de la course et dans la foulée, il y a le même rythme et la même respiration, la même musique que dans l'écriture. On n'écrit pas sans souffle, aucun livre n'est immobile ! » Ce voyage en Auvergne est aussi le parcours d'une lectrice et d'une autrice. Curieuse, éclectique, Cécile Coulon a développé son imaginaire entre les oeuvres de la culture classique et celles de la culture populaire moderne. Lectrice de Marguerite Yourcenar, MarieHélène Lafon ou encore John Steinbeck, elle voue par ailleurs un culte à Stephen King, son premier choc de lecture. Son rapport au paysage, à la fiction, a été forgé par ces écrivains, mais aussi par les figures de Marvel (Batman, Spiderman), les mondes de la Fantasy (Narnia, Tolkien) ou encore d'Harry Potter. Le château de Poudlard ne se situe-il pas quelque part au coeur des montagnes écossaises, qui évoquent un peu... l'Auvergne ?
Le recueil Les Ronces de Cécile Coulon est désormais accessible en poche.
Sa poésie est une poésie de l'enfance, du quotidien, de celles qui rappellent les failles et les lumières de chacun.
- Les Ronces convoquent le souvenir de mollets griffés, de vêtements déchirés, mais aussi des mu?res, qu'on cueille avec ses parents dans la lumière d'une n de journée d'été, alors que la rentrée scolaire, littéraire, approche.
- La poésie de Cécile Coulon est une poésie de l'enfance, du quotidien, de celles qui rappellent les failles et les lumières de chacun.
- Cécile Coulon est devenue la nouvelle star de la poésie franc?aise. Sa poésie prosai?que et délicate réussit à toucher un public inédit.
Les Inrocks Trois saisons d'orage (Viviane Hamy), prix des Libraires 2017 Les Ronces (Le Castor Astral), prix Apollinaire 2018 et prix Révélation poésie de la SGDL 2018 Une bête au paradis (L'Iconoclaste), prix littéraire du Monde 2019
Les Trois-Gueules, forteresse de falaises, happent régulièrement un enfant au bord de leurs pics, et si les villageois l'acceptent, c'est qu'elles sont l'antichambre du paradis. Au village, Benedict prend la relève de son père, médecin au service des habitants. Il fait la rencontre d'Agnès. C'est le coup de foudre. Des années après, Agnès vit un autre choc, plus violent, dévastateur.
En l'absence du capitaine est le nouveau recueil de Cécile Coulon préfacé par Mathias Malzieu !
- Me voilà à trente ans, les deux mains sur la table à écrire un poème pour apprendre à naviguer en l'absence du capitaine.
- En l'absence du capitaine est certainement le recueil le plus intime de Cécile Coulon.
Elle y évoque la disparition de sa grand-mère, ce capitaine exceptionnel, le deuil, les souvenirs et la vie d'après. Écrire des poèmes est alors une nécessité, écrire pour avancer et pour continuer :
J'écris des poèmes de rien du tout pour dire que tout ira bien dans cette vie (...).
Noir volcan de Cécile Coulon est désormais disponibel en poche ! Ce recueil est celui d'une poésie affranchie, libératrice, terrienne !
- Noir volcan a été écrit sur les routes : dans les wagons, les chambres d'hôtel, au comptoir des buffets de gares, partout où le besoin, et l'envie, de revenir chez soi surgissent.
- Ce second recueil est celui d'une poésie affranchie, libératrice, terrienne. Au fil des pages, le lieu devient un véritable personnage car comme le revendique Cécile Coulon : chacun porte en lui son volcan, chacun se couche la nuit dans un cratère, chacun jette un oeil sur la reine noire .
- Ici, les petits riens du quotidien se succèdent et tracent la trame de notre existence : le premier baiser, un matin d'été, un entretien d'embauche, une bière, un café, une rupture, un voyage en train, l'écriture d'un poème...
Prix Apollinaire, Prix des Libraires, Prix littéraire du Monde, Prix SGDL révélations de poésie
De l'échauffement à l'arrivée, en passant par les sensations des premiers kilomètres et la vacance des ravitaillements, Cécile Coulon nous entraîne dans un passionnant marathon littéraire, et physique...
"Chaque coureur apparaît comme un maillon d'une chaîne immense, qui ne se referme jamais et ne cesse de s'étendre. Nous faisons partie d'un gigantesque ensemble, où se côtoient professionnels et amateurs, débutants et expérimentés, têtes et fins de peloton. Et la course à pied, au sens large du terme, contient tout ce que l'Histoire contient d'histoires : de l'ère paléolithique à nos jours, elle incarne le drame humain, ses passions, ses conquêtes, ses victoires et défaites."
Ces petits villages qui disparaissent de la carte une fois la nuit tombée sont bien jolis mais inhabitables pour ceux qui n'y ont jamais mis les pieds. Pourtant, l'auteure et ses amis d'enfance ont su en faire leurs terrains de jeux et d'apprentissage. Entre le stade, l'école, l'unique boutique, la salle polyvalente et l'église, il semble possible de grandir heureux dans l'ignorance la plus totale des grandes villes.
Pour tout le monde, Lua est une enfant sage. Sa vie à Cold Street, dans un pavillon de l'Amérique profonde, s'organise autour de ses petits commerces frauduleux et de ses goûters avec Eddy, son ami ex-héroïnomane. Et puis un jour, tout bascule. La mygale rapportée par son père s'échappe de sa boîte et personne ne la retrouve. Elle poursuit Lua jusque dans ses cauchemars. Et l'enfant se renferme peu à peu. Elle ne s'identifie plus aux adultes qui l'entourent, ces êtres vides et moroses. Lua grandit en silence et ses « chouettes parents » laissent faire.
Adolescent prodige du huit cents mètres, Anthime n'a jamais couru pour le plaisir. Avant sa blessure, gagner était son unique objectif. Seul comptait le prestige attaché à son surnom : le Pélican. Désormais, plus rien ne guide son existence. Il a enfoui sa colère dans la médiocrité d'un lotissement anonyme. Malgré les années écoulées, son corps d'athlète attend patiemment l'heure de la revanche.
"La course à pied, au sens large du terme, contient tout ce que l'Histoire contient d'histoires : de l'ère paléolithique à nos jours, elle incarne le drame humain, ses passions, ses conquêtes, ses victoires et ses défaites. D'un point de vue sportif, la course est un enfant sauvage, un mauvais élève, parce qu'elle ne répond à aucune règle, ne retient aucune leçon : la course se pratique quand on veut, où on veut, avec ou sans matériel, seul ou à plusieurs.
Elle ne s'alourdit d'aucune contrainte, elle est la liberté de l'homme à chercher dans sa douleur, dans sa vitesse, dans ses capacités physiques, morales et psychologiques, la force d'avancer, même s'il s'agit de revenir au point de départ : car en course, lorsqu'on part sans se poser de questions, il arrive souvent que l'on trouve une réponse dans sa lancée."
Recueil de nouvelles de Cécile Coulon.
" Un jour, la peur prendra le dessus, et je ne dirai plus "je peux me défendre" mais "je ne veux pas mourir maintenant" je ne suis pas malade.
D'À la Recherche du temps perdu au Bonheur des dames en passant par Les Hauts de Hurlevent, Cécile Coulon et Benjamin Chaud revisitent les classiques de la littérature. Soixante et un poèmes et dessins fougueux, tendres, drôles... et érotiques.
Pour cette Traversée du massif central, sur l'invitation de l'association Clermont 2028, j'ai choisi de prendre la route 89 qui traverse trois départements, la Loire, le Puy-de-Dôme et la Corrèze, entre septembre 2021 et février 2022, avec un petit boitier argentique aux mises au point aléatoires et une utilisation de films sensibles générant une facture plus picturale grâce au grain en oubliant les codes techniques si besoin d'aller vite, s'alléger pour les quelques marches en s'éloignant un peu de la route. Prendre la 89, c'est choisir un temps autre, choisir le ralentissement. C'est choisir le paysage et la rencontre face à la vitesse. Prendre la 89, c'est aussi se dire que les arrêts sont possibles, c'est croire au pouvoir de la sérendipité, au hasard des arrêts et des virages, pour sillonner des paysages et créer cette disponibilité pour la rencontre avec des personnes qui travaillent, transforment, habitent, vivent ces territoires.
L'éditeur Jean Boite poursuit sa collection Follow Me, qui met intelligemment l'internet en livre. Le compte Instagram « Sad Topographies » recense les vrais lieux aux noms les plus tristes de Google Maps. Ces cartes réunies par Damien Rudd sont agencées dans ce livre comme un atlas qui permettrait un voyage réel à Divorce Beach, Suicide Bridge, Useless Islands, Hopeless Way ou Disenchantment Bay, et elles sont accompagnées de légendes poétiques, drôles et acides de Cécile Coulon.
Le nouveau voisin est un type tellement bizarre qu'on aimerait bien en savoir un peu plus. Est-il repris de justice ? mafieux ? ancien nazi ? Heureusement, il y a Billie, la voisine du troisième pour qui la vie est un chou à la crème, et à qui aucun homme ne résiste. En l'approchant de plus près, elle saura bien lever le mystère...